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Fascisation : de la tenaille objective à la fusion assumée ?

Par Georges Gastaud, auteur de Marxisme et universalisme, Delga, 2017

Traçant une ligne infranchissable entre eux-mêmes et tous les individus et organisations qui flirtent de près ou de loin avec l’extrême droite, les militants franchement communistes et 100% antifascistes du PRCF rejettent sans appel tous ceux qui banalisent le parti des Le Pen, cette pointe avancée de la fascisation du pays. Pour autant, à l’occasion du second tour de la présidentielle, le PRCF a refusé de céder au chantage du PS, des dirigeants de la plupart des confédérations, CGT comprise, du PCF-PGE et de certaines fractions égarées de « l’extrême gauche » : ces maîtres de vertu sommaient alors le « camp progressiste » de voter Macron pour, censément, « faire barrage » à la fascisation, opportunément réduite à sa partie la plus visible, la lepénisation. Or celle-ci est un aspect d’un phénomène bien plus général, dont le socle continental est la très dictatoriale « construction » euro-atlantique, cette machine à criminaliser les partis communistes, à recycler les nostalgiques du Troisième Reich, à inscrire totalement l’Europe des 27 en général et la France macroniste en particulier dans la marche impérialiste aux guerres potentiellement mondiales contre l’Iran, la Russie, et les ultimes Etats laïques du Proche-Orient.

Le bien-fondé de l’abstention électorale du PRCF en mai 2017 apparaît désormais de manière éclatante : la « construction européenne » n’est pas plus un « barrage internationaliste à l’ultra-droite » que le vote Macron n’a jamais pu faire rempart, fût-ce faiblement, à la fascisation du pays. En réalité, la belle Europe « sociale, démocratique et pacifique » dont rêvent les yeux ouverts (et les subventions européennes plein leurs coffres...) le Parti de la Gauche Européenne et la Confédération des Syndicats Européens, intervient structurellement comme l’état-major de l’euro-maccarthysme, comme une machine à blanchir l’ultra-droite, comme un « partenaire stratégique » revendiqué de l’OTAN qui planifie avec elle le nouveau Drang nach Osten de l’offensive antirusse.

Quant à Macron, loin de combattre l’euro-fascisation, il a déjà franchi un nouveau seuil, avec son lugubre ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, dans la politique franchement liberticide qui avait déjà connu deux bonds qualitatifs successifs avec les méthodes... frontales et insoucieuses d’Etat de droit de Nicolas Sarkozy, puis de Manuel Valls : rappelons que ce grand patriote [1] républicain a été le premier chef de gouvernement de l’après-guerre à tenter d’interdire une manifestation nationale inter-confédérale convoquée par la CGT, par SUD, par la FSU et par Force ouvrière...

Une sinistre « nouveauté » vient désormais s’ajouter à ce tableau déjà passablement brunâtre. Pour bien l’appréhender, il faut d’abord rappeler ce que le PRCF a signalé depuis longtemps : l’existence d’une « tenaille politique » nationale et internationale broyant les peuples en général et le peuple français en particulier dans un étau à deux mâchoires :

d’un côté, l’aile fanatiquement euro-atlantique de la grande bourgeoisie, adepte de la marche forcée vers l’Europe fédérale (« défense européenne », « souveraineté européenne », « gouvernement de l’euro »), du « devoir d’ingérence » impérialiste (en Ukraine, en Syrie, en Libye, l’Occident néocolonial choisit ses « régimes » et frappe quand il veut en contournant l’O.N.U...) et du « Pacte transatlantique » en construction (« TAFTA », « CETA », avec en toile de fond culturel et linguistique, le basculement en cours des pays européens au tout-anglais managérial...),

