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Thème : Barack Obama

Le Prix Nobel de la Paix : « Une décoration prématurée »

Serge CHARBONNEAU
La Paix, la Paix…Plutôt que d'en parler, il faut la faire ! Hier on titrait : « La Chambre des représentants accorde 680 milliards au Pentagone » [1] Les démocrates sont au pouvoir. Ce ne sont plus les faucons républicains. Où est la différence ? En tout cas, pas dans le budget militaire. Le Pentagone a obtenu au-delà de ses espérances ! Et Obama dans tout ça ? Il est nettement prématuré d'accorder le prix Nobel de la PAIX, à ce président. Jusqu'ici, la Paix s'est avérée n'être qu'un voeu pieux. Les mains tendues se retirent une à une et l'arrogance de l'empire se poursuit comme si rien n'avait changé à la présidence des États-Unis. Je crois que cette attribution du prix Nobel de la PAIX est un voile qu'on nous met sur la réalité. Il aurait fallu attendre en fin de mandat et voir si vraiment la Paix est plus réelle. Pour l'instant, c'est plus de 75 millions par heure (plus d'un million à la minute) que l'on continue à dépenser aux États-Unis dans l'industrie de la guerre (…) Lire la suite »
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Obama le sérieux

Fidel CASTRO
Le président vénézuélien Hugo Chávez a été tout à fait original quand il a parlé de « l'énigme des deux Obama ». Aujourd'hui, c'est Obama le sérieux qui a parlé. J'ai reconnu récemment deux aspects positifs de sa conduite : sa tentative d'apporter la santé à quarante-sept millions d'Étasuniens qui en sont privés et son inquiétude pour les changements climatiques. Ce que j'ai affirmé hier sur la menace imminente qui pèse sur l'espèce humaine pourrait sembler pessimiste, mais n'est guère éloigné de la réalité. Reste à connaître maintenant les vues de nombreux chefs d'État sur la question ignorée et oubliée des changements climatiques. Obama a été le premier à donner son avis comme président du pays siège de la Réunion de haut niveau des Nations Unis sur cette question. Qu'a-t-il dit ? Je transcris l'essentiel de ses prises de position : « Le fait que beaucoup de vous soient présents ici aujourd'hui constitue une reconnaissance que la menace émanant des changements climatiques (…) Lire la suite »
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Le style Obama et l’Amérique latine (la Jornada)

Raul ZIBECHI

Depuis maintenant six mois, Barack Obama s’est installé à la Maison Blanche. C’est peu mais en même temps assez pour observer changements et continuités dans les relations que les États-Unis entretiennent avec l’Amérique latine.

Des analystes de renom soulignent les changements. Ignacio Ramonet, dans les colonnes du Monde Diplomatique, estime que Obama n'a pas commis de graves erreurs, qu'il se maintient à un niveau de popularité élevé et qu'il a rempli ses principaux engagements, y compris celui de créer une nouvelle ère de relations avec l'Amérique du Sud. Il est fort probable que le point de vue antérieur reste prédominant, malgré les prises de position hésitantes des Etats-Unis sur le coup d'État au Honduras. Pourtant, cela a conduit d'autres analystes à souligner la continuité de la politique étrangère de Washington. Il serait néanmoins trop simpliste de conclure qu'il n'y a pas eu de changements. Obama arbore un nouveau discours et des manières plus raffinées, comme on l'a vu lors de sa rencontre avec les présidents latino-américains, où il a même semblé aimable avec Hugo Chavez. Il donne l'impression d'essayer de comprendre le reste du monde, c'est en tout cas ce qui se détache de son discours du (…) Lire la suite »

Obama ou le trophée chrysocale de l’ethnicité.

