30 juin 2012
Bill VAN AUKEN
La rubrique écrite par Jimmy Carter, le 39ème président des Etats-Unis, et publiée lundi dans le New York Times, constitue une condamnation exceptionnelle du gouvernement Obama, de sa pratique de l'assassinat, de ses violations criminelles du droit international et de la constitution américaine.
Dans sa rubrique intitulée « Un bilan cruel et inhabituel » Carter écrit : « Les révélations selon lesquelles des responsables de haut niveau ciblent des gens pour être assassinés à l'étranger, dont des citoyens américains, ne sont que la plus récente et inquiétante preuve de l'ampleur donnée à la violation des droits de l'Homme par notre pays. »
Faisant allusion aux dispositions tristement fameuses de la Loi d'autorisation de la Défense nationale (National Defense Authorization Act, NDAA), promulguée le 31 décembre de l'année dernière par Obama, Carter écrit : « Une récente loi a rendu légal le droit du président de détenir indéfiniment une personne parce qu'elle est soupçonnée (…) Lire la suite »
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12 juin 2012
Réflexions du compañero Fidel
Fidel CASTRO
Sous le titre de « L'assassin en chef », un site internet affirmait le 7 juin 2012 : « …ils éliront non seulement un président des États-Unis, mais encore un assassin en chef ».
« Un long article du New York Times signé de Jo Becker et de Scott Shane, "Secret "Kill List' Proves a Test of Obama's Principles and Will" (« Une liste secrète "Bon à tuer" teste les principes et la volonté d'Obama ») a permis de savoir que le président passait une quantité d'heures surprenante à superviser la "désignation" de prétendus terroristes qui seront assassinés dans le cadre du programme de drones [avion sans pilote télécommandé] qu'il a hérité du président George W. Bush et qu'il a élargi exponentiellement. »
« L'article relatif à notre président-guerrier… se concentre sur les dilemmes d'un homme qui, comme nous le savons maintenant, a approuvé et supervisé la croissance d'un programme basé sur une "liste d'assassinats" et fonctionnant largement au Yémen, en Somalie et en (…) Lire la suite »
30 mai 2012
Contre-portrait pour sortir de l’idolâtrie
Guillaume DE ROUVILLE
Frantz Fanon dirait de lui qu'il a la peau noire et le masque blanc, on pourrait ajouter qu'il sert bien l'oligarchie qui l'a porté au pouvoir en ayant nommé dans son administration des dizaines de membres de la commission Trilatérale de son mentor Brzezinski (adepte de la domination de l'Eurasie par les États-Unis), ajouter qu'il a sauvé ses amis de Wall Street en imprimant des centaines de milliards de dollars sans exiger de contreparties (sans doute pour les remercier d'avoir financé sa campagne électorale), ajouter qu'il a approuvé les plus gros budgets militaires de l'histoire des États-Unis ainsi que la plus grande vente d'armes de son pays en faveur de l'Arabie Saoudite qui continue, pourtant, au vu et au su de tous, à financer le terrorisme islamique partout dans le monde et à violer les droits de l'homme les plus basiques, ajouter qu'il a approuvé le coup d'État sanglant au Honduras contre le Président de centre-gauche Zelaya (journalistes, syndicalistes, civils torturés (…) Lire la suite »
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6 mai 2012
Réflexion du compañero Fidel
Fidel CASTRO
C'est à peine si je parlerai du peuple cubain qui a liquidé un jour la domination des États-Unis de sa patrie, quand le système impérialiste était au faîte de sa puissance.
Des hommes et des femmes de tous âges ont défilé le 1er Mai sur les places les plus symboliques de toutes les provinces du pays.
Notre Révolution s'est instaurée là où l'Empire l'attendait le moins, sur un continent où il régnait en maître absolu.
Cuba a été le dernier pays à briser le joug colonial espagnol et le premier à se débarrasser de l'odieuse tutelle impérialiste.
Mais je pense surtout aujourd'hui à notre soeur, la République bolivarienne du Venezuela, et à sa lutte tenace contre le pillage impitoyable des ressources dont la Nature a doté son peuple noble et entreprenant dont les soldats avancèrent jadis vers les recoins les plus reculés du sous-continent pour faire plier le genou au pouvoir militaire espagnol.
Cuba n'a pas besoin d'expliquer pourquoi elle a été solidaire non seulement des (…) Lire la suite »
18 avril 2012
Réflexions du compañero Fidel
Fidel CASTRO
J'ai bien observé Obama à la fameuse « réunion au sommet » : il était recru de fatigue, il fermait les yeux sans le vouloir, mais il dormait parfois les yeux ouverts.
Ce n'est pas un syndicat de présidents désinformés qui s'est réuni à Cartagena, mais les représentants officiels de trente-trois pays de ce continent, dont une large majorité réclame des réponses à des problèmes économiques et sociaux très importants qui frappent la région du monde où la distribution de la richesse est la plus inéquitable.
Je ne tiens pas à devancer les opinions de millions de personnes capables d'analyser en profondeur et la tête froide les problèmes de l'Amérique latine, des Caraïbes et du reste d'un monde globalisé où quelques-uns ont de tout et le reste n'a rien. Appelez-le comme ça vous chante, toujours est-il que le système imposé par l'impérialisme sur ce continent est à bout de souffle et ne se soutient plus.