de l’autre côté, l’aile « nationaliste », xénophobe, néo-cléricale, « tradi » qui, sans jamais contester l’UE-OTAN dans son principe, cible surtout les couches sociales précarisées par l’euro-mondialisation, cultivant à cette fin des thématiques violemment anti-immigrés, patriarcales, néo-cléricales et surtout, antimusulmanes. Au niveau mondial, le chef de file du premier courant est le clan Clinton ; Trump est la figure de proue hideuse du second clan oligarchique, mais ces deux équipes convergent dans l’« unilatéralisme » belliqueux et irresponsable. Quant au tandem Macron-Le Pen, il reproduit les deux pièces de l’étau à l’échelle de l’Hexagone [2]. Or, ce qu’on observe de plus en plus désormais, c’est un début de fusionnement des deux parties de la tenaille par un double mouvement qui tient du chassé-croisé politique et qui est aisément observable aux échelles européenne et hexagonale :

A l’échelle européenne, l’UE, qui avait fait la grosse voix au début des années 2000 quand le néonazi Jorg Hayder s’était approché du gouvernement autrichien, ne pipe plus mot, sinon pour la forme, contre les régimes fascisants d’Orban (Hongrie), de Kaczynski (Pologne), et moins encore contre le nouveau gouvernement de Vienne (les postes régaliens sont désormais accaparés par des néonazis au pays natal d’Adolf Hitler !). L’UE-OTAN n’a pas davantage scrupule à collaborer avec Riga, Vilnius et Tallinn [3], sans parler de l’extrême tendresse de l’UE/OTAN pour l’Ukrainien Porochenko, dont le « parlement », épuré des communistes (le PC Ukrainien a été interdit), est présidé, dans l’indifférence générale, par le fondateur du... Parti national-socialiste ukrainien. Mais comment l’UE protesterait-elle contre la fascisation galopante de l’Est européen alors que, sur sommation officielle de l’UE, Alexis Tsipras lamine le droit de grève en Grèce ? Symétriquement à cette fascisation (de moins en moins) rampante de l’UE, aucun des régimes « nationalistes » de l’Est européen, et moins encore le gouvernement autrichien truffé de nostalgiques d’Adolf, ne remettent en cause l’appartenance à l’UE, à l’OTAN ou à (l’entrée future dans) l’euro de Budapest, Varsovie, Bucarest, Sofia, Vilnius, Zagreb, etc. : ce donnant-donnant entre dirigeants euro-atlantistes et « eurosceptiques » de droite prend sous nos yeux la forme émergente d’une Grande Europe blanche, pseudo-« chrétienne », grossièrement russophobe, anti-ouvrière, antisyndicale et, bien sur, anticommuniste, en un mot une Europe libéral-fascisante, que symbolisent déjà, par leurs actes liberticides et discriminatoires, les dirigeants de la Flandre (ex- ?)belge, les racistes de la Lega italienne, sans oublier le gouvernement de Rajoy qui traque les élus catalans comme aux temps bénis du franquisme...

b) Un chassé-croisé politico-idéologique analogue se déploie en France : tancés par le grand patronat, Marine et Marion Le Pen se gardent désormais de mettre en cause, fût-ce pour la frime, l’appartenance de la France à l’euro, faute de quoi elles perdraient aussitôt tout appui – on l’a vu entre les deux tours de la présidentielle – dans la grande bourgeoisie « française » ; symétriquement à ce bougé du rassemblement « national », l’ « internationaliste » Macron durcit la loi contre les migrants et couvre d’incroyables exactions policières à Calais ; il fait tout, par Guillaume Pépy interposé, pour briser la grève cheminots ; il investit militairement la ZAD de NDDL ; il fait dégager les AG étudiantes à la matraque ; il grave l’état d’urgence dans la loi ordinaire, contourne le Parlement à coups d’ordonnances et clique comme jamais la Toile au nom de la chasse aux « fake news » [4]. Plus d’une fois ces derniers temps, on a vu les nervis fascistes cagoulés envahir les premiers les facultés occupées (parfois avec la complicité de tel doyen « politiquement correct »), la « police républicaine », comme Renaud Séchan et Charlie-Hebdo nous ont accoutumés à le dire, accourant ensuite pour finir le sale boulot. Ne parlons pas de la récente occupation de notre frontière alpine par des fascistes européens, les troupes régulières de Gerard Collomb n’arrivant qu’après-coup pour investir militairement ladite frontière et renvoyer dos à dos les euro-fascistes et les militants antifascistes qui affrontaient sur place les nazillons, faute de voir l’Etat « républicain » jouer son rôle élémentaire...

