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Thème : Barack Obama

Chronique de l’Anti-empire

La pire chose qui soit arrivée au peuple juif, après l’Holocauste

William BLUM
La pire chose qui soit jamais arrivée au peuple juif, après l'Holocauste, c'est la création de l'état d'Israël. Sur le plan international, les choses sont si désespérantes qu'il ne reste plus qu'à rêver. Alors je rêve d'une Turquie, membre de l'OTAN, qui exige que l'alliance vienne la défendre contre une attaque israélienne. Selon l'article 5 de la charte de l'OTAN, une attaque armée contre un de ses membres constitue une attaque contre tous ses membres. C'est la raison avancée par l'OTAN pour combattre en Afghanistan - une attaque contre les Etats-Unis le 11 septembre 2001 a été considérée comme une attaque contre tous les membres de l'OTAN (tout en omettant le fait que l'Afghanistan n'avait rien à voir avec les attentats). L'attaque israélienne contre un navire battant pavillon turc, opérée par une organisation humanitaire turque, tuant neuf citoyens turcs et blessant beaucoup d'autres, constitue sans aucun doute une attaque contre tous les membres de l'OTAN. Ainsi, après (…) Lire la suite »
"Messieurs, remboursez vos prix Nobel de la paix"

Prix Nobel de la Paix : quand Oslo glorifie le mensonge et la guerre

Pascal SACRE
Selon Wikipedia, l'encyclopédie en ligne, Le prix Nobel de la paix récompense « la personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix » selon les volontés, définies par testament, d'Alfred Nobel. Cela comprend la lutte pour la paix, les droits de l'homme, l'aide humanitaire, la liberté. Ce prix est doté d'un montant de 10 millions de couronnes suédoises, soit un peu plus d'un million d'euros. Au moment où le philosophe hindou Jiddu Krishnamurti rédigeait dans l'indifférence générale les premières pages de son Journal, Henry Kissinger recevait le prix Nobel de la paix en 1973 « pour l'accord de paix au Viêt-Nam ». Al Gore décrocha le prix en 2007 en même temps que le GIEC, le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat, et son président, Rajendra Kumar Pachaudri, « pour leurs efforts de collecte et de diffusion des (…) Lire la suite »

Discours de Barack Obama le 28 mars 2010 à Baghram, Afghanistan

DIVERS

Faut-il vraiment s’étonner quand Barack Obama reprend la rhétorique de son prédécesseur à la Maison-Blanche à propos d’al-Qaïda et du 11-Septembre ? Lors de sa récente visite éclair en Afghanistan, le président américain a prononcé un discours dans la droite ligne de ceux de George W. Bush, justifiant la présence militaire de l’OTAN par la nécessité de mettre fin au terrorisme, au trafic de drogue et de restaurer la justice. Rappelons qu’au nom de la défense de la paix dans le monde, le prix Nobel de la paix 2009 a, depuis, fait voter par le Congrès américain le plus important budget militaire de l’histoire des Etats-Unis à hauteur de 684Md de Dollars [1] pour l’année fiscale 2010, qu’il a donné blanc-seing et 40.000 hommes supplémentaires au Général Mc Chrystal [2] , qu’il fait pression sur l’OTAN pour compléter le dispositif de guerre afghan, et qu’il vient de signer la prolongation des principales dispositions soi-disant temporaires du Patriot Act [3]. Sans compter que le camp de Guantanamo est toujours actif, et que nous ne savons toujours pas où et selon quel système juridique se tiendra le procès des prétendus conspirateurs du 11 septembre, dont le "waterboardé" 183 fois Khalid Cheikh Mohammed.

Voici donc la traduction du discours de B. Obama devant les troupes de l’OTAN à Baghram le 28 mars dernier.

LE PRESIDENT : Comment ça va, Bagram ? (Applaudissements) Eh bien, vous savez, il se trouve que le peuple américain m'autorise à utiliser cet avion appelé Air Force One, alors je me suis dit que je viendrais vous rendre une petite visite. (Applaudissements) Il y a certaines personnes que je voudrais remercier, hormis le Sergent-major Éric Johnson pour sa remarquable introduction et son excellent travail. Je voudrais remercier le Général-major Mike Scaparrotti, (Applaudissements). Merci pour votre excellent travail en tant que commandant. Je voudrais remercier Mme Dawn Liberi, qui est la représentante civile en chef du Commandement régional oriental, pour son extraordinaire travail ; et le Général de brigade Steven Kwast, commandant - (applaudissements) - commandant de la 455e brigade aéroportée. Merci à tous pour votre excellent travail. Qu'on les applaudisse ! (Applaudissements) Merci pour votre incroyable accueil. Je sais que vous avez été prévenus au dernier moment. MEMBRE (…) Lire la suite »
"Obama a pris une décision si odieuse qu’elle plaira aux psychopathes"

Officiel : Obama autorise l’assassinat de citoyens étasuniens (Salon.com)

