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Thème : Barack Obama

Pour Obama, aucune occasion n’est trop belle pour être ratée (The Nation)

Naomi KLEIN
Contrairement à d'innombrables commentaires, la débâcle à Copenhague n'est pas la faute à tout le monde. Elle n'a pas eu lieu parce que les êtres humains seraient incapables de s'entendre, ou parce qu'ils seraient intrinsèquement autodestructeurs. Ce n'était pas non plus la faute à la Chine, ni à la malheureuse ONU. Beaucoup de torts sont à partager, mais il y a un pays qui était le seul à détenir le pouvoir de changer la donne. Il n'en a rien été. Si Barack Obama était venu à Copenhague avec l'engagement transformateur et entrainant de sortir l'économie US de la dépendance des carburants fossiles, tous les autres pays émetteurs auraient suivi. L'UE, le Japon, la Chine et l'Inde avaient tous précisé qu'ils étaient prêts à s'engager plus loin, mais uniquement si les Etats-Unis montraient l'exemple. Au lieu de cela, Obama est arrivé avec des objectifs honteusement minimes et tous les gros pays pollueurs se sont alignés sur lui. (l'" accord" qui fut finalement imposé (…) Lire la suite »

Le président Barack Obama a éloigné les Etats-Unis de l’Amérique Latine et de l’Europe en validant le coup d’Etat militaire au Honduras

Noam CHOMSKY
Barack Obama est le quatrième président américain à gagner le prix Nobel de la Paix et il rejoint ses prédécesseurs dans cette longue tradition de "pacification" qui depuis toujours, a servi les intérêts états-uniens. Les quatre présidents primés ont laissé leur empreinte sur "notre petite province lointaine, qui n'a jamais fait de mal à personne" comme le secrétaire à la Guerre, Henry L. Stimson, appelait les Amériques en 1945. Face à la position du gouvernement Obama quant aux "élections" au Honduras de novembre dernier, il convient de rappeler quelques éléments historiques. Théodore Roosevelt Au cours de son second mandat en tant que président, Theodore Roosevelt a déclaré que "l'expansion des peuples de sang blanc ou européens au cours des quatre derniers siècles s'est traduite par des bénéfices durables pour les peuples qui existaient déjà sur les terres où s'est déroulée cette expansion" (malgré tout ce que peuvent penser les afro-américains, les (…) Lire la suite »
L’année qui bascule

L’heure des boules de cristal (Les prédictions… mais surtout un regard sur le passé)

Serge CHARBONNEAU
Chaque début d'année, plusieurs de nos chroniqueurs officiels sortent leur boule de cristal et nous disent ce qu'ils voient pour la future année qui vient. Un petit jeu bien plaisant, auquel je prends goût. Chaque début d'année on peut ainsi écrire une page du grand livre de la « future » Histoire du monde. Curieusement, il semble nettement plus facile pour nos valeureux experts internationaux, de prédire le futur que de regarder le passé. Le futur est peu compromettant tandis que le passé peut s'avérer bien révélateur de la qualité des prévisions. Un journaliste qui nous a quittés en 2007 et qui a laissé un vide immense à Radio-Canada disait : « Je suis un journaliste qui aime traiter de choses bien concrètes et non pas un devin qui s'amuse à faire dire n'importe quoi à une boule de cristal. Encore moins un éditorialiste à gogo qui pérore sur tout et sur rien comme s'il pouvait lire dans les lignes de la main. Combien de fois ces grands « doctes » se sont-ils fourvoyés (…) Lire la suite »

Message au président de la République bolivarienne du Venezuela

Fidel CASTRO
Cher Hugo Ce jour-ci marque le quinzième anniversaire de notre rencontre au Grand Amphi de l'Université de La Havane, le 14 décembre 1994. La veille, je t'avais attendu au pied de l'avion qui t'avait amené à Cuba. J'avais suivi ton soulèvement armé contre le gouvernement vénézuélien vendu aux Yankees. Des nouvelles au sujet de tes idées nous étaient parvenues à Cuba alors que tu étais en prison et que, comme nous, tu t'attachais à enrichir la pensée révolutionnaire qui t'avait conduit à lancer le soulèvement du 4 février 1992. Dans le Grand Amphi, tu avais, d'une manière spontanée et transparente, avancé les idées bolivariennes que tu portais en toi et qui t'avaient conduit, dans les conditions spécifiques de ton pays et de notre époque, à te battre pour l'indépendance du Venezuela contre la tyrannie de l'Empire. Malgré les efforts de Bolà­var et des autres colosses qui, remplis de rêves, avaient lutté contre le joug colonial espagnol, l'indépendance du Venezuela n'était (…) Lire la suite »

Prix Nobel de la guerre : « si tu veux la paix prépare la guerre »