Une raison majeure du fusionnement tendanciel des deux mâchoires de l’euro- et de la franco-fascisation est la crise aiguë de la « construction » européenne. Celle-ci est de plus en plus rejetée par les peuples [5] sans qu’ait encore émergé une alternative de gauche 100% anti-UE. Ce mécontentement populaire de masse, que traduit la litote journalistique « l’Europe ne fait plus rêver », provoque la coagulation des forces euro-réactionnaires préventivement arc-boutées pour faire à la colère populaire montante [6]. Certes, ce fusionnement ne va pas sans contradictions secondaires au sein du camp oligarchique, car les publics socioculturels que ciblent respectivement les euro-atlantes traditionnels et les eurosceptiques de droite sont subjectivement fort éloignés les uns des autres : le premier public – dominé par la « bourgeoisie bohème » des métropoles (les fameux « bobos ») –, se dit « internationaliste » et méprise copieusement les « nations » souveraines ; déclassés par le dé-tricotage maastrichtien, relégués à la périphérie abandonnée des « euro-métropoles » et reniés par la gauche établie, le second public se veut « patriote » alors même que les Le Pen, Wauquiez et Cie dévoient aisément ce patriotisme sans contenu de classe vers la xénophobie d’Etat, le mépris du « fonctionnaire privilégié » (sic), du « chômeur assisté » (sic) et surtout, vers la haine du « musulman » pauvre. L’ignoble appel récemment lancé par Val, Sarkozy et Valls pour amalgamer l’antisémitisme à l’antisionisme de la gauche anticoloniale pourrait bien avoir pour principal but hégémonique (au sens que Gramsci a donné à ce mot) d’arrimer l’un à l’autre les deux blocs idéologico-culturels décrits ci-dessus en leur désignant pour ennemis communs, à l’étranger, le Russe, le Palestinien et l’Iranien, et en France, le militant « rouge », l’insoumis et l’immigré « musulman » d’avance suspect de « radicalisation » [7]. Cet appel est d’autant plus infect qu’il retourne à des fins fascisantes un signifiant traditionnel de la gauche antifasciste : avec l’aide de la social-démocratie, la droite issue du camp antidreyfusard voudrait dévoyer l’engagement constant de la gauche dreyfusiste contre l’horreur antisémite de manière à aggraver la communautarisation de la République. Et pour faire diversion au passage à l’affrontement de classes en cours entre Macron-Thatcher et le mouvement populaire en lutte (cheminots, étudiants, etc.) sans la moindre considération de « races », de « communautés » ou de religions...

Les deux mâchoires de la tenaille euro-fascisante tendent ainsi à fusionner pour forger un seul et même estoc politique tourné contre le mouvement populaire (printemps 2018 en France), contre la Russie (Ukraine) et l’Iran, contre les vrais communistes [8] de toute l’Europe, tout en justifiant la militarisation éperdue de l’économie européenne (objectif fixé par l’OTAN : atteindre partout 2% du PIB par pays pour abonder la course aux armements antirausse). Plusieurs conclusions découlent alors de ce constat, que cent autres données pourraient corroborer :

