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Thème : Fascisme/Nazisme/Extrême droite

Les financeurs de Trump derrière l’extrême droite européenne qui cible la révolte des jeunes contre la catastrophe climatique !

Yorgos MITRALIAS

Il est généralement accepté que les vainqueurs des élections européennes du 26 mai ont été l’extrême droite et les Verts. Et il est aussi généralement accepté qu’aux succès des Verts ont contribué grandement les mobilisations sans précédent d’une jeunesse s’inspirant de la combativité et des thèses radicales de la jeune suédoise Greta Thunberg (photo).

En conséquence, il n’est pas surprenant que cette extrême droite choisisse d’attaquer ce qu’elle appelle “le mythe du changement climatique” et surtout, cible de plus en plus son attaque sur la personne de cette Greta Thunberg qui galvanise la jeunesse en Europe et au-delà ! A la tête de la campagne contre Greta, ponctuée de centaines de textes et de photomontages souvent très vulgaires, il y a trois des plus importants partis européens d’extrême droite : Le Rassemblement National français, le AFD allemand et l’UKIP britannique. Et derrière ces partis d’extrême droite et de leur campagne abjecte, deux think tanks climats-sceptiques conservateurs, le EIKE (Institut Européen pour le Climat et l’Énergie) et le CFACT-Europe (Comité pour un Lendemain Créatif), lesquels soutiennent de manière multiforme, et pas seulement avec des « arguments » et des conférences, la négation de la catastrophe climatique par l’extrême droite. L’Institut EIKE, de la bouche de son vice-président, nie (…) Lire la suite »
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Le spectre de la guerre civile hante déjà les États-Unis d’Amérique !

Yorgos MITRALIAS
Pouvez-vous imaginer combien radicalement notre monde pourrait changer si demain une guerre civile allait éclater dans la super-puissance planétaire, les États Unis d’Amérique ? Ne vous empressez pas de sourire en pensant que tout ça n’a rien à voir avec la réalité ou que ça ressemble plutôt à de la science fiction. Ne le faites pas parce que ça a beaucoup à voir tant avec la réalité qu’avec l’actualité étasunienne ! Parce que en plus de Trump qui ne cache pas ses penchants pour la guerre civile, il sont aux États-Unis de plus en plus nombreux ceux de ses amis et de ses ennemis qui voient se rapprocher cette perspective cataclysmique, hier encore impensable... Quelques semaines après que son ancien avocat Michael Cohen – qui est peut être celui qui le connaît mieux que tout autre – eut déclare que Trump n’accepterait jamais une passation de pouvoir pacifique, Trump lui-même allait confirmer l’avertissement de Cohen avec une nouvelle déclaration fort éloquente. Dans une interview (…) Lire la suite »

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Adel TAAMALLI
Le ciel, bas et gris, se reflétait dans une Manche agitée et sombre. Des dizaines d'embarcations de pêcheurs tachetaient l’horizon de points noirs qui dansaient avec le mouvement ondulatoire de l'eau couleur émeraude. Une pluie fine et froide, dans une succession de gouttes très rapprochées les unes des autres, mourait à la verticale sur les personnes accoudées sur les rambardes du pont supérieur du paquebot. Leurs têtes capuchonnées se penchaient en avant comme pour dénoter la lourde tristesse et le profond soulagement que ressentaient ces gens à l’idée de la traversée qu’ils allaient connaître. N'ayant pas encore quitté le port de Ouistreham, Karim frémissait d’impatience dans l’attente du départ du navire de la Brittany Ferries. Respirant à pleins poumons en pensant à toutes les affaires qu’il n’avait eu d’autre choix que de laisser dans ce qui était désormais son ancien studio, il se dit que sa vie, sauvée du venin raciste instillé dans le pays, demeurait son seul trésor. (…) Lire la suite »

Michel Temer : du coup d’État institutionnel à la prison

Jérôme DUVAL

L’ex-président Michel Temer, arrivé au pouvoir au terme d’un coup d’État institutionnel, a été arrêté jeudi 21 mars et placé en détention préventive pour corruption. Il n’y séjournera que quatre jours malgré de graves accusations. Cette arrestation, bienvenue pour le gouvernement Bolsonaro en chute libre dans les sondages, est l’occasion de revenir sur la présidence du chef de l’État le plus impopulaire de l’histoire du Brésil.

