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Thème : Barack Obama

Barack Obama et la torture : un "interdit" qui n’interdit pas.

Allan NAIRN
Si vous êtes allongé sur une dalle à moitié mort, avec votre tortionnaire au-dessus de la tête, vous vous fichez bien de savoir s'il est américain ou s'il s'agit de quelqu'un qui a reçu une formation payée par les Etats-Unis. Quand le président Obama a déclaré catégoriquement cette semaine que les "Etats-Unis ne vont plus torturer", beaucoup ont pensé à tort qu'il comptait mettre fin à ces pratiques, alors qu'en fait, il n'avait fait que déplacer le problème. Le décret présidentiel interdit à certains (pas tous) hauts responsables américains de torturer mais il n'interdit à personne (y compris lui-même) de faire torturer à l'étranger. L'astuce réside dans le fait qu'après le Vietnam, où les forces armées US torturaient souvent elles-mêmes, les Etats-Unis ont fait exécuter le travail de façon indirecte, en rémunérant, en équipant, en formant et en servant de conseillers aux étrangers, mais en général en tenant soigneusement la population des Etats-Unis à distance. Ou plutôt, (…) Lire la suite »

Obama : Les vieux habits de l’empereur

FRABETTI, Carlo
Après son élection comme président des Etats-Unis, Obama a dit à ses amis sionistes : « Détruisez Gaza maintenant, avant ma prise de pouvoir, que je puisse jouer la comédie du changement ». Ce ne furent peut-être pas les paroles exactes, peut-être ne les prononça-t-il pas lui-même peut-être lui suffit-il de les susurrer à l'oreille de l'un de ses sicaires, ou bien ce fut l'un d'entre eux qui les lui susurrèrent ; mais, directement ou indirectement, c'est bien ce qu'a dit Obama à ses principaux alliés. Les ingénus croient - et les pusillanimes feignent de croire - que les israéliens ont interrompu leur génocide juste un jour avant la prise de pouvoir d'Obama parce que c'était Bush qui leur permettait de le perpétrer et qu'après son départ ils n'auraient plus l'autorisation du maître. En réalité ils l'ont fait parce que le président- carpette sortant allait quitter son poste et qu'il était tellement couvert de sang qu'il était sans importance de l'en éclabousser encore un peu (…) Lire la suite »

Hello BARACK OBAMA

MADJOUR
Hello BARACK OBAMA, Je dois vous dire que je n'ai pas vu le festival de votre investiture parce que le coeur n'y est pas au joyeux spectacle mais je suivrais avec attention vos décisions dés que vous serez installé ! Je vous propose de placer sur votre bureau un globe terrestre qui vous rappellera à chaque instant que L'AFRIQUE, ce continent autour duquel ont pivoté tous les autres EST LA FACE DU MONDE ! Le Monde n'est beau que s'il est vu sous cet angle, qui pourra dire le contraire ? Nous n'avons pas l'ambition américaine et nous ne prétendons pas coloniser ni la Terre ni les lointaines planètes, nous avons un rêve quelque peu différent du votre parce que nous voulons la paix pour tous, Homme blanc, Homme noir, Homme jaune, Peaux rouges et autres Visages pales, sans avoir à la décréter encore moins à l'imposer sous ordonnance démocratique appuyée par la dissuasion nucléaire ! Nul ne peut effacer ce que son prédécesseur a fait, la mise à mort des Etats est presque chose (…) Lire la suite »

OBAMA : Changement ou continuité ?

P.R.C.F
L'épidémie obamaniaque sévit et fait malheureusement pas mal de victimes ; le PRCF a pris la décision de reprendre son argumentation critique à l'égard du nouveau président des états unis choisi par le grand capital pour créer l'illusion et tenter de faire croire qu'avec cet homme là ça va changer… Ca va tellement changer qu'aujourd'hui il ressort de la naphtaline la vieille formule à l'honneur au temps de la guerre froide ; Le monde libre !! Il y avait longtemps qu'on avait perdu l'habitude de ce langage. Ca va tellement changer qu'il participe à la campagne de criminalisation du communisme en mettant celui ci sur le même plan que le fascisme. Ca va tellement changer qu'il n'a rien dit sur le proche orient où vient de se produire un massacre épouvantable et où cela peut recommencer d'une minute à l'autre. Alors avec OBAMA, changement ou continuité ? Les choix que le Président élu des Etats-Unis, Barak Obama, est en train de faire pour constituer son équipe (…) Lire la suite »
Barack Obama, lutin plus grand que nature

Messianisme politique et déroute de la raison.

