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Thème : Fascisme/Nazisme/Extrême droite

La formule du grand capital : µ - φ = fascisme

Paulo CORREIA
µ - φ = fascisme : Ceci est la formule du grand capital appliquée en France, le pays du Peuple qui a su prendre la Bastille, écrire la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et de la devise « Liberté Égalité Fraternité ». Micron (µ – lettre grecque utilisé comme unité de mesure et qui vaut un millionième de mètre) a été élu avec le slogan « ni de gauche, ni de droite ». Nous avons vu le résultat de ses propos : aujourd’hui, lui et son gouvernement sont accusés par le Peuple d’être « ni de gauche, ni de gauche ». Un gars qui, le jour de son investiture, a défilé debout sur un char militarisé et qui dès son arrivée à l’Élysée a pulvérisé l’ISF – impôt sur la fortune –, cassé le Code du Travail, augmenté la CSG – contribution générale généralisée – et réduit les APL – aide personnalisée au logement –, même celles des étudiants. Sa feuille de route a été rédigée depuis longue date, dans les bureaux du MEDEF – l’organisation patronale française –, ce qui explique la célérité (…) Lire la suite »

Lettre ouverte au « canard sans tête » et à la « médiacratie sans neurones ». Le coup d’Etat continue…

Fabrice AUBERT
La chasse au scoop : Décidemment, la machine médiatique, première peau du système, s’emballe. Elle veut tellement protéger un système en déroute économique, sociale et politique, qu’elle en vient à pratiquer la « délation individuelle systémique », digne du régime de Vichy. Après avoir dénoncé les « colères » pourtant légitimes de Mélenchon face au « coup de force » perpétré contre 15 familles traitées comme terroristes sur simple demande du procureur, procureur, répétons-le, n’étant pas la justice indépendante, mais l’expression du gouvernement, voilà que le « Canard sans tête » dénonce un « scandale » dont, là aussi, le fondement juridique n’existe pas [1]. La rénovation d’un logement avec aide d’Etat : Le couple Corbière, déjà chassé de son logement, pour cause d’incompatibilité légale (HLM) [2] se met en conformité avec la loi, rien que la loi et achète, donc s’endette, pour une maison dans le 93, pas à Neuilly. Celle-ci, fatiguée par l’usure du temps, prends de plus feu, (…) Lire la suite »
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La renaissance du fascisme sous une forme moderne

John PILGER
Le fascisme est considéré comme de l’histoire ancienne, comme dans ces vieux films tremblotants de chemises noires marchant au pas, leur criminalité aussi terrifiante qu’évidente. Et pourtant dans nos sociétés libérales, alors même que des élites va-t-en guerre nous poussent au devoir de mémoire, le danger grandissant d’une forme moderne du fascisme est ignoré. Car c’est leur fascisme. « Déclencher une guerre d’agression.., ont déclaré les juges du tribunal de Nuremberg en 1946, est non seulement un crime international mais de plus le pire crime international car, par rapport aux autres crimes de guerre, il contient en lui toute la malfaisance des autres crime de guerre réunis. » Si les nazis n’avaient pas envahi l’Europe, Auschwitz et l’holocauste ne se seraient jamais produits. Si les États Unis et leurs alliés n’avaient pas commencé leur guerre d’agression en Irak en 2003, près d’un million de personnes seraient encore en vie aujourd’hui et l’État islamique ne serait pas en (…) Lire la suite »

Brésil : fascisme ou progrès ? L’heure du choix

RÉPUBLIQUE SOCIALE

L’heure est grave. Avec plus de 46% des votes du premier tour, Bolsonaro est en position de force pour remporter les élections générales lors du second tour, qui se déroulera le 27 octobre prochain.

Ce candidat de l’oligarchie, d’extrême-droite, a su attirer vers lui un grand nombre d’électeurs soucieux et attentifs de la thématique de la sécurité évoquée par le candidat du Parti social-libéral et soutenue par une multitude de partis de droite. Ce nostalgique de la dictature militaire qui a gouverné le Brésil pendant plus de vingt ans entre 1964 et 1985 (Brésil : la nostalgie de la dictature) n’a pas caché son intention de donner une place plus importante aux militaires. Ses propos ont de quoi inquiéter et préoccuper, surtout lorsqu’il déclare que : « l’erreur de la dictature a été de torturer sans tuer ». C’était en 2016 à la radio brésilienne, et il semble que ses militants n’hésitent pas à s’inscrire dans la même perspective que lui. En témoignent les nombreuses violences perpétrées par certains à l’encontre des militants de gauche du Brésil après le résultat des élections. Avec 46,03 % des voix, Jair Bolsonaro devance de plus de 17 points le candidat de la gauche, (…) Lire la suite »