Moins de trois mois après avoir quitté le pouvoir, l’ex-président Michel Temer a été arrêté jeudi 21 mars à son domicile à Sao Paulo sur ordre du juge Marcelo Bretas, de même que son collaborateur et ancien ministre des mines et de l’énergie, Moreira Franco. Escortés par des agents de la police fédérale jusqu’à l’aéroport, il a été transféré à Rio de Janeiro et placé en détention préventive. Après avoir siégé durant des décennies à la Chambre des députés, Michel Temer est arrivé au pouvoir en août 2016 suite à la destitution brutale de la présidente Dilma Rousseff. Il fait toujours l’objet d’une dizaine d’enquêtes pour corruption et est soupçonné d’être « le chef d’une organisation criminelle » qui aurait détourné jusqu’à 1,8 milliard de réais (environ 415 millions d’euros), dans le cadre du plus grand scandale de corruption de l’histoire du Brésil, le « Lava Jato » (« Lavage express »). Michel Temer a notamment été arrêté pour avoir perçu un pot-de-vin d’un million de reais en (…) Lire la suite »

“Berlin, 1933” de Daniel Schneidermann, Prix du livre du journalisme 2019

Claire VÉRILHAC

Le Prix du livre du journalisme 2019 des Assises Internationales du Journalisme de Tours a récompensé le livre de journaliste qui a le mieux interrogé le journalisme et sa pratique cette année : “Berlin, 1933” de Daniel Schneidermann. Un beau livre que je recommande à ceux qui s'intéressent à l'Histoire bien sur mais aussi à ceux qui s'interrogent sur la responsabilité des media.

Daniel Schneidermann s'interroge : comment la presse internationale a-t-elle pu ignorer à ce point les dangers de la montée du nazisme ? Si le point de départ est l'élection de Trump, l'arrivée est tout autre. Au diable le point Godwin ! Revoyons comment l'antisémitisme et l'anticommunisme des années 30 ont fait taire les lâches devant les nouvelles les plus effrayantes venant d'Allemagne. Et tirons-en des leçons pour aujourd'hui. "Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d’être mieux armés aujourd’hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?" (notice de l'éditeur le Seuil) Daniel Schneidermann est le fondateur et rédacteur en chef du site Arrêt sur Image qui décrypte l'actualité vue par les media. A lire également : "Berlin 19.... "Berlin 1933" de Daniel S..., par Nicolas Demorand, sur France Inter via "les Crises" Du camp des Milles à Buchenwald, le pire toujours d'actualité ! (Netanyahu (…) Lire la suite »

Quand l’Allemagne, qui refuse de dédommager les Grecs victimes de la Wermacht, verse des pensions aux fascistes espagnols de cette même Wermacht !

Yorgos MITRALIAS
(A l'occasion de la révélation du scandale des pensions que l'Allemagne continue de verser à des étrangers ayant servi le Troisième Reich, nous (ré)publions l'article qui suit, écrit et publié en décembre 2015, en tant que contribution au débat concernant les responsables de l'actuel réveil des pires démons de l'entre deux-guerres.) C’était la deuxième semaine d’octobre passé quand la nouvelle est tombée en Espagne comme une bombe : l’Allemagne paye – encore aujourd’hui (!) – des pensions aux fascistes espagnols qui ont combattu aux côtés de la Wehrmacht à Stalingrad ! À la suite de cette révélation, l’un après l’autre, presque tous les journaux espagnols déterraient des semaines durant le passé douloureux et consacraient nombre d’articles à l’infâme Division Azul (Division Azur) et ses 37 000 volontaires qui, avec la bénédiction du dictateur Franco, se sont trouvés il y a 73-74 ans en Russie pour prêter main forte à l’Allemagne nazie et à sa tentative d’écraser le... bolchevisme (…) Lire la suite »

L’échec du libéralisme et sa mutation vers le fascisme

Olivier CORDEIL
Nous avons pu assister ces derniers temps à des faits d’un intérêt incroyable dans leur clarté. Non pas que ces événements soient extraordinaires, mais bien plutôt en raison de leurs médiocrités, qui en disent long sur l’état du monde dans lequel nous vivons, suite à 40 ans d’idéologie libérale. il faut bien le constater, le libéralisme est un échec économique patent. Un de ces événement est notamment le discours d’Emmanuel Macron, président Français en visite en Égypte, président d’un pays qui est en train de produire des lois contre le droit de manifester, de se regrouper, qui ne sont - il ne faut pas l’oublier - que doléances faîtes au souverain. La présence de casseurs (qui cachent leurs brassards ou pas), ne change en rien au problème. Par contre, ce même individu, qui est loin d’un « Gandhi », mais plus près un dandy, bien qu’il n’a pas le courage du grand homme, pourrait rester modeste, principalement sur les droits de l’Homme. Bien évidement, dans une séquence, ou sous (…) Lire la suite »

Traque des chômeurs, arrestation d’Eric Drouet, l’offensive antisociale nourrit la fascisation macroniste !

