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Thème : Barack Obama

Anesthésié ou à froid - Romney ou Obama ?

Robert BIBEAU

Si Romney avait été président, à n’en pas douter, le traitement aurait été diligent pour le patient, avec le risque que l’éclopé, non anesthésié, réagisse méchamment sur la table d’opération et se révolte avant que d’être asphyxié. Obama président, c’est différent, le patient chloroformé - anesthésié - subira l’ablation de son porte-monnaie sans trop souffrir ; il suffira de bien le contrôler au moment de s’éveiller.

Si Romney avait été président, à n'en pas douter, le traitement aurait été diligent pour le patient, avec le risque que l'éclopé, non anesthésié, réagisse méchamment sur la table d'opération et se révolte avant que d'être asphyxié. Obama président, c'est différent, le patient chloroformé - anesthésié - subira l'ablation de son porte-monnaie sans trop souffrir ; il suffira de bien le contrôler au moment de s'éveiller. Il y a effectivement des différences cosmétiques et politiques entre le parti Démocrate et le parti Républicain. La faction Démocrate représente les capitalistes monopolistes industriels, le secteur des technologies nouvelles et la bureaucratie syndicale collaboratrice, alors que la faction Républicaine représente les pétroliers, les banquiers, les capitalistes financiers et les sectes hystériques du « Bible Belt » ; tandis que les mafieux et les bandes criminelles se répartissant équitablement entre les deux formations. Les Républicains pensent qu'il faut (…) Lire la suite »

Obama : Apocalypto, now !

Ariane WALTER
Le seul caractère positif que je trouve à cette élection est le fait que ceux qui ont voté Obama l'ont fait en pensant qu'ils votaient plus « à gauche » qu'en votant Romney. (Je sais que la gauche n'existe pas aux Etats-Unis, empire qui s'effondre pour cette raison même : mentalement, ils sont bornés. Leur ancienne immensité les limite. Héritiers du Mayflower, dans l'opium de leurs prières et de leurs mantras, dans les fastes de leur orgueil mité, avec leurs hordes de SDF plus nombreuses que celles des royaumes indiens qu'ils ont détruits. Incapables d'évoluer. Incapables de comprendre que le seul domaine qu'il leur reste à dominer est celui de leur démesure, de leur égoïsme en un temps où New York est frappée, agenouillée comme la vulgaire Haïti. Bon baisers de Kyoto. Ce ne sont pas les civilisations qui sont mortelles, grandeur et décadence, car une civilisation est toujours immense, éternellement, ce sont les recettes d'autrefois quand on veut les appliquer à aujourd'hui. Les (…) Lire la suite »

Habeas Corpus : Bush/Obama, la continuité.

Jean-Claude PAYE
Les élections présidentielles et le jeu d'une possible alternance entre démocrates ... ....et républicains ne peuvent dissimuler une tendance lourde dans la mutation de la forme de l'Etat étasunien, quelle que soit la couleur du ticket présidentiel. Il apparaît même que c'est sous la présidence Obama que s'est produit le renversement le plus marqué de l'Etat de droit. Barak Obama avait été élu en invoquant un avenir fondé sur le respect des droits fondamentaux des individus et des peuples. Le bilan de son mandat est en totale rupture avec ces promesses. Les aspects les visibles, telle la non fermeture de Guantanamo, le maintient des tribunaux militaires d'exception ou bien la pratique de la torture en Afghanistan, ne sont que la partie immergée de l'iceberg. Ces éléments nous permettent seulement d'entrevoir la continuité entre les politiques des administrations Bush et Obama. Cependant, il s'est opéré un approfondissement tel de la politique antérieure qu'il a produit un (…) Lire la suite »

OBAMA : l’Empire en pire.