Camille Loty MALEBRANCHE
Obama en Afrique, ô ! quelle assomption suprahumaine du mélanoderme africain devenu soudain maître du monde par procuration et par substitution imageante d'un mulâtre mi-africain, président des États-Unis ! Le triste dans l'affaire, c'est l'attitude de certains chefs d'État africains qui se désolent indolemment de ne pas pouvoir profiter de cette présence messianique qui aurait, semble-t-il, transformé leur capitale et palais présidentiel en Tabor politique pour la transfiguration béatifique de la « race noire ». En bon étasunien manipulateur et arrogant quoique souriant, Obama, l'occidental, figure désignée de la représentation des establishments occidentaux, s'est lui-même octroyé, dans la foulée des incohérences verbeuses, combien lamentables qui accompagnent sa visite sur le sol du continent noir, le rôle de juge suprême et moral des vertus de la gouvernance à la mode occidentale dans cette partie du monde réputée en occident pour sa mauvaise gestion, constamment dénoncée par (…) Lire la suite »

Selon quelles normes jugerons-nous Barack Obama ?

William BLUM

Voici un des deux rapports qui ont scandalisé les abonnés de William Blum. Il date du 11 juin, soit un jour avant les élections présidentielles iraniennes et ce qui s’en est suivi, soit encore dix-sept jours avant le coup d’état militaire qui a renversé le président du Honduras et rendu le pays à une occupation sans entraves.

Beaucoup de mes lecteurs ont été choqués par mes critiques de la politique du président Obama. A la suite de mes deux précédents rapports, plus d'une douzaine d'entre eux se sont désabonnés. Mais si vous partagez ma conviction que les nombreuses atrocités dont la politique des États-Unis est responsable constituent la plus grande menace qui soit pour la paix, la prospérité et le bonheur du monde, alors, je pense que vous devez vous souhaiter des dirigeants qui s'opposent sans ambiguité aux aventures militaires de l'Amérique, parce que ces interventions sont - sans ambiguité - malfaisantes. Il n'y a rien de bon à dire sur le fait de déverser des mégatonnes de puissantes bombes sur des foules d'innocents, d'envahir leurs pays, de renverser leurs gouvernements, d'occuper leurs terres, d'enfoncer les portes de leurs citoyens, de tuer le père, de violer la mère, de traumatiser les enfants et de torturer ceux qui s'opposent à tout cela... Barack Obama n'a aucun problème avec tout cela, (…) Lire la suite »
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Elle n’est pas aisée, la tâche d’Obama

Fidel CASTRO
Quand j'ai visité la République populaire de Pologne à l'époque de Gierek, je me rappelle qu'on m'a emmené voir Auschwitz, le plus fameux des camps de concentration. J'ai pu constater les crimes horribles que les nazis avaient commis contre des juifs, enfants, femmes et vieux. C'étaient les idées du Mein Kampf d'Adolf Hitler mises en pratique là . Mais mises aussi en pratique auparavant quand les nazis ont envahi l'Union soviétique en quête d'espace vital. Les gouvernements de Londres et de Paris excitaient le chef nazi contre l'URSS depuis des années. L'Armée soviétique a libéré Auschwitz et presque tous les camps de concentration nazis, a dénoncé les faits, a pris des photos et a fait des films qui ont fait le tour du monde. Obama a prononcé un discours au camp de concentration de Buchenwald, en territoire allemand, à la libération duquel a participé un de ses grands-oncles qui vit encore et qui l'a accompagné durant la cérémonie, Son activité la plus importante en Europe a (…) Lire la suite »

Obama : Le sourire du tigre

John PILGER
A 7h30 du matin le 3 juin, un bébé âgé de sept mois est mort dans une unité de soins intensifs à l'Hôpital Européen de Gaza dans la bande de Gaza. Il s'appelait Zein Ad-Din Mohammed Zu'rob et souffrait d'une infection pulmonaire qui aurait pu être soignée. Privés d'accès aux équipements les plus élémentaires, les médecins n'ont rien pu faire. Pendant des semaines, les parents de l'enfant ont tenté d'obtenir une autorisation des Israéliens pour l'emmener à un hôpital à Jérusalem où il aurait pu être sauvé. Comme à de nombreux malades qui recherchent désespérément autorisations, on leur a répondu qu'ils n'en avaient jamais fait la demande. Même s'ils avaient réussi à atteindre le passage d'Erez muni du document israélien, ils auraient probablement été refoulés pour avoir rejeté les demandes d'officiels de jouer aux espions ou de collaborer d'une manière ou d'une autre. Le rapporteur spécial auprès des Nations Unies pour les Droits de l'hommes dans les territoires palestiniennes (…) Lire la suite »

La grande, internationale, démoniaque et vraiment effrayante menace iranienne.