Le visage hideux de la bourgeoisie en temps de crise (Acte II)

Mohamed BELAALI
Donald Trump,Viktor Orban, Matteo Salvini, Heinz-Christian Strache... ne sont que les visages hideux de la bourgeoisie en temps de crise. Tant que le capitalisme n'a pas été détruit, il continuera à produire des monstres comme il l'a prouvé à travers son histoire. Car ce système se caractérise par sa grande capacité à surmonter ses contradictions. Mais de crise en crise, il devient un immense obstacle au développement de la production et menace l’existence même de la société bourgeoise. L’unité et la lutte de tous les prolétaires, de tous les exploités et de tous les opprimés restent vitales pour hâter la disparition d’un système ennemi de l’homme et de la nature. Chaque crise économique engendre son propre pouvoir politique, un pouvoir capable de s'adapter, d'une manière ou d'une autre, à la nouvelle situation. La crise doit, coûte que coûte, être surmontée. Nationalisme, fascisme, nazisme, franquisme, extrême droite, néofascisme… toutes ces formes politiques de la domination (…) Lire la suite »

Retour sur la question des relations Tibet-Allemagne nazie (5ème et dernière partie : les cercles dirigeants tibétains complices des puissances de l’Axe)

Albert ETTINGER

Les tibétologues Blondeau, Buffetrille, Robin et Stoddard ont-elles raison quand elles clament haut et fort qu’ « il n'y eut jamais de contact officiel entre le gouvernement tibétain et les nazis » et quand elles affirment sans sourciller que « la connexion entre le Tibet et les nazis » n’est qu’un « mythe » ? (1) Nous allons montrer dans cette cinquième partie… - que les relations entre l’élite tibétaine et le Reich étaient réelles et fort amicales ; - qu’elles pouvaient se fonder sur des sympathies politiques et des intérêts communs ; - que pendant la Seconde guerre mondiale, les nazis projetaient d’attaquer les Britanniques en Inde du Nord à partir du Tibet et avec son aide ; - enfin, que le Tibet garda une soi-disant « neutralité » qui servit en fait les impérialistes japonais, les principaux alliés d’Hitler, dans leur tentative de conquérir et d’asservir la Chine.

L’accueil de l’expédition SS par le gouvernement de Lhassa Comme Isrun Engelhardt le souligne – pour une fois à bon escient – l’expédition SS au Tibet ne fut ni un exploit sportif remarquable, ni une aventure particulièrement dangereuse. Ce qui est remarquable en revanche, c’est qu’elle « fut invitée officiellement par le gouvernement tibétain – une petite sensation, vu la politique totalement hostile du gouvernement tibétain à l’égard de voyageurs étrangers au cours des années trente du 20ème siècle. » (2) Mais ce n’est pas la seule chose de sensationnel. Le temps du séjour de l’expédition au Tibet, plus de six mois, l’est tout autant ; et l’accueil tout à fait exceptionnel que le gouvernement tibétain réserva à ses hôtes SS l’est plus encore. Invités à d’innombrables et interminables banquets, reçus par tous les aristocrates influents de Lhassa, ils sont autorisés à parcourir le pays aux frais des Tibétains (en usant, à l’instar des officiels tibétains, du droit à l’ula, la (…) Lire la suite »

Lettre à un ami étranger (Sinistra in Rete)

Moreno PASQUINELLI
Cher ami, Tu me dis que, dans ton pays, il y a une campagne massive tendant à faire croire qu'ici le fascisme avance, que Salvini serait même le nouveau Mussolini. Tu m'écris que la plus grande partie des intellectuels de gauche et d'extrême-gauche en arrivent même, dans leur rejet de toute forme de nationalisme, à défendre cette Union Européenne, considérée comme un frein ou un katéchon [une digue] contre la barbarie souverainiste et "rouge-brune". Tu me demandes donc où en sont vraiment les choses en Italie. Je vais essayer de te répondre, en espérant que ce que j'écris te sera utile. Je veux être franc, et avant tout en ce qui concerne les intellectuels de gauche. Ici, chez nous, ils occupent déjà, pour une majorité d'entre eux, la première ligne du front ennemi. Ils n'attaquent pas seulement le nationalisme de caractère fascistoïde, mais avant tout la gauche patriotique, constitutionnelle et souverainiste. Il y a une parfaite harmonie dans les programmes entre la (…) Lire la suite »
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« Il y a un contre-pouvoir qui existe à l’échelle mondiale tant que le peuple palestinien résistera »