L'humanité devra se colleter dans un avenir proche, entre autres problèmes, à (…) Lire la suite »
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17 avril 2012
Oscar FORTIN
Obama est un homme intelligent et sans doute des mieux informés. Il connait les véritables motifs du blocus mis en place par son pays contre Cuba depuis plus d'un demi-siècle : faire tout ce qui est possible pour que la révolution soit un échec, rendant la vie des citoyens toujours plus impossible de manière à que ces derniers en rapportent la responsabilité sur leurs dirigeants. Voici l'essentiel de ce plan, tel que décrit et soumis, le 6 avril 1960, au président Eisenhower, dans le mémorandum secret de l'adjoint du sous-secrétaire d'État d'alors, Lester Mallory :
La majorité des cubains appuient Castro (…) Il n'existe pas une opposition politique effective. (…) L'unique moyen possible pour lui faire perdre l'appui interne est de provoquer la désillusion et le mécontentement en provoquant l'insatisfaction économique (...) et la pénurie. (…) Il faut mettre rapidement en pratique tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique (…) refusant à Cuba argent et biens de (…) Lire la suite »
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14 avril 2012
Ruben NAVARRETE
Quand j'ai récemment déclaré que le président Obama avait l'habitude de ne pas dire la vérité à propos de ses positions sur l'immigration, j'ai été sommé de donner des détails par un fervent admirateur du président.
Il y a tellement d'exemples qu'il est difficile de les répertorier.
Grace à une interview accordée par Obama au journaliste d'Univisión Radio, Fernando Espuelas, on peut en rajouter quelques-uns au compte.
Obama s'est fâché quand Espuelas a évoqué les critiques des latinos pour ne pas avoir produit une réforme migratoire.
« Bon, regardez - a-t-il répondu - je crois qu'il est important que tous se souviennent que, depuis l'époque où j'étais sénateur et jusqu'à mon élection comme président et maintenant, j'ai appuyé avec ténacité une reforme migratoire intégrale »
Faux. Obama a tendance à oublier que, pendant qu'il était sénateur il a proposé - à l'initiative des syndicats - un amendement « pilule empoisonnée » qui cherchait à annuler les efforts des deux partis (…) Lire la suite »
21 octobre 2011
Oscar FORTIN
On ne peut nier qu'Obama a l'art de la parole et qu'il sait servir ses divers plats avec des mots et des principes qu'il ajuste aux diverses situations sans se préoccuper de leurs contradictions avec les politiques et pratiques de son administration.
Cette situation est d'autant plus frappante qu'il a été élu avec la promesse d'un avenir différent pour l'Amérique et pour le monde, fondé non plus sur les guerres de conquête et de domination, mais sur le respect des droits fondamentaux des personnes et des peuples.
« Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous ne les abandonnerons pas par opportunisme. Donc, à tous les autres peuples et les gouvernements qui nous regardent, aujourd'hui, du plus petit village où mon père est né, sachez que l'Amérique (les États-Unis) est l'amie de chaque nation, de chaque homme, femme, enfant qui cherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à diriger, une fois de plus. »
Par ces mots, le nouveau Président indique sa (…) Lire la suite »
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29 septembre 2011
Fidel CASTRO
(1ère partie) Je fais une pause dans les tâches qui occupent tout mon temps ces jours-ci pour dire quelques mots au sujet de la soixante-sixième session de l'Assemblée générale des Nations Unies qui offre une occasion singulière à la science politique.
Cette réunion annuelle demande un gros effort et constitue une dure épreuve pour ceux qui occupent les plus hautes responsabilités politiques dans bien des pays. Quant aux amateurs de cet art, qui ne sont pas peu nombreux dans la mesure où il touche vitalement tout le monde, il leur est difficile d'échapper à la tentation d'observer ce spectacle interminable, quoiqu'instructif.
Il existe tout d'abord une foule de thème épineux et de conflits d'intérêts. Un grand nombre de participants doivent prendre position au sujet de faits qui constituent des violations de principes flagrantes. Ainsi, quelle position adopter devant les massacres de l'OTAN en Libye ? Quel gouvernement souhaite-t-il vraiment laisser un témoignage qu'il a appuyé (…) Lire la suite »
6 août 2011
desobeissant
La doctrine Obama et les dangers de l'augmentation de 185 milliards de dollars US dans les préparatifs de guerre nucléaire
6 août 2011
[Traduction]
par : Dr Joseph Gerson, Truthout
A droite : le président Barack Obama travaille alors que son cortège arrive à l'aéroport international Bradley à Windsor Locks, Connecticut, le 18 mai 2011. Bien que Barack Obama s'est prononcé contre la prolifération nucléaire, il s'est mis à dépenser une somme supplémentaire de 185 000 000 000 (185 milliards de dollars US) pour « moderniser » l'arsenal nucléaire américain et ses systèmes de livraison. (Photo : Pete Souza / Maison Blanche)
Conférence mondiale contre les bombes A et H, le 3 août 2011
Minosan Konichi-wa. Je viens avec une profonde sympathie pour tout ce que le peuple du Japon a subi à la suite des attentats du 11 Mars et je suis inspiré par la résistance du peuple japonais et le mouvement pacifiste japonais.
Je reviens à Hiroshima avec humilité et colère contre ce que le (…) Lire la suite »