Ce texte est extrait, sous une forme ré-adaptée, de la dernière partie d’un livre d’entretien avec Bernard Friot, coordonné par Amélie Jeammet et Marina Simonin aux éditions La Dispute, à paraître au mois d’octobre. L’emballement des événements récents ne rend pas absurde sa publication avancée.
Tout citoyen qui a fait un service militaire connait l'inutilité de l'armée, outil à transporter la mort et la brutalité, en Afrique ces derniers mois. A saigner le budget de la France par ses vaines agitations ou en tirant sur une noce au Mali. Content d'eux, plutôt que de s'excuser pour un siècle de batailles perdues, des officiers qui se jugent essentiels veulent "nettoyer" les banlieues, ratisser comme au bon vieux temps. Hasard, tous ces signataires d'un appel lancé à Macron, ou presque, sont des militants d'extrême droite.
La répression d’une violence inédite qui s’abat sur les participants à la grève nationale commencée le 28 avril indigne tous les amis de la Colombie et de l’Amérique Latine : les autorités reconnaissent une trentaine de morts ; les ONG des Droits Humains annoncent plusieurs centaines de disparitions, des milliers de blessés, des viols dans les casernes, le vol à grande échelle des téléphones portables, sacs à main et autres pièces d’identité etc.
En 2019, les cathos intégristes se sont écharpés pour une obscure association. Des divisions habituelles de l’extrême droite scolaire sont nées pléthore de nouvelles organisations qui, chacune à leur place, veillent au démantèlement de l’école de la République. Mais au royaume des fachos, certains sont (encore) pires que d’autres...
Le 6 janvier 2021 nous avons été témoins de scènes à Washington qui sont habituellement réservées à des républiques bananières. Ce n’était pas une ultime tentative pour sauver la présidence de Trump, comme certains le pensent, mais c’est le début d’une escalade de la violence et d’une période turbulente de l’histoire des États-Unis. L’analyste politique Marc Vandepitte résume les faits et scrute l’avenir.
Le spectre du totalitarisme, chez Arendt, plane au-dessus de l’histoire réelle et de ses affrontements de classe. Occultant la genèse historique des deux mouvements, cette théorisation ignore l’opposition irréductible entre communisme et nazisme. Elle fait comme si la mystique de la race et l’idéal prolétarien étaient de même nature. Elle passe résolument sous silence la relation structurelle entre nazisme et capitalisme.
L'art de la guerre. La signification politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l'OTAN ont boycotté la résolution qui, sans la nommer, remet principalement en cause l'Ukraine, dont les mouvements néo-nazis ont été et sont utilisés par l'OTAN à des fins stratégiques.
Georges Gastaud et Fadi Kassem, co-secrétaires nationaux du PRCF dans une interview accordée à Initiative Communiste apportent éclairage et propositions dans la situation de crise actuelle.
Karl Marx affirmait : « Le capital abhorre l’absence de profit ou un profit minime, comme la nature a horreur du vide. Que le profit soit convenable, et le capital devient dangereux : 10% d’assurés, et on peut l’employer partout ; 20%, il s’échauffe ; 50%, il est d’une témérité folle ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre, même au risque de la potence. Quand le désordre et la discorde portent profit, il les encourage tous deux ; pour preuve la contrebande et la traite des nègres » (Le Capital tome 3). Alors pourquoi les forces du capital ne prendraient-elles pas le contrôle de nos existences via le confinement, les règles sanitaires sous couvert de la Covid-19 ? Pourquoi elle le ferait ? Eh bien…
Ce matin du mercredi 7 octobre 2020, ma radio est comme souvent branchée sur France Inter. Chronique politique de Monsieur Thomas Legrand.