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Thème : Fascisme/Nazisme/Extrême droite

80 ans après, des nazis de retour en Limousin !

Comité de la Corrèze, Mouvement de la Paix
Le 22 mai, Médiapart révélait la présence de soldats ukrainiens à l'entraînement au camp de La Courtine en Creuse ; cet état de fait est relativement connu grâce aux photographies déjà parues en 2023, sur lesquelles, malgré le secret autour de la localisation du camp d’entraînement, on reconnaissait aisément le site courtinois. Médiapart met l'accent sur la présence parmi les soldats de la 3e brigade, de néonazis revendiqués, issus de la brigade Azov, dont les méfaits ultranationalistes et l'adoration pour l'idéologie nationale-socialiste est largement documentée. La révélation de la présence de ces néonazis en Limousin sur un site de l'armée française ne peut laisser indifférent les habitants de nos départements limousins. Ce qui est révélé par le journaliste Sébastien Bourdon ne pouvait être ignoré des militaires français responsables de la formation des ukrainiens, notamment par la visibilité des tatouages de ces soldats. La représentation de deux runes S, emblème de la « Waffen SS » (SS ce sont les initiales (...) Lire la suite »

La classe dirigeante tombe toujours du côté où elle penche

Viktor DEDAJ

Cher lecteur, voici une mise en garde : je vais me lancer dans une généralisation et vous peindre, à grands coups de pinceau, un tableau qui, vu de près, paraîtra confus mais, vu de loin, se révélera être une composition très réaliste. C’est parti.

J'ai vu il y a quelques temps l'intervention de Sophie Aram à la cérémonie des Molière et les réactions du public. J'ai vu les images du dîner du CRIF et entendu le discours d'Attal. Le fascisme n'arrive pas sous forme de hordes en chemises brunes. Il n'arrive pas par un coup frappé à la porte au petit matin. Ca, c'est son irruption, sa concrétisation, dans nos vies de tous les jours. Non, il s'annonce d'abord par un tonnerre d'applaudissements. Pour un ancien SS au parlement canadien ou un discours négationniste devant un parterre d'endimanchés. Et du négationnisme il glisse vers la justification. Puis de la justification au soutien. Il arrivait déjà lorsqu'il a emprisonné, bâillonné et torturé le journaliste le plus primé du XXIe siècle dans l'indifférence quasi-générale de la profession et de son soi-disant rôle de contre-pouvoir. Il a voyagé depuis l'Ukraine en passant par Gaza. Il est arrivé pour sauver leur déclin et leur corruption morale totale. Hier, il était à Paris, décomplexé et presque (...) Lire la suite »
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Les "liaisons dangereuses" d’Ursula von der Leyen.

Jean-Pierre PAGE

Dans 2 semaines environ, auront lieu les élections européennes. Pour les peuples et les travailleurs, l’Union européenne (UE) est au coeur d’une crise profonde et leur divorce avec celle-ci est largement consommé. Le 16 mai à Montauban dans une réunion de militants de la CGT en Tarn et Garonne, Jean-Pierre Page a dans une intervention évoqué l'Union Européenne, l'extrême droite et la fascisation, le nouveau rapport des forces international.

La crédibilité politique, économique, sociale, culturelle des institutions Européennes a en effet considérablement régressé. Des clivages et des divisions de plus en plus nombreux sont apparus entre les pays membres et touchent tous les domaines, social, sécuritaire, réfugiés, économique, monétaire, etc. La corruption à travers le rôle de milliers de lobbies atteignent autant la Commission de Bruxelles et sa présidente que le Parlement lui même. Pour exister, l’U.E cherche à combler son fonctionnement antidémocratique en recourant à un autoritarisme, elle s’en prend aux libertés fondamentales. Comme on le voit en Ukraine, au Proche Orient ou à l’égard de la Chine sa servilité à l’égard des Etats-Unis illustre combien cette crise existentielle tient à la nature même de ce qu’est l’U.E. Comme à ses débuts, les institutions européennes poursuivent une évolution consistant à entretenir un voisinage consanguin avec les forces politiques les plus rétrogrades de l’extrême droite néo fasciste. L’U.E vacille sur ses bases, (...) Lire la suite »
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La gauche n’apprend pas la terrible leçon des accointances passées avec l’extrême droite !