Camille Loty MALEBRANCHE
Obama, personnage plus grand que nature par le libre décret de la presse, est devenu notre superman de carton, notre lutin triomphant à l'écran, qui ne laisse aucune autre place aux lutins coutumiers de la presse et des masses. Obama est désormais le nouveau Michael Jackson qui se déhanche et se dévêt dans les clameurs et le chaos arrangé par le tam-tam bon enfant des mass media jamais aussi bien désigné par ce nom. Tiens, Michael, lui aussi, était noir et faisait danser toute la planète à ses heures de gloire ! L'histoire se répète donc en changeant de registre, c'est-à -dire passant du show-biz avéré au show politique, mais pas de sens. Car il s'agit de massification de l'imbécillité par une sorte de mot d'ordre collectif sournois de la grande presse qui prouve que l'écrasante majorité de nos soi-disant citoyens ne sont que des organismes stimulés, réagissant automatiquement aux commandes des boutons médiatiques entre les mains des riches banquiers et multinationales ou des (…) Lire la suite »

Barack Obama sur le Siège de Gaza par Israël : "No comment"

FRANK, Joshua
Alors que le 26 décembre, le président élu était en vacances à Hawaii, où il a assisté à un spectacle de dauphins avec sa famille à Sea Life Park, Israël lançait une série de raids aériens sur le territoire en ruines de la Bande de Gaza, faisant 285 morts et plus de 800 blessés. C'est l'offensive la plus meurtrière sur Gaza depuis plus de 20 ans et la première réaction d'Obama, qui aurait pu constituer son premier test véritable en tant que futur président, a été de répondre : "no comment". Pendant ce temps, Israël, qui se prépare à une offensive terrestre, rassemble les tanks le long de la frontière et mobilise 65.000 réservistes. Dans l'émission "Face the Nation" (CBS News, NDT), dimanche dernier, David Axelrod, conseiller d'Obama, a expliqué comment l'administration Obama ferait face à la situation, même si le pire devait arriver. "Eh bien, il est certain que le président élu est conscient qu'il existe une relation particulière entre Israël et les Etats-Unis. C'est un (…) Lire la suite »
Publicité mensongère pour la loi sur la liberté de choix des salariés ?

Obama cherche-t-il à rompre la promesse capitale qu’il a faite aux syndicats ?

EARLY, Steve

Voilà à peine un mois que des centaines de milliers de syndicalistes et leurs familles ont contribué à faire accéder Barack Obama à la présidence en lui permettant de remporter des états décisifs. Et pourtant, certains syndicalistes qui ont soutenu Barack Obama craignent d’ores et déjà qu’il ne soit en train d’opérer un recul par rapport à une promesse de campagne majeure faite aux travailleurs en ces temps de crise.

Alors qu'il était en campagne présidentielle, Obama s'était déclaré en faveur de la loi sur la liberté de choix des salariés (Employee Free Choice Act -EFCA), une réforme du droit du travail attendue depuis longtemps, censée faire partie de la série de mesures concernant le plan de sauvetage économique qu'il avait annoncé dans son programme électoral. Cependant, lors de la présentation de ses conseillers pour les questions économiques le 25 novembre, Obama n'a pas cité l'EFCA parmi le train de mesures destiné à "booster" l'économie en janvier. Plus inquiétant, Rahm Emanuel, son nouveau chef de cabinet, a refusé de dire si la Maison Blanche soutiendrait l'EFCA quand on lui a posé la question lors d'un Forum des chefs d'entreprises organisé par le "Wall Street Journal" au début novembre. L'EFCA est farouchement combattue par les patrons car elle permettrait aux travailleurs de se syndiquer et, ainsi, de négocier plus facilement les contrats de première embauche. Cette loi (…) Lire la suite »
Le Rapport Anti-empire : Obama, Mumbai,

D’abord les élections, ensuite les questions.