CIDE
Obama s'est révélé comme il est réellement : à savoir le commandant en chef de l'Empire. En pire. Dans le nid d'aigle de l'Amérique impériale, la lutte de commandement semble résolue en faveur du président sortant avec tout ce que cela représente de craintes pour les uns ou d'espoirs pour les autres malgré que ceux derniers n'auront que de la déception, en définitif. Car, un président américain n'est rien d'autre qu'un représentant de commerce, autrement dit on peut en changer à volonté mais le produit vendu reste lui le même . Et ce produit américain le monde ne le connait désormais que trop bien. Un mélange brut de l'hégémonie militaire, de la surpuissance commerciale et de l'impérialisme géostratégique et dont la matière principale est visqueuse de malhonnêteté et rougeâtre de sang. L'Empire, le plus grand de tous les temps, ne s'est, en effet, incommodé de rien. Même pas du mensonge, du vole ou du pillage pour bien asseoir sa domination sur le monde. Malheureux sont, (…) Lire la suite »

Obama, prix Nobel de la paix et pacifiste impérialiste…

Gaëtan PELLETIER

Pendant que se poursuit ce casse-tête douloureux à Washington, les Afghans continuent d’être impitoyablement massacrés par des soldats. Les Etats-Unis sont en train de transformer leurs citoyens en «  tueurs pathologiques », selon Richard Falk, un célèbre défenseur et spécialiste des droits de l’Homme, et envoyé des Nations Unies.

Afghanistan « Tueurs pathologiques » « Les soldats américains qui urinent sur les combattants talibans morts, le Coran que l'on brûle, des patrouilles sur le terrain dont les membres ont été condamnés par un tribunal militaire américain pour avoir tué des civils afghans 'pour le sport' … quelle que soit la sincérité des regrets exprimés [par les commandants militaires américains à Kaboul et par Washington] présenter des excuses officielles est devenu sans importance » (Foreign Policy Journal, 15 mars). Le général John Allen, le commandant des forces américaines et de l'OTAN, a déclaré que les États-Unis devrait engager « une puissance de combat significative » l'année prochaine en Afghanistan (Reuters, 22 mars). Au lieu d'interroger la façon dont les troupes de combats supplémentaires pourraient remédier à cette coûteuse catastrophe militaire, le sénateur John McCain s'est engagé avec le général Allen dans une discussion sur les chiffres : Général Allen : « Mon opinion est (…) Lire la suite »
Nous serions heureux qu’Obama reste Président des USA (Kadhafi, septembre 2009).

Barack Obama ou Oncle Barry l’Africain.

Komla KPOGLI

Traqué depuis septembre 1969, date de sa prise du pouvoir en Libye par une révolution, Mouammar Kadhafi avait vu dans l’avènement de Barack Obama un temps de "répit pour les 4 ans ou les 8 ans à venir" en cas de sa réélection.

Beaucoup étaient ces Africains à louanger et à manifester leur optimisme face à ce fameux président "Noir" que les Etats-Unis venaient de porter au pouvoir après la période enflammée et sanglante de George Walker Bush et ses amis néoconservateurs va-t'en-guerre. Grave erreur de jugement ! Puisqu'il aura suffi de quelques mois pour s'apercevoir que "le premier président Noir" américain n'était pas élu pour apporter le bonheur au monde (ce qu'espéraient ses laudateurs les plus fous), mais pour diriger les Etats-Unis d'Amérique et travailler pour leurs intérêts. Certes, le nouvel occupant de la Maison Blanche a un look à plaire, il a un parcours brillant dans le système, ce que beaucoup d'Africains rêvant d'intégrer le système ont admiré et érigé en modèle. Il est photogénique, avec sa famille autour le plus souvent possible. Il avait un discours séduisant les plus optimistes, sinon les plus naïfs qui n'ont pas perçu qui finançait et a financé à hauteur de 600 millions de dollars (…) Lire la suite »

Michael Hayden, ancien chef de la CIA : la guerre contre le terrorisme d’Obama est identique à celle de Bush, mais avec plus de morts. (Wired)