Peter MERTENS
Mohsen Abdelmoumen : Que pensez-vous du retour en force des mouvements populistes et néo-nazis en Europe en général et en Belgique en particulier ? Peter Mertens : Après la crise de surproduction de 1973 et la bulle financière qui a éclaté en 2008 par les banques et par les spéculateurs, on savait très bien que le monde ne pouvait prendre que deux directions, soit le camp de l’establishment même et donc de l’élite qui voulait aller encore plus loin et qui voulait installer un capitalisme sans limite, c’est-à-dire sans contre-pouvoirs, sans syndicats, sans parti communiste, sans alternatives, en éliminant l’idée même d’alternative, de syndicats et de mouvements ouvriers organisés, et installer une sorte d’oligarchie, c’est-à-dire une dictature du capital ouverte. D’un autre côté, on voit aussi que le mouvement alternatif, c’est-à-dire le mouvement ouvrier et les forces communistes, les forces marxistes, sont en train de chercher leur voie pour se remobiliser et remobiliser la (…) Lire la suite »

Allemagne, Suède, revoilà l’extrême-droite

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Depuis plusieurs années maintenant les mouvements et partis d’extrême-droite connaissent une résurgence dans toute l’Europe. Surfant sur les politiques ultralibérales, qui ont conduit des millions de personnes à la pauvreté, et profitant aussi de la situation migratoire, ces partis voient leur scores électoraux grimper en flèche. Certains sont d’ores et déjà au pouvoir disposant d’une large majorité, ou bien ayant des Ministères importants dans des gouvernements de coalition avec les partis de droite. Italie, Hongrie, Autriche, Bulgarie, Finlande, Slovaquie, Pologne, les exemples se multiplient.

Certes tous n’ont pas le même visage, et ne s’apprécient d’ailleurs pas nécessairement, mais ces mouvements obligent à se questionner et à trouver les bonnes réponses. Les politiques austéritaires et ultralibérales en sont une. C’est sur ce terreau de la pauvreté que l’extrême-droite fait son lit et progresse inexorablement. De nombreux articles ont déjà été consacrés à l’Italie, à la Hongrie où à l’Autriche, aussi j’évoquerai deux sujets qui ont, récemment, marqué l’actualité. D’une part les élections suédoises, d’autres part les manifestations d’extrême-droite qui ont eu lieu en Allemagne sous forme de chasse aux migrants. Mais simplement pour montrer à ceux qui penseraient que l’extrême-droite prône les droits des travailleurs, l’Autriche, par la voix de son gouvernement alliant droite et extrême-droite vient, au mois de juillet dernier, de voter une loi augmentant la durée maximale légale du temps de travail. Si la norme reste la journée de huit heures, et la semaine de (…) Lire la suite »

Où sont passés tous les nazis ? (Counterpunch)

CJ HOPKINS
Il semble donc qu'Antifa a fait si peur à l'armée des nazis enhardis de Trump qu’ils se sont terrés dans leurs trous, ou du moins c'est l’interprétation que donne la Résistance des bizarres événements de dimanche dernier. Au cas où vous ne seriez pas au courant, voilà ce qui s’est passé : des milliers de manifestants 'antifascistes' sont descendus dans les rues de la capitale pour empêcher vingt ou trente idiots racistes de se rassembler sur la place Lafayette et crier des slogans racistes les uns aux autres (ou pour les tabasser). L'organisateur de ce fiasco ridicule (je parle du fiasco raciste, pas de la contre-manifestation) était le même idiot raciste, avide d’attention publique, qui avait organisé l’événement initial, 'Unite the Right', à Charlottesville en 2017. Pendant ce week-end, comme vous le savez, un suprémaciste blanc a foncé dans la foule des manifestants avec sa voiture et tué une femme, de nombreuses autres personnes ont été agressées, et quelques centaines de (…) Lire la suite »