il devient indécent d’occulter cette fascisation de l’UE et de la France que tant de prétendus « marxistes » (qui ne verraient pas un éléphant bleu-brun dans un couloir !) s’évertuent à nier, soit qu’ils réduisent la fascisation à la lepénisation, soit qu’ils identifient fallacieusement fascisation et fascisme : comme si Dimitrov et Thorez (PCF) n’avaient pas lumineusement montré, lors du 7ème congrès de l’Internationale communiste (1935) que la fascisation, ce processus de dégénérescence immanent à la démocratie bourgeoise, précède toujours et permet, le moment venu, et si l’aiguisement des crises capitalistes le nécessite, l’émergence du fascisme proprement dit, cette dictature terroriste du grand capital qui finit par liquider dans le sang – y compris dans celui des anticommunistes « de gauche » ! – la démocratie bourgeoise elle-même ; l’euro-maccarthysme actuel, qui criminalise le communisme historique tout en banalisant le fascisme – ce meilleur élève toutes catégories de la classe antisoviétique –, est le socle idéologique actuel de la fascisation et du nouveau bloc hégémonique anti-Stalingrad qui s’édifie, au moins depuis 1989, sur le plan continental. On mesure l’écrasante responsabilité historique qu’ont prise à cet égard les idéologues de la fausse gauche – et les manuels d’histoire étudiés dans nos classes ! – qui assimilent sous le nom de « totalitarismes » le Reich exterminateur à son principal vainqueur – et notre principal libérateur aux dires de Charles De Gaulle ! –, le pays de Stalingrad.

L’opposition binaire « Macron/FN » (ou demain, Macron-Juppé contre Le Pen/Wauquiez) ressemble de plus en plus à un théâtre d’ombres. D’abord parce qu’en l’absence d’une grande alternative progressiste anti-UE qui tarde à se former, la politique macroniste ne peut que relancer le FN et ses pseudopodes, de Dupont-Aignan à Florian Philippot. Ensuite parce qu’entre le FN et le pouvoir macroniste, que relient l’un à l’autre les multiples passerelles LR qui courent des « juppéistes » aux néo-versaillais Wauquiez-Ciotti, le principal point d’accord sera toujours la mise au pas brutale de la classe ouvrière, cheminots en tête, de la jeunesse populaire et des travailleurs immigrés – qu’il faut intimider sans trêve pour affaiblir et diviser la classe laborieuse. Ceux qui, au nom parfois d’un « marxisme » de parade ou d’un « antiracisme » superficiel, ont légitimé Macron en appelant à l’élire au second tour, s’honoreraient donc en publiant une autocritique qui aiderait grandement les travailleurs en lutte à saisir la nature de classe antisociale, antinationale, fascisante et belliciste du pouvoir macédonien. Comment en effet faire voter Macron le 6 mai, comme l’a hélas fait Philippe Martinez, et l’affronter trois mois plus tard dans la rue quand, fort de son mandat de casse euro-patronal, ce mandataire de la haute finance lance sa guerre-éclair contre le Code du travail, le baccalauréat national, les retraites par répartition, les services et les statuts publics ?

Il urge de rompre la sous-tenaille politique qui, à la gauche de la gauche, reproduit l’étau mondial, européen et hexagonal que nous avons décrit ci-dessus : pour, prétendent-ils, relayer politiquement le mouvement populaire, en fait pour isoler les partisans du Frexit progressiste et mettre chemin faisant la France insoumise sur la défensive, on voit les états-majors du PCF-PGE, d’Ensemble, du NPA, de Générations, tenter de ressusciter l’union des gauches européistes en occultant le débat de fond sur l’UE[9], donc en « sanctuarisant » la « mâchoire » euro-atlantique du dispositif oligarchique. D’autres militants issus du camp progressiste croient à l’inverse plus « radical » de courtiser les souverainistes de droite. Certains de ces « progressistes » égarés ont même cru bon, entre les deux tours de la présidentielle, de présenter le FN comme un « moindre mal » : énorme danger de perversion rouge-brune du mouvement populaire, voire de doriotisation de son aile la plus anti-européiste.