David Kravets
Selon l'ancien directeur de la CIA de Bush, Michael Hayden, en matière de tactiques employées dans la « guerre contre le terrorisme », le Président Barack Obama a suivi de près la politique de son prédécesseur, le Président George W. Bush - que ce soit pour les enlèvements extrajudiciaires (renditions), les assassinats ciblés, les secrets d'état, Guantanamo, ou l'espionnage à domicile. « Mais permettez-moi de répéter mon idée : malgré les fréquentes mélodrames au niveau politique, l'Amérique et les Américains ont trouvé une position médiane confortable où ils savent ce qu'ils attendent de leur gouvernement et ce qu'ils sont prêts à accepter de la part de leur gouvernement. C'est ce consensus concret qui est à l'origine d'une telle continuité entre deux présidents si différents, George W. Bush et Barack Obama, lorsqu'il s'agit de gérer les conflits, » a déclaré Hayden vendredi lors d'une conférence à l'Université du Michigan. Hayden s'est exprimé deux mois avant les élections du (…) Lire la suite »

Les origines de la stratégie meurtrière d’Obama

Albert A. Stahel
En 1999, le président américain de l'époque, Bill Clinton, avait employé une stratégie contre Belgrade en montrant aux Etats-Unis le chemin à suivre. Déjà avant le commencement de la guerre, le renversement du président yougoslave Milosevic avait été déterminé par Clinton et le cercle intérieur de son administration (Madeleine Albright et Richard Holbrooke) comme but de la prochaine confrontation sans cependant être déclarée officiellement. Belgrade aurait dû être le lieu d'un changement de gouvernement (1). Pour atteindre ce but, les Etats-Unis s'étaient alliés avec l'une des parties au conflit, l'UCK et ses dirigeants. A ce moment déjà , tout le monde a su que l'UCK n'était rien d'autre qu'une bande de criminels et de terroristes qui s'appuyait, pour leurs meurtres et leur politique, sur le Kanun albanais, le système juridique selon des tribus albanaises. Par cette alliance, l'administration Clinton avait pris parti de manière claire dans le conflit entre l'UCK et Belgrade et (…) Lire la suite »

La guerre en Afghanistan rattrape Obama (Indian Punch)

MK BHADRAKUMAR
Les incidents "verts-contre-bleus" d'Afghanistan seront dorénavant appelés "attaques de l'intérieur" par les commandants du Pentagone. C'est une décision courageuse d'appeler un chat un chat. Le fait est que les Afghans font couler le sang américain dans les circonstances les plus inattendues et que les soldats américains sont incapables de distinguer un "bon Afghan" d'un qui ne le serait pas. Vendredi dernier, il s'est produit quelque chose d'incroyable dans la lointaine province de Farah (qui est une régions relativement calme) au cours d'une cérémonie d'incorporation de nouveaux policiers afghans dans les forces afghanes : aussitôt après qu'un des policiers ait eu reçu son 1K-47 de service, il s'est retourné et a tiré sur ses deux entraîneurs étasuniens qui sont morts sur le champ. 35 incidents de ce genre ont eu lieu cette année. La fréquence de ces "incidents verts-contre-bleus" —les tenues militaires afghanes sont vertes et celles des soldats occidentaux sont bleues— (…) Lire la suite »
Le rapport Anti-Empire

Julian Assange, les bactéries de la liberté, Barack Obama et la CIA

William BLUM
Julian Assange Je suis certain que la plupart des Américains sont très fiers de voir que Julian Assange a si peur d'être arrêté par les autorités US qu'il s'est réfugié à l'ambassade de l'Equateur, un minuscule et pauvre pays du Tiers monde, sans la moindre idée de comment son histoire finira. Il sera peut-être obligé d'y rester pendant des années. « Ca lui apprendra de déconner avec le pays le plus puissant du monde ! Tous les terroristes et anti-américains - prenez-en de la graine ! Ca coûte cher de déconner avec le pays de Dieu ! » C'est tellement vrai. Et ça coûte effectivement cher. Demandez donc aux peuples de Cuba, du Vietnam, du Chili, de la Yougoslavie, d'Irak, d'Iran, de Haïti, etc., etc., etc. Et demandez aux gens de Guantánamo, Diego Garcia, et une douzaine d'autres centres de torture vers lesquels le pays de Dieu vous offre un billet gratuit. Vous pensez que puisque le monde entier les observe, les Etats-Unis n'oseraient pas ouvertement torturer Assange s'ils lui (…) Lire la suite »
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