William BLUM
Les Etats-Unis « font face à une menace nucléaire iranienne » - article du Chicago Tribune et autres grands journaux, 26 mai 2009. « La menace croissante des missiles de la Corée du Nord et de l'Iran » - article dans le Washington Post et autres grands journaux, 26 mai 2009. « La menace iranienne dépasse les clivages religieux. Malgré leur sectarisme, les communautés musulmanes devraient s'opposer aux tentatives de l'Iran ... d'étendre l'extrémisme shiite et son influence à travers le monde. » - éditorial du Boston Globe, 27 mai 2009. « Un mal purulent. On ne peut rester les bras croisés devant la menace iranienne » - titre de Investor's Business Daily, 27 mai 2009. Voici un très petit échantillon des journaux américains, en deux jours. « 51% des israéliens soutiennent une frappe israélienne immédiate contre les sites nucléaires iraniens » - BBC, 24 mai 2009. Après son entrée en fonction, le jour de la commémoration de l'Holocauste (Holocaust Memorial Day), le Premier (…) Lire la suite »
Sommet des Amériques 2009 (Le Monde Diplomatique)

L’Amérique latine cordiale mais ferme face à M. Barack Obama.

Maurice LEMOINE
Moment exceptionnel que ce cinquième Sommet des Amériques qui, réunissant trente-quatre nations (tous les pays de la région sauf Cuba), s'est tenu les 18 et 19 avril à Port-of-Spain, dans l'île de Trinité-et-Tobago. Après la rencontre de Mar del Plata (Argentine), en novembre 2005, au cours de laquelle des milliers de manifestants conspuèrent M. George W. Bush tandis que de fortes dissensions agitaient les pays membres, on attendait avec impatience le premier contact du « sous-continent » avec le président Barack Obama. En ce sens, les attentes n'ont pas été déçues, la nouvelle administration des Etats-Unis opérant une franche rupture avec la condescendance, l'arrogance et l'interventionnisme de l'ère Bush. L'ambiance a été cordiale - y compris avec des pays comme le Venezuela, la Bolivie ou l'Equateur. On retiendra l'annonce faite par M. Hugo Chávez d'un rétablissement des relations diplomatiques avec Washington, suspendues en septembre 2008 par solidarité avec la Bolivie, qui (…) Lire la suite »

Obamanie, quand tu nous tiens !

Jacques-François BONALDI
J'imagine que dans toute bonne école de journalisme, on apprend aux élèves à différencier texte de contexte et surtout, à « contextualiser », pour employer un mot à la mode, les événements, afin qu'une fois devenus des professionnels, ils sachent donner aux nouvelles qu'ils écrivent l'environnement qui est le leur et sans lequel elles sont souvent incompréhensibles. C'est là un savoir que les journalistes semblent toutefois oublier quand il s'agit d'aborder certains domaines où intervient l' « idéologie ». Je n'en veux pour preuve que les récents comptes rendus des déclarations de Raúl, le 16 avril 2009, à Cumaná (Venezuela) à l'occasion du Cinquième Sommet extraordinaire de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Ainsi, The New York Times informe, le 18 avril, sous la plume de Sheryl Gay Stolberg et d'Alexei Barrionuevo : « PORT OF SPAIN, Trinité-et-Tobago " Le président Obama, cherchant à introduire le dégel dans les relations longtemps glaciales avec Cuba, a (…) Lire la suite »