Yorgos MITRALIAS
Pourquoi republier ce texte écrit et publié en 2018 ? Mais parce que, malheureusement, il est, aujourd'hui, encore plus pertinent qu'alors. Parce qu'en six ans, la dérive d'une partie de la gauche grecque, mais aussi européenne, vers l'extrême droite s'est accélérée, intensifiée et approfondie, la rapprochant toujours plus de sa mutation finale en l'exact opposé de ce qu’elle avait voulu devenir. Exagérations ? Plutôt non si l'on se souvient que cette gauche non seulement ne semble pas indignée, et encore moins révoltée, par les violations systématiques des droits et libertés démocratiques les plus élémentaires dans les pays dont les régimes lui plaisent, voire qu'elle soutient (par exemple, la Russie, la Chine, la Syrie, l'Inde, la Hongrie, l'Iran), mais tend dernièrement à "théoriser" cette attitude en traitant ces droits et libertés démocratiques comme des "luxes" occidentaux d’importance secondaire dont son cher "monde émergent multipolaire" n'a pas besoin. C’est ainsi, qu’au lieu de prôner (...) Lire la suite »
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En essayant de comprendre la dérive génocidaire de la société israélienne !

Yorgos MITRALIAS
L’extermination méthodique du peuple palestinien a laquelle s’emploie avec succès depuis quatre mois l’armée israélienne, ne tombe pas du ciel et ne serait pas possible si la société israélienne ne l’approuvait pas activement et même avec enthousiasme. Mais, cette actuelle ferveur exterminatrice de la société israélienne ne serait pas non plus possible si elle n’était pas le produit et l’aboutissement de la logique interne du projet constitutif de l’État hébreu, du projet sioniste ! Ce qui permettait au vieux militant anti-sioniste lucide et perspicace qu’est Michel Warschawski d’avertir déjà en 2014 qu’Israël est “un pays qui glisse vers le fascisme”. Et un an plus tard, de constater que “nous sommes passés d’une société coloniale à une société barbare. Une société potentiellement génocidaire qui devrait être bannie du concert des nations civilisées” ! Mais, Warschawski allait plus loin, et après avoir noté que « Israël est devenu l’Ouest sauvage, avec son shérif sanguinaire, Netanyahou », il rappelait que « la seule (...) Lire la suite »

Elections ou pas, le fascisme arrive :

Robert GIL
Tout au long de son histoire, le capitalisme a été secoué par des crises qu’il a résolues par des guerres, des repressions, des colonisations ou des coups d’Etat, mais aujourd’hui il traverse sans doute une des crises les plus graves à laquelle il a été confrontée. Nous sommes peut-être à la croisée des chemins. Soit la prise du pouvoir par la classe ouvrière pour une politique sociale qui élimine le capitalisme, soit l’option réactionnaire, qui donnera les rênes du pouvoir aux organisations fascistes. Contrairement à ce qu’ils veulent faire croire, les partis d’extrême droite protègent le système capitaliste. Ces mouvements sont favorables à une société hiérarchisée divisée en classes sociales, et promeut la supériorité d’une race sur les autres. Politiquement et socialement, ils sont les ennemis de la classe ouvrière. Sous le vernis, leurs belles paroles pour attirer les couches populaires ne résistent pas à l’analyse de leurs votes dans les antichambres du pouvoir. Le fascisme a toujours été la roue de secours (...) Lire la suite »

Victoire électorale de Geert Wilders aux Pays-Bas : l’alliance de la droite fasciste avec Israël

Luk VERVAET

L’homme a dû comparaitre plusieurs fois devant un tribunal néerlandais pour incitation à la haine et à la discrimination, mais a été acquitté à chaque fois. Pendant les dernières dix années, deux de ses visites provocatrices « contre l’islamisation », sous le nom de « Islam safari », à la commune de Molenbeek à Bruxelles ont été interdites par les bourgmestres. Même refus d’entrée en Grande-Bretagne et en Suisse, où il voulait présenter son film contre l’Islam « Fitna ». Aujourd’hui, ce même Geert Wilders et son parti d’extrême droite PVV (le Parti pour la Liberté) viennent d’obtenir 37 sièges lors des élections du 22 novembre aux Pays-Bas. Le PVV devient ainsi le premier parti en nombre de sièges au niveau national. Dans 250 des 342 communes néerlandaises, le parti est le plus fort, ainsi que dans des villes comme Apeldoorn, La Haye ou Rotterdam.

