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Thème : Barack Obama

Barack Obama : Le changement n’a pas eu lieu

Damien MILLET, Daniel MUNEVAR
La bataille livrée par les Républicains à l'administration Obama sur la question de la dette publique doit être reliée au bilan du président démocrate. La campagne électorale pour les présidentielles des États-Unis de 2012 s'est officiellement ouverte avec l'annonce de la candidature de Barack Obama. Contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre il y a deux ans, Obama fait face à un horizon difficile et sa réélection ne paraît pas garantie. Malgré la stabilisation du système financier, réussie grâce à l'injection massive de ressources publiques par le biais de mécanismes opaques qui favorisent les responsables de la crise eux-mêmes, l'économie réelle attend toujours l'arrivée d'une véritable relance économique. Alors que 89% des bénéfices de la croissance économique des États-Unis pendant l'administration Obama sont allés au secteur privé, le citoyen moyen continue à subir une dure réalité caractérisée par des taux de chômage élevés, des salaires à la baisse et un nombre (…) Lire la suite »

Deux ans après le « Discours du Caire » : Barak Obama, champion du monde arabe ?

Pierre PICCININ
Le célèbre « Discours du Caire », prononcé le 4 juin 2009, augurait d'une nouvelle ère dans les rapports entre les États-Unis et, non seulement, les gouvernements arabes mais, aussi, les peuples de ces pays, souvent en désaccord avec leurs dirigeants, lesquels se montrent favorables aux intérêts états-uniens et passifs à l'égard de l'État d'Israël et de la question palestinienne. Dès son entrée à la Maison blanche, le président Obama repositionnait ainsi les Etats-Unis sur la scène proche et moyen-orientale, en prononçant au Caire ce discours, qui a renversé dans cette région du monde l'image désastreuse que la politique de son prédécesseur, George W. Bush, avait forgé de l'Amérique. Au Caire, Barak Obama a dénoncé ceux qui, dans les deux camps, ont opposé l'Occident et l'Islam. Il a regretté que de dangereux extrémistes, « une toute petite minorité », essaient d'instrumentaliser l'Islam, au risque de le faire passer pour « une religion hostile ». Quant à l'Occident, a-t-il (…) Lire la suite »

Obama et le conflit israélo-palestinien : la quadrature du cercle

Chems Eddine CHITOUR
« Ce n'est pas le peuple du hamburger, né il y a 200 ans, qui va fixer l'avenir du peuple de l'Eternité !!! » Dr Ben-Ari, député à la Knesset, à l'issue du discours d'Obama Voilà en quels termes est tenue, l'Amérique comparée à l'Israël biblique suite au discours d'Obama du 19 mai. Pour la deuxième fois, l'oracle s'est adressé urbi et orbi, notamment aux Arabes. Y a-t-il une avancée dans la perception du Monde arabe à l'endroit du Monde arabe ? Pour Ghassen Charbel du quotidien Al-Hayat, le président américain a placé la démocratie dans le Monde arabe au centre de son discours très attendu. Mais il ne propose toujours pas de stratégie concrète pour résoudre le conflit israélo-palestinien. « Il y a deux ans, écrit-il, Barack Obama avait parlé aux Arabes et aux musulmans à partir du Caire [5 juin 2009]. Il disait sa volonté d'encourager la démocratie au Moyen-Orient. On le considérait alors comme un doux rêveur. Car la région avait derrière elle une longue histoire de refus de la (…) Lire la suite »

Barak Obama, l’audacieux

Joel LEON
Dans un article publié dans « National Journal » sous le titre révélateur : « Le cout de Ben Laden : 3 trillions de dollars... », deux analystes ont présenté un papier très informatif dans lequel est exposé la fortune dépensée pendant 15 ans de chasse contre l'homme qui a fait trembler l'Amérique le 11 septembre 2011. Barak Obama, le président qui aurait du mettre fin aux deux grandes guerres que mènent le pays depuis 2001, se singularisent comme un autre faucon de plus du militarisme. A l'instar de Richard Nixon, qui promit lors de sa campagne électorale de 1968 de mettre fin a la guerre du Vietnam, qui avait paradoxalement fait le contraire, en additionnant exponentiellement l'effectif et dépenses militaires au Vietnam. Barak Obama a reproduit ce même schéma ! Les guerres se poursuivent en Irak et Afghanistan, les conflits a basse intensité ne se ralentissent pas en Afrique, Asie et Amérique Latine sous le label des États-unis d'Amérique, dont le président fut récompensé par le (…) Lire la suite »