William BLUM
Bon, commençons par le plus évident. Oui, ce fut un moment historique. J'ai moi-même retenu mes larmes plus d'une fois, même si je n'avais pas voté pour lui. J'ai voté pour Ralph Nader, pour la quatrième fois consécutive. Au cours des huit dernières années, lorsque j'écoutais la radio, je m'arrangeais toujours pour me trouver à proximité de l'appareil pour pouvoir changer de station dés que l'autre énergumène ou un des ses disciples prenait la parole. Je ne suis pas un masochiste, je ne supporte pas les imbéciles et je m'impatiente facilement. C'est triste à dire, mais je suis déjà en train d'éteindre la radio lorsque Obama s'exprime. Il ne dit rien ou alors pas assez, ou pas assez souvent. Rien que des platitudes, des clichés, des promesses sans consistance, « espoir et changement », pratiquement tout sans la moindre consistance, « changement et espoir », sans autre précision, taillés pour ne froisser personne. Quels sont les principes de cet homme ? Il ne remet jamais en (…) Lire la suite »

Un petit Noir, et ça repart

Bernard GENSANE

Les Étatsuniens sont revenus de la discrimination positive (« affirmative action »), Obama a bien pris soin de mener toute sa campagne sur des bases non raciales. Cependant, en France, les pipeuls qui se veulent tendance (Sarkozy et quelques autres hommes et femmes politiques), ainsi qu’une partie des medias, nous bassinent avec les minorités visibles, le droit à la différence, et militent pour davantage de « Noirs » (d’ailleurs, ils ne disent pas noirs mais blacks, ce qui revient à souligner le stigmate tout en prétendant le nier), de « Beurs », demain peut-être de lesbiennes unijambistes, de Juifs végétariens, de transsexuels auvergnats etc.

Canal+ est très en pointe dans cette vision des choses, dans ce combat. Il faut dire que, pour ce qui est du droit à la différence, cette station fait fort, mais de manière nuancée. Par exemple, dans l'émission de Denisot, en face de la bombe sexuelle qui présente la météo (des jeunes femmes généralement plutôt futées), il y a un chroniqueur d'origine nord-africaine, énormément obèse, pas vraiment beau. La répartition des rôles, le casting comme ont dit chez Canal, est très pensé : on n'a pas encore vu de boudin aux cheveux gras dans le rôle de Miss Météo. Mais on y a vu en bonne place Carla Bruni qui n'est pas, comme elle le prétend, une « immigrée », mais comme le rappelle vachardement Guy Bedos, « une milliardaire qui a un château au Cap Nègre. » Il y a quelques jours, Anne-Élisabeth Lemoine, une chroniqueuse de l'émission de midi, se lance dans une diatribe d'autant plus facile qu'elle est portée par la vague Obama, à coups de statistiques irréfragables. « Il y a à peine », (…) Lire la suite »

La gauche européenne et Obama.

Jean BRICMONT

Il y a au moins deux facteurs à prendre en compte si on veut juger d’une élection : ce que les votants expriment par leurs suffrages et ce que va faire le candidat élu. Dans le cas de l’élection présidentielle américaine, il aurait été fort déprimant que McCain se fasse élire après huit ans de régime Bush. En fait, il est même surprenant qu’il ait réussi à obtenir 46% des voix ainsi que d’excellents résultats dans certains états comme la Louisiane (on y a oublié l’ouragan Katrina ?).

La gauche devrait applaudir la victoire d'Obama, pas tellement à cause de sa couleur de peau, mais parce que les personnes qui ont voté pour lui expriment un désir de changement, et en général, de changement progressiste : moins de guerre, une politique économique plus équilibrée, et une attitude plus respectueuse de l'environnement. Mais la question de ce que va faire le candidat est une toute autre chose. Cela dépend de ce qu'il veut faire, mais aussi de ce qu'il peut faire. Un président américain a beaucoup de pouvoir, mais ce n'est pas un dictateur et même un dictateur doit tenir compte des rapports de force. Ce qu'Obama désire faire n'est pas totalement clair, mais il est certain qu'il ne va pas s'opposer aux pouvoirs organisés (Wall Street, les multinationales, le lobby pro-israélien, etc.…) qui lui ont permis de gagner. S'il y a quelque chose qu'il a démontré de façon manifeste durant sa campagne, c'est bien cela. Bien sûr, Obama doit aussi prendre en compte la pression (…) Lire la suite »