Glenn GREENWALD
Fin janvier, j'ai écrit un article sur le « programme présidentiel d'assassinat » de l'administration Obama, qui consiste à cibler des citoyens américains en vue de leur assassinat, même s'ils sont absents de tout champ de bataille, uniquement sur la foi d'accusations de terrorisme émises sans preuves par le pouvoir exécutif. A cette époque, Dana Priest, du Washington Post, avait noté quelque part dans les profondeurs d'un long article (1) qu'Obama poursuivait la politique de Bush (chose que Bush en réalité n'a jamais faite) qui consiste à confier au Chef d'Etat Major la compilation d'une « liste de cibles » composée d'américains et sur laquelle, selon Priest, figurait le religieux musulman, américain de naissance, Anwar al-Awlaki. La semaine suivante, le Directeur du Renseignement National d'Obama, Dennis Blair, a reconnu lors d'une audition devant le Congrès (2) que le gouvernement se réservait le « droit » d'assassiner. Aujourd'hui, le New York Times (3) et le Washington Post (…) Lire la suite »
Chronique de l’Anti-empire

"Merci de patienter, les Etats-Unis vont donner suite à votre appel."

William BLUM
Quand est-ce que ça a commencé, tous ces « Merci de patienter, nous allons donner suite à votre appel, nous faisons tout notre possible pour réduire votre attente » ? Avec cette invention tout droit sortie de l'enfer, le répondeur téléphonique ? Toujours est-il que vous êtes là en train d'attendre depuis une éternité tandis que le service que vous tentez de joindre vous assure qu'ils font tout ce qui est humainement possible pour donner suite à votre appel. Décidément, nous vivons dans une société extrêmement serviable et attentionnée. La BBC a rapporté le mois dernier que les médecins de la ville irakienne de Falloujah signalent un taux élevé de malformations chez les nouveaux-nés et certains accusent les armes employées par les États-Unis lors des massacres de 2004 et les suivantes qui ont détruit la majeure partie de la ville. « Ce fut comme un séisme, » a déclaré un ingénieur local candidat à l'Assemblée nationale au Washington Post en 2005. « Après Hiroshima et Nagasaki, il (…) Lire la suite »
Mêmes délits, mêmes crimes

Plaidoyer pour la destitution de Barack Obama

Dave LINDORFF
En 2005-2006, j'ai écrit un livre « The Case for Impeachement » (« plaidoyer pour une destitution » - NdT) dans lequel j'ai présenté des arguments en faveur d'une destitution du Président George W. Bush et du Vice-président Dick Cheney, ainsi que d'autres hauts responsables de l'administration Bush/Cheney tels que Condoleezza Rice, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le ministre de la Justice Alberto Gonzales, pour crimes de guerres et violation de la constitution des Etats-Unis. A présent, lorsque je mentionne le titre du livre, parfois certains me demandent, sur le ton de la plaisanterie, si je me réfère au président actuel, Barack Obama. C'est triste à dire, mais le temps est venu, à peine 14 mois après l'entrée en fonctions du nouveau président, de répondre que oui, ce président, et certains de ses subordonnés, sont coupables eux aussi de crimes de guerre - dont beaucoup sont les mêmes que ceux commis par Bush et Cheney - pouvant mener à une destitution. (…) Lire la suite »
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Interview

Noam Chomsky sur la politique étrangère d’Obama, sur sa propre histoire et sur l’importance de faire entendre son opinion (Democracy Now !)

Noam CHOMSKY

AMY GOODMAN : le ministre de la Défense Robert Gates a rencontré des dirigeants des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite la semaine dernière pour obtenir leur soutien à une nouvelle série de sanctions contre l’Iran et son programme d’enrichissement d’uranium. Tandis que l’administration Obama intensifie ses efforts pour obtenir l’appui de la Russie et de la Chine pour durcir les sanctions, la France et la Finlande on laissé entendre que l’Union Européenne pourrait prendre des mesures unilatérales contre l’Iran si aucune résolution n’était adoptée à l’ONU.

Tandis que les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israel renforcent leurs pressions sur l’Iran, nous avons passé une heure en compagnie du linguiste et dissident mondialement connu, Noam Chomsky, dont la dernière conférence commence par une analyse critique de la politique des Etats-Unis à l’égard de l’Iran. (…)

Nous commençons par un extrait de sa conférence prononcée au Harvard Memorial Church à Cambridge, Massachussets.

NOAM CHOMSKY : Il y a quelques jours, mon quotidien préféré, le London Financial Times, a identifié l'Iran comme le principal problème actuel en matière de politique étrangère pour Obama. L'article a été publié à l'occasion de l'échec d'Hillary Clinton à convaincre le Brésil de se joindre aux appels des Etats-Unis pour un durcissement des sanctions et de l'insistance du Président Lula à promouvoir les relations avec l'Iran, des relations commerciales, etc, en déclarant que l'Iran avait le droit d'enrichir de l'uranium pour produire de l'énergie nucléaire, comme tous les signataires du Traité de Non Prolifération. Bien entendu, l'article a aussi présenté la position de Lula comme une sorte d'anomalie. Pourquoi ne se joint-il pas à la communauté internationale, au reste monde ? C'est une coutume intéressante, très caractéristique de l'emprise de la culture impérialiste, car que désigne le terme de « communauté internationale » ? Si on regarde les choses de près, on se rend compte (…) Lire la suite »

Barack Obama sur le Grand Echiquier (*)

Pascal SACRE

Le 44è Président US s’est entouré, dans certains domaines, de personnes dont la réputation sur le papier laisserait rêveur. Il s’est également entouré de personnes dont le passé, le comportement et le dévouement aux secteurs privés donnent plutôt des cauchemars. Que faut-il en penser ? John Holdren, Stanley McChrystal, Timothy Geithner...
Le Bon, la Brute et le Truand...