Antoine MANESSIS

A quoi sert le fascisme ? A préserver les intérêts du grand capital lorsqu’ils sont menacés par les mouvements des masses populaires, à briser la résistance populaire. Comme les communistes authentiques sont les meilleurs défenseurs des intérêts du travail contre ceux antagoniques du capital, le fascisme est par nature anti-communiste. Ce bref rappel pour expliquer la fascisation (il s’agit d’un processus créant les conditions du fascisme) du pouvoir macroniste : face au mouvement populaire et égalitaire qui a ébranlé l’aristocratie du fric et ses “fondés de pouvoir”, ceux-ci décident d’utiliser à la fois l’enfumage mais aussi la matraque.

L’enfumage consiste à déployer une campagne de propagande massive autour du “grand débat national” voire à organiser un référendum à questions multiples dont les questions et les réponses quelles qu’elles soient ne remettent pas en cause la politique du pouvoir et donnent une illusion, un masque démocratique à la régression sociale et à l’aliénation de la souveraineté du peuple. Ce qui ne signifie pas que nous soyons contre le RIC, dont le principe figure dans le programme du PRCF depuis 2011, mais que nous n’avons aucune illusion sur ce qu’il signifierait en dehors d’une politique de rupture progressiste avec l’UE et avec le pouvoir de plus en plus brutal du grand capital en France. Régression sociale et aliénation de la souveraineté du peuple qui sont la raison d’être de l’ Union Européenne et des pseudos élections européennes qui visent là encore à donner une légitimité démocratique à une entreprise européiste qui est la négation de la démocratie conçue comme le pouvoir du (…) Lire la suite »

Le petit article antifasciste

Jimmy DALLEEDOO

L’élection de Jair Bolsonaro a confirmé que le fascisme progressait dans le monde. Le président Macron a essayé de réhabiliter le maréchal Pétain (serviteur du fascisme) quelques jours après les élections au Brésil, comme par hasard. L’Europe possède aussi ses poulains fascistes : Orban, Le Pen, Salvini, ou Kaczynski, entre autres. Les grands médias du capital ne parlent pas de fascisme, mais de « dégagisme » ou « montée du populisme » : les grands médias via la télévision, la radio ou les journaux sont des armes de déconscientisation massives. Ces élections s’inscrivent dans la continuité d’un processus mené par la classe capitaliste : le capitalisme et le fascisme ne sont pas différents et sont liés comme le maître et son chien. Quelles sont alors les origines du fascisme ? Qu’est-ce que le social-fascisme ?

1- Les bases idéologiques et philosophiques du fascisme Le social-fascisme est une porte d’entrée pour le fascisme : la classe ouvrière et les couches populaires sont ses cibles. La précarité est la conséquence de l’accumulation des richesses par une minorité exploiteuse : processus inévitable dans le mode de production capitaliste. En France, la précarité augmente et la colère populaire devient forte : les « gilets jaunes » sont une amorce. Le danger révolutionnaire progresse inévitablement et la dictature du capital montrera alors ses griffes. Le chien est enragé, il est baveux et prêt à en découdre. Le chien n’attaquera pas sans les ordres de son maître. Le chien enragé attend donc le signal de son maître, le bon moment grâce auquel il pourra réaliser ses désirs les plus sombres. Le maître, comprenez la classe capitaliste, fomentera, préparera, anticipera, ce moment « béni des dieux » au cours duquel il pourra enlever la muselière. La dictature du capital attend simplement (…) Lire la suite »

Conjoncture et extrême droite

Olivier CORDEIL
Les événements politiques du moment ont une cohérence dans leurs continuités et dans leurs structurations sociétales. Cela demande une analyse qui va plus loin qu’un constat superficiel. Que ce soit dans les pays Européens, aux Etats-Unis ou en Amérique latine, l’extrême droite gagne des élections de premières importances et arrive même au pouvoir. Ainsi au Brésil, en Italie, aux EU, en passant par Israël, des électeurs de plus en plus nombreux ou motivés font élire des organisations et des hommes autoritaristes, à la pensée de droite réactionnaire. L’ampleur du phénomène met en évidence une tendance forte. Dans de nombreux pays, les partis libéraux de droite ou venant de la gauche se font évincer au profit d’organisations d’ultra droite et même fascisantes. Cette réalité ressemble à un vieux remake historique post fasciste et nazi d’avant la deuxième guerre mondiale, de la République de Weimar, au très libéral gouvernement centriste en Italie post fasciste. Les crises (…) Lire la suite »