Depuis vingt ans, Wilders est connu pour son islamophobie et sa haine viscérale à l’égard des musulmans, des communautés issues de l’immigration et du « tsunami des demandeurs d’asile ». La religion musulmane n’est pour lui ni plus ni moins que de l’islamofascisme. « C’est la plus grande menace pour les Pays-Bas, a-t-il déclaré à maintes reprises, c’est l’idéologie la plus violente qui existe, une idéologie totalitaire plutôt qu’une religion ». Il veut fermer les mosquées qui sont des « lieux de la haine », interdire le Coran dans les lieux publics et interdire toutes les écoles musulmanes. Pour Wilders, des personnes ayant la double nationalité ne pourront plus voter et ne pourront pas être employées dans les services publics. Ainsi, il est devenu un personnage clé de la mouvance fasciste européen et même mondial. Un modèle, aussi pour Anders Breivik. Un des alliés préférés de Anders B. Breivik En juillet 2011, le fasciste norvégien Anders B. Breivik a assassiné septante-sept personnes à Stockholm et sur (...) Lire la suite »

Sur les rouges bruns et leurs alentours. Logique mécaniste et dialectique

Emilio ALESSANDRONI
par Emiliano Alessandroni, Comité central du PCI L'un des cas les plus fréquents où la logique binaire prend le pas sur la logique dialectique se trouve dans la tendance commune à réduire l'ontologie marxiste complexe au déconstructionnisme. Lorsqu'un terme est fréquemment utilisé par une force politique avec des connotations idéologiques précises, la force opposée a souvent tendance à nourrir un certain mépris à son égard et à le rejeter d'emblée. Or, le marxisme, qui constitue entre autres une "critique de l'idéologie", ne peut mener une telle opération de démasquage de la "fausse conscience" que dans la mesure où il oppose aux processus d'idéologisation une certaine objectivité. Le langage lui-même est soumis à des relations de pouvoir, qui agissent non seulement sur le processus de sélection des termes, mais aussi sur leur utilisation. "Liberté", "progrès", "démocratie" sont des lemmes qui ont connu de nombreuses variantes idéologiques, des usages instrumentaux multiples, voire opposés les uns aux (...) Lire la suite »

Où est le danger du fascisme aujourd’hui ?

Emilio ALESSANDRONI

Avant de distinguer entre " césarisme progressif " et " césarisme régressif " [1], avec une référence implicite à l’Union soviétique d’une part et aux régimes nazis-fascistes d’autre part, Antonio Gramsci avait un temps expliqué que le phénomène de l’inflexion autoritaire d’un gouvernement susceptible de connaître une intervention massive de "l’élément militaire dans la vie de l’État" [2], constitue le résultat non pas de l’arbitraire subjectif d’un seul despote, mais d’une condition objective qui voit les forces sociales en lutte tendre à s’équilibrer.

Ainsi, lorsque les classes subordonnées gagnent du terrain en termes de force économique ou politique et commencent à influencer la vie de la société, en prenant le pouvoir aux classes supérieures, il peut arriver que : 1) ils parviennent à créer un césarisme progressif prêt à soumettre par la violence les blocs sociaux supérieurs jusqu'à ce qu'ils soient rendus inoffensifs (c'est ce qui a été tenté, par exemple, en France, en Angleterre et en Russie après leurs révolutions respectives), ce qui implique que lorsqu'un système social en supplante un autre (lorsqu'on passe, par exemple, d'un système féodal à un système capitaliste ou d'un système capitaliste à un système socialiste), une phase temporelle despotique tend à être inaugurée, au cours de laquelle l'embryon du nouvel arrangement tente de se protéger contre les attaques de l'ennemi et de mettre en déroute tous ses ennemis engagés à abattre immédiatement l'édifice qui vient d'être laborieusement érigé. Ou, 2) que les classes sociales supérieures (...) Lire la suite »

Pourquoi l’Occident a-t-il accepté de se tourner vers le fascisme… une fois de plus ?

Matthew Ehret

Pendant la guerre froide et surtout après 1991, trop peu de gens se sont posé la question : De quel sang cette abondance et cette “liberté” sont-elles issues ?

Source Strategic Culture Nous avons souvent entendu décrire la Seconde Guerre mondiale comme “la guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres” . De nombreux Occidentaux ont même été amenés à croire que l’idéologie du fascisme nazi était tout simplement si diabolique que rien de tel ne pourrait plus jamais se produire. Le roman Impossible ici (It Can’t Happen Here) de Sinclair Lewis, paru en 1935, tentait d’avertir les Etasuniens que le plus grand danger qui avait fait le succès du fascisme ne résidait pas dans sa représentation caricaturale dans les médias, mais plutôt dans l’illusion psychologique collective qu’un tel système ne pourrait jamais voir le jour dans le pays épris de liberté qu’est l’Amérique. Malheureusement, comme nous l’avons vu au cours des presque huit décennies qui ont suivi la victoire des alliés en 1945, le fascisme a en effet ressurgi dans une expression plus virulente que quiconque ne l’avait imaginé. Alors que le système financier actuel se dirige vers un effondrement (...) Lire la suite »
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