Que regardait Barack Obama à la télé la nuit de l’attaque des Seals ?

Lucio MANISCO

En « Cartoonia » étasunienne, après Ben Laden il est urgent et essentiel de trouver un autre ennemi pour Captain America .

Que regardait Barack Obama à la télé la nuit de l’attaque des Seals ? Le match des Dallas Cowboys au Superbowl ?

Les « libéraux impulsifs » (knee-jerking liberals), dans la terre des libres et dans la patrie des courageux ont exprimé leur effroi à propos de l'éditorial du Washington Post du 4 mai qui ne se bornait pas à exulter pour l'assassinat de Ossama Ben Laden et de son fils Khalid, mais exhortait l'Administration Obama à adopter la même méthode pour tuer Muammar Kadhafi et ses fils (l'éditorialiste ignorait apparemment que l'Administration l'avait déjà tenté quelques jours auparavant en tuant un seul de ses fils et trois de ses petits-enfants). D'autres commentateurs de la gauche critique - oui, il y en a encore dans quelque caverne des Montagnes Rocheuses et parmi les bloggers d'Internet- sont allés plus loin : Ray McGovern, de Counterpunch, a écrit qu'on veut transformer l'armée des Etats-Unis en une bande d'assassins qui tourne de par le monde, véritable « Murder Inc. » mondiale équipée d'armes létales de haute technologie et d'une liste de personnes « à capturer ou à tuer ». « (…) Lire la suite »
à propos de la Libye et de beaucoup d’autres choses

Vous mentez Monsieur le Président (Antiwar)

Justin RAIMONDO
Je n'ai pas supporté de regarder le discours « Pourquoi nous sommes en Libye » du Président à la télévision. C'est le printemps après tout, et mon jardin avait besoin que j'y plante des choses. Priorités, priorités, priorités si importantes, en politique et dans la vie. Nous avons tous nos priorités : j'ai les miennes, et le président des États-Unis a les siennes. A titre d'indication de ces dernières, je note qu'Obama a attendu toute une semaine après le déploiement des forces US avant de daigner expliquer ses actes au peuple américain. Il lui reste à aller devant le Congrès pour en demander l'autorisation, quoi qu'il ait bien déblayé le terrain avec nos arrivistes alliés et le Conseil de Sécurité de l'ONU. Dès lors qu'il avait reçu ce double feu vert, l'approbation du Congrès n'était plus pour lui qu'une formalité. C'est là la vraie signification du mot « multilatéralisme » : l'opinion du monde est importante, l'opinion américaine pas vraiment. Quand il a fini par venir (…) Lire la suite »

Le mieux et le plus intelligent

Fidel CASTRO
(nouvelle traduction mise en ligne 7/4/2011) Hier, pour des motifs d'espace et de temps, je n'ai dit mot du discours sur la guerre de Libye que Barack Obama a prononcé le lundi 28. Je disposais d'une copie de la version officielle distribuée à la presse par le gouvernement étasunien. J'avais souligné certaines choses. Je l'ai révisé et je me suis convaincu qu'il ne valait guère la peine de trop dépenser de papier à ça. Je me suis rappelé ce que m'avait raconté Carter - quand il nous a rendu visite en 2002 - sur la sylviculture aux USA, car il possède une plantation familiale en Atlanta. A cette visite-ci, je lui ai posé à nouveau des questions sur cette plantation et il m'a confirmé qu'il semait des pins séparés par une distance de trois mètres sur deux, soit mille sept cents arbres par hectare, et qu'on les récolte tous les vingt-cinq ans. J'ai lu voilà bien des années que le papier de la livraison dominicale du New York Times exigeait l'abattage de quarante hectares de forêt. (…) Lire la suite »
Le Rapport Anti-empire

