Dans 2 semaines environ, auront lieu les élections européennes. Pour les peuples et les travailleurs, l’Union européenne (UE) est au coeur d’une crise profonde et leur divorce avec celle-ci est largement consommé. Le 16 mai à Montauban dans une réunion de militants de la CGT en Tarn et Garonne, Jean-Pierre Page a dans une intervention évoqué l'Union Européenne, l'extrême droite et la fascisation, le nouveau rapport des forces international.
L’homme a dû comparaitre plusieurs fois devant un tribunal néerlandais pour incitation à la haine et à la discrimination, mais a été acquitté à chaque fois. Pendant les dernières dix années, deux de ses visites provocatrices « contre l’islamisation », sous le nom de « Islam safari », à la commune de Molenbeek à Bruxelles ont été interdites par les bourgmestres. Même refus d’entrée en Grande-Bretagne et en Suisse, où il voulait présenter son film contre l’Islam « Fitna ». Aujourd’hui, ce même Geert Wilders et son parti d’extrême droite PVV (le Parti pour la Liberté) viennent d’obtenir 37 sièges lors des élections du 22 novembre aux Pays-Bas. Le PVV devient ainsi le premier parti en nombre de sièges au niveau national. Dans 250 des 342 communes néerlandaises, le parti est le plus fort, ainsi que dans des villes comme Apeldoorn, La Haye ou Rotterdam.
Avant de distinguer entre " césarisme progressif " et " césarisme régressif " [1], avec une référence implicite à l’Union soviétique d’une part et aux régimes nazis-fascistes d’autre part, Antonio Gramsci avait un temps expliqué que le phénomène de l’inflexion autoritaire d’un gouvernement susceptible de connaître une intervention massive de "l’élément militaire dans la vie de l’État" [2], constitue le résultat non pas de l’arbitraire subjectif d’un seul despote, mais d’une condition objective qui voit les forces sociales en lutte tendre à s’équilibrer.
Pendant la guerre froide et surtout après 1991, trop peu de gens se sont posé la question : De quel sang cette abondance et cette “liberté” sont-elles issues ?
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Il ne faut assurément pas avoir tous ses neurones en état de marche pour adhérer aux thèses débiles et haineuses des fascistes zemmouristes ou lepenistes. Preuve en est donnée par les demeurés qui se répandent en pleurnicheries sur les réseaux après avoir reçu en Bretagne l’accueil qu’ils méritent.