La Dream Team de Barack Obama Selon la presse, New York Times en tête (http://www.nytimes.com/2008/12/13/opinion/13sat1.html), les "Greens" forment la Dream Team du gouvernement Obama : John Holdren, Harold Varmus, Eric Lander, Jane Lubchenco, Steven Chu. John Holdren, membre de l'Académie des sciences étatsunienne, est un expert du climat. Il a collaboré activement de 1987 à 1997 à l'organisation Pugwash (1) qui milite pour la non-prolifération nucléaire. John Holdren s'est fait connaître pour son activisme antinucléaire engagé. Chercheur très critique envers la politique environnementale de Georges W Bush, il s'était prononcé en faveur d'une législation imposant aux Etats-Unis d'abaisser le volume des émissions de gaz à effet de serre. Il est professeur en politique environnementale à la prestigieuse Université de Harvard et depuis décembre 2008, il est devenu le premier conseiller scientifique de Barack Obama qui l'a nommé à la tête du Conseil des (…) Lire la suite »
27 janvier, discours sur l’état de l’Union :

Dans quel état se trouve l’Union des menteurs, des voleurs et des envahisseurs ?

Pascal SACRE

Le 27 janvier, Barack Obama, le 44è président des Etats-Unis s’est présenté devant son peuple, enfin, ceux que le vote démocratique a placés sur ces sièges pour le représenter.

Une vaste assemblée de personnes respectables au visage grave, aux costumes gris ou bleus, aux cheveux blancs pour la plupart.

Le Congrès des Etats-Unis d’Amérique.
Les USA (United Swindlers of America*) vont-ils bien ?
Faisons l’état de l’Union.

Normalement, les Etats-Unis devraient être sortis de l'époque sombre des présidences au scrutin entaché de rumeurs de fraude, des administrations privilégiant la guerre à des milliers de kilomètres (Washington à 9.694,69 km de Bagdad), des gouvernements inféodés aux multinationales, vampires ou tiques selon leur taille, suçant le sang rouge et frais de la population étatsunienne. Normalement. Ce 27 janvier, Barack Obama s'est avancé, sûr de lui, l'habituelle main tendue vers tous ces élus dont le rôle est de surveiller, critiquer, évaluer la politique de leur président, dans le but unique et définitif de protéger la Constitution de leur pays et surtout, les intérêts du peuple étatsunien. Pourtant, d'emblée, ce qui frappe est la dévotion. Ce qui pourrait passer pour un signe de politesse et de bonne éducation, dans cet hémicycle du Congrès américain, donne plutôt l'impression d'une soumission sans conditions. Si le respect est requis, où se trouve la véritable opposition, le (…) Lire la suite »

Le Dalaï Lama et Obama. La rencontre entre deux Prix Nobel du mensonge.

Domenico LOSURDO

C’est en Asie que le caractère agressif de la nouvelle présidence états-unienne émerge dans toute sa clarté. Il ne s’agit pas seulement du fait que la guerre en Afghanistan a été étendue au Pakistan, avec un recours aux avions sans pilotes (et sa suite de « dommages collatéraux) nettement plus massif qu’à l’époque de l’administration Bush junior. C’est surtout ce qui arrive à Taïwan qui est significatif. [...] Voici qu’au moment opportun entre de nouveau en scène Sa Sainteté qui, avant même de mettre les pieds aux Usa, bénit à distance le marchand de canons qui siège à la Maison Blanche. Mais le Dalaï Lama n’est-il pas universellement connu comme le champion de la non-violence ?

La nouvelle est à présent officielle. Sous peu le Dalaï Lama sera reçu par Obama à la Maison Blanche. La rencontre entre ces deux âmes jumelles était inévitable : à vingt ans d'écart l'un de l'autre (1989 et 2009), tous les deux ont reçu le Prix Nobel pour la paix, et tous les deux ont reçu cette distinction ad maiorem Dei gloriam, ou, pour plus d'exactitude, pour la plus grande gloire de la « nation élue » par Dieu. 1989 était l'année où les Usa obtenaient le triomphe dans la guerre froide et s'apprêtaient à démanteler l'Union soviétique, la Yougoslavie et aussi - comme ils l'espéraient - la Chine. Dans ces conditions, celui qui allait être couronné champion de la paix ne pouvait être que le moine intrigant qui depuis trente ans déjà , encouragé et financé par la CIA, se battait pour détacher de la Chine un quart de son territoire (le Grand Tibet). En 2009, la situation avait radicalement changé : les dirigeants de Pékin étaient arrivés à éviter la tragédie qu'on voulait (…) Lire la suite »
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