Barack «  je tuerais pour un prix nobel de la paix » Obama

William BLUM
Il y a des mots qu'ils ont du mal à prononcer : « guerre civile ». La Libye connait une guerre civile. Les Etats-Unis et l'Union Européenne et l'OTAN - la Sainte Trinité - sont en train d'intervenir, de manière sanglante, dans une guerre civile. Pour renverser Kadhafi. La première Sainte Trinité a parlé d'imposer une zone « d'exclusion aérienne ». Après avoir obtenu le soutien des institutions internationales sur ce point précis, ils ont immédiatement déclenché une guerre au quotidien contre les forces armées libyennes et tous ceux qui se trouveraient à proximité. Dans le monde du commerce, on appelle ça « faire mordre le client à l'hameçon ». Quel est le crime de Kadhafi ? Celui de n'avoir jamais montré suffisamment de respect pour la Sainte Trinité, qui n'a de comptes à rendre qu'aux Nations Unis surtout lorsqu'elle en a besoin pour ses basses besognes et tout en comptant sur Chine et la Russie d'être aussi lâches et hypocrites qu'Obama. Celui que la Sainte Trinité mettra à (…) Lire la suite »

La doctrine Obama de la guerre (Il Manifesto)

Manlio DINUCCI

Dans un discours à la nation, lundi soir à Washington, le président de Etats-Unis a exposé, en référence à la Libye, ce que le New York Times définit comme la «  doctrine Obama ». Voici, en synthèse, ses point fondamentaux :

1) « Pendant des générations, les Etats-Unis d'Amérique ont joué un rôle unique d'ancre de la sécurité mondiale et de défenseur de la liberté humaine ». Obama se pose ainsi dans la continuité d'une politique qui, rien que dans les 50 dernières années, a vu les USA amener le monde au bord de la catastrophe, en fabriquant 70mille armes nucléaires (par rapport aux 55mille de l'URSS) ; faire une série de guerres (Vietnam, Golfe persique, Balkans, Afghanistan, Irak, etc.), coups d"Etat et opérations secrètes (Iran, Guatemala, Indonésie, Chili, Nicaragua, etc.). 2) « Je n'hésiterai jamais à employer notre force militaire rapidement, décisivement et unilatéralement pour défendre notre peuple, nos alliés et intérêts fondamentaux : dans ce but nous poursuivons al Qaeda partout où elle essaie de mettre les pieds, et nous continuons à combattre en Afghanistan ». La guerre en Afghanistan est ainsi motivée, en d'autres termes, avec le même argument que celui qu'avait employé le président (…) Lire la suite »

Les vraies visées de "l’alliance entre égaux"

Fidel CASTRO
La journée d'hier a été longue. Dès midi, j'ai suivi les péripéties d'Obama au Chili, comme je l'avais fait hier avec ses aventures à Rio de Janeiro, une ville qui a brillamment défié et battu Chicago comme candidate aux Jeux olympiques de 2016, à une époque où le nouveau président des États-Unis et Prix Nobel de la paix paraissait un disciple de Martin Luther King. Nul ne savait quand il arriverait à Santiago-du-Chili. ni ce qu'il y ferait un président des États-Unis dont l'un de ses devanciers avait commis le crime sinistre de fomenter le renversement et la mort de son président héroïque, les horribles tortures et l'assassinat de milliers de Chiliens. Je me suis efforcé parallèlement de suivre les nouvelles qui parvenaient de la tragédie au Japon et de la guerre brutale déclenchée contre la Libye, tandis que l'illustre visiteur proclamait l' « Alliance entre égaux » dans la région du monde qui connaît la pire distribution de la richesse. Tiraillé entre tant de choses, j'ai (…) Lire la suite »