Oscar FORTIN
OBAMA, président des États-Unis, vient d'expliquer, dans son discours de réception du Prix Nobel de la Paix, jusqu'à quel point les guerres sont parfois nécessaires pour que la paix arrive à tous les peuples du monde. Il a pris à son compte ce que les Empereurs romains avaient comme consigne : « SI VIS PACEM PARA BELLUM ». Le problème c'est que la paix dont il est question est rarement définie et que ceux qui s'en font les promoteurs la ramène très souvent à leur propre paix, peu importe le prix qu'il faille faire payer aux autres humains de la planète terre. Les Empereurs romains avaient un langage plus clair et moins ambigu : la paix reposait sur l'asservissement des autres peuples à leur autorité. Toute rébellion était immédiatement réprimée par une guerre qui ramenait la paix, leur paix. A y regarder de plus près, le panorama du monde projette une situation dans laquelle le sens de la guerre et de la paix n'a guère changé de la part de ceux qui le dominent. BUSH parlait (…) Lire la suite »

Rien ne forçait Obama à agir cyniquement

Fidel CASTRO
Dans les derniers paragraphes de mes réflexions d'il y a deux mois, le 9 octobre 2009, Le glas sonne pour le dollar, j'ai évoqué les changements climatiques que le capitalisme impérialiste a provoqués au grand dam de l'humanité. Parlant des émissions de carbone, j'avais écrit : « Les USA ne font vraiment aucun effort spécial. Ils n'acceptent qu'une réduction de 4 p. 100 par rapport à 1990. » Or, les scientifiques exigeaient une réduction minimale d'entre 25 et 40 p. 100 d'ici à 2020. Et j'avais ajouté : « Le monde a appris ce matin, vendredi 9, qu' "Obama le bon", pour reprendre l'énigme posée par le président vénézuélien Hugo Chávez aux Nations Unies avait reçu le Prix Nobel de la paix. Je ne partage pas toujours les positions de cette académie, mais je dois reconnaître que c'est une mesure positive dans les circonstances actuelles. Elle compense le revers essuyé par Obama à Copenhague quand Rio de Janeiro, et non Chicago, a été désigné comme organisatrice des Jeux olympiques de (…) Lire la suite »

Lettre ouverte et sept questions d’un blogueur français à Obama... pourquoi pas nous si Yoani...

Alain GIRARD, Marie LECLERC
Monsieur le Président des Etats-Unis d'Amérique, YOANI SANCHEZ a pu par le biais d'Internet, parait-il, vous poser 7 questions auxquelles vous avez jugé utile de répondre. Gageons qu'il en serait de même pour tout afghan inquiet de la prolifération de la corruption chez lui, ou soucieux de recevoir une indemnisation pour les siens tombés sous les bombardements de vos forces armées, ou pour un palestinien assoiffé dans Gaza ravagé par Tsahal et son armement Made in USA, Vous êtes formidable Monsieur le Président, votre société tremble sur ses fondations et vous trouvez le temps de répondre à cette chère, très chère Yoani, que Dieu vous bénisse, comme il bénit les détenus, les torturés de la base de Guantanamo, ce camp de concentration qui ne figure pas dans les 7 questions de Yoani mais je comprends que faute de temps vous en soyez demeuré à l'essentiel. Etant moi-même un militant des droits des humains , assurant la vie d'un blog, coopérant à d'autres (je suis journaliste (…) Lire la suite »

Obama se rendra nu à Oslo (Dissident Voice)

John WALSH

Répondez vite : qu’ont en commun Barack Obama, Woodrow Wilson, Theodore Roosevelt, Henry Kissinger et Egar Moniz ? Ils ont tous eu le prix Nobel, les quatre premiers le Nobel de la Paix, soit au cours de leur mandat présidentiel, soit, comme Kissinger, pendant que ses bombes tombaient sur des populations innocentes au Vietnam. Moniz, lui, a obtenu le prix en Physiologie ou Médecine pour ses travaux sur la lobotomie. De ces cinq-là , c’est celui qui a provoqué le moins de dégâts.

Hier matin, au réveil, nous avons appris la nouvelle de l'attribution du Prix Nobel de la Paix à Obama. Certains se sont précipités sur le calendrier pour vérifier si ce n'était pas le 1ier avril. En général, les gens grommelaient d'un ton résigné : "la guerre c'est la paix". Je préfère la formule qui était utilisée à l'époque du Vietnam : "se battre pour la paix, c'est comme baiser pour la virginité". Quelques-uns pleuraient de dépit, comme probablement Medea Benjamin qui, s'étant récemment révélée définitivement va-t-en-guerre, avait dû penser qu'avec cet ajustement le Nobel était certainement en vue. Il va falloir rebaptiser Code Pink ("code Rose") maintenant. Justin Raimondo suggère "Code Yellow" (jaune/ trouillard, NDT). Mais je pense que "les Prostituées pour la Guerre" serait plus approprié (cela ne s'appliquerait qu'à Medea et celles qui sont au bureau national, de nombreux membres de Code Pink étant des anti-interventionnistes sincères qui ne supportent pas la (…) Lire la suite »

La « blague » du Prix Nobel de la « Paix »

Serge HOLO

Surprenant tout le monde, le Prix Nobel de la Paix a été attribué au Président des Etats-Unis d’Amérique, M