La seule proposition de salut public qui finit par émerger, dans une conjoncture où le mouvement populaire et la nation indépendante jouent leur leur va-tout, est donc celle qu’avance le PRCF : celle d’un Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Pacifique, Populaire et Ecologiste (F.R.A.P.P.P.E.). Isolant l’oligarchie et associant les couches moyennes au monde du travail sous la houlette de ce dernier, ce regroupement à vocation majoritaire viserait clairement un Frexit progressiste, antifasciste et internationaliste, une sortie par la gauche de l’UE-euro-OTAN, une dé-légitimation radicale de Macron-MEDEF, un refus démocratique radical de cette 5ème « République » inféodée à Merkel et à l’Oncle Sam (ce qui implique de viser rien moins qu’une « reconstitution » de la République française), une opposition catégorique aux guerres impérialistes et néocoloniales impliquant la « France » officielle ; tout cela dans le but de percuter l’extrême droite, de briser la communautarisation multimodale en marche de la République [10], de stopper la macro-américanisation de notre culture et de notre langue, de déployer une démocratie populaire radicalement neuve (y compris à l’entreprise), de nationaliser les banque, le CAC-40 et les entreprises stratégiques, de reconstruire le « produire en France » industriel et agricole, de réparer les services publics et la protection sociale dépecées par Maastricht, de déployer des coopérations transcontinentales tous azimuts, de sortir la France de l’OTAN : bref, de « mettre le monde du travail au centre de la vie nationale » comme y invitait le CNR dans son programme Les Jours heureux. Et, chemin faisant, de rouvrir concrètement, non par des incantations « révolutionnaires » mais dans le droit fil du rassemblement populaire majoritaire, la voie du socialisme à notre pays.

C’est dans cet esprit que le PRCF proposera une initiative unitaire à l’approche du 29 mai prochain, anniversaire du Non honteusement bafoué du peuple français à la constitution supranationale et néolibérale.

[1] Qui se rêve déjà en futur maire de Barcelone. Qu’importe le pays pourvu qu’on ait le pouvoir...

[2] Nous disons hexagonal et non française tant ces courants sont diversement engagés dans le démontage et/ou le discrédit de la nation républicaine issue de l’An II. Portés par la haine de classe, ils communient dans l’anti-jacobinisme et, naturellement, dans l’antibolchevisme.

[3] Ces capitales sont dominées par des courants grossièrement russophobes, anticommunistes, voire nostalgiques des Waffen-SS baltes.

[4] Comme si la principale source de désinformation (justification des frappes illégales en Syrie, mise au ban des cheminots, déformation du mouvement étudiant, criminalisation des zadistes, présentation totalement partiale de Cuba et du Venezuela, absence totale de mise en cause de Macron sur ses forfaitures caractérisées (viol répété de l’article II-a de la Constitution faisant du français « la langue de la République », de l’article II de la loi laïque de 1905 (qui interdit bien évidemment à un chef de l’Etat de discourir devant le synode pour dicter aux évêques leur comportement politique à venir...), agression anti-syrienne non précédée d’une déclaration de guerre soumise au parlement...) n’était pas aujourd’hui au quotidien les... grands médias privés et d’Etat !

[5] On pense au Brexit, mais aussi à un éventuel Frexit puisque Macron, interviewé par la BBC lors de son voyage outre Manche a répond « certes » au journaliste qui lui demandait s’il ne craignait pas que le peuple français ne se prononçât pour le frexit à l’occasion d’un éventuel référendum sur l’UE.

[6] L’oligarchie sait davantage, elle, ce qu’est le tous ensemble en même temps que ne le savent certains syndicats qui refusent d’organiser la convergence des luttes contre l’UE, c’est-à-dire contre le chef d’orchestre continental de la casse sociale !

[7] Avec en prime l’appel totalement anti-laïque à purger le texte du Coran... Qu’on est loin du mot de Victor Hugo définissant la laïcité comme « l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle »...

[8] Sans aucune campagne de masse du PGE et de son antenne française, le PCF ; sans doute sont-ils ravis de voir les gouvernants de l’Est s’acharner sur de supposés partis « staliniens » ?

[9] Raison pour laquelle le PRCF n’a pas signé cet appel, bien qu’il appelle à réussir le 5 mai sur des bases plurielles.

[10] Euro-régionalismes, replis religieux divers et variés, néo-cléricalisme, toutes les nouvelles féodalités destructives que promeut objectivement le « pacte girondin » cher à Macron.

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