Faut-il vraiment s’étonner quand Barack Obama reprend la rhétorique de son prédécesseur à la Maison-Blanche à propos d’al-Qaïda et du 11-Septembre ? Lors de sa récente visite éclair en Afghanistan, le président américain a prononcé un discours dans la droite ligne de ceux de George W. Bush, justifiant la présence militaire de l’OTAN par la nécessité de mettre fin au terrorisme, au trafic de drogue et de restaurer la justice. Rappelons qu’au nom de la défense de la paix dans le monde, le prix Nobel de la paix 2009 a, depuis, fait voter par le Congrès américain le plus important budget militaire de l’histoire des Etats-Unis à hauteur de 684Md de Dollars [1] pour l’année fiscale 2010, qu’il a donné blanc-seing et 40.000 hommes supplémentaires au Général Mc Chrystal [2] , qu’il fait pression sur l’OTAN pour compléter le dispositif de guerre afghan, et qu’il vient de signer la prolongation des principales dispositions soi-disant temporaires du Patriot Act [3]. Sans compter que le camp de Guantanamo est toujours actif, et que nous ne savons toujours pas où et selon quel système juridique se tiendra le procès des prétendus conspirateurs du 11 septembre, dont le "waterboardé" 183 fois Khalid Cheikh Mohammed.
Voici donc la traduction du discours de B. Obama devant les troupes de l’OTAN à Baghram le 28 mars dernier.
AMY GOODMAN : le ministre de la Défense Robert Gates a rencontré des dirigeants des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite la semaine dernière pour obtenir leur soutien à une nouvelle série de sanctions contre l’Iran et son programme d’enrichissement d’uranium. Tandis que l’administration Obama intensifie ses efforts pour obtenir l’appui de la Russie et de la Chine pour durcir les sanctions, la France et la Finlande on laissé entendre que l’Union Européenne pourrait prendre des mesures unilatérales contre l’Iran si aucune résolution n’était adoptée à l’ONU.
Tandis que les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israel renforcent leurs pressions sur l’Iran, nous avons passé une heure en compagnie du linguiste et dissident mondialement connu, Noam Chomsky, dont la dernière conférence commence par une analyse critique de la politique des Etats-Unis à l’égard de l’Iran. (…)
Nous commençons par un extrait de sa conférence prononcée au Harvard Memorial Church à Cambridge, Massachussets.
Le 44è Président US s’est entouré, dans certains domaines, de personnes dont la réputation sur le papier laisserait rêveur. Il s’est également entouré de personnes dont le passé, le comportement et le dévouement aux secteurs privés donnent plutôt des cauchemars. Que faut-il en penser ? John Holdren, Stanley McChrystal, Timothy Geithner...
Le Bon, la Brute et le Truand...
Le 27 janvier, Barack Obama, le 44è président des Etats-Unis s’est présenté devant son peuple, enfin, ceux que le vote démocratique a placés sur ces sièges pour le représenter.
Une vaste assemblée de personnes respectables au visage grave, aux costumes gris ou bleus, aux cheveux blancs pour la plupart.
Le Congrès des Etats-Unis d’Amérique.
Les USA (United Swindlers of America*) vont-ils bien ?
Faisons l’état de l’Union.
C’est en Asie que le caractère agressif de la nouvelle présidence états-unienne émerge dans toute sa clarté. Il ne s’agit pas seulement du fait que la guerre en Afghanistan a été étendue au Pakistan, avec un recours aux avions sans pilotes (et sa suite de « dommages collatéraux) nettement plus massif qu’à l’époque de l’administration Bush junior. C’est surtout ce qui arrive à Taïwan qui est significatif. [...] Voici qu’au moment opportun entre de nouveau en scène Sa Sainteté qui, avant même de mettre les pieds aux Usa, bénit à distance le marchand de canons qui siège à la Maison Blanche. Mais le Dalaï Lama n’est-il pas universellement connu comme le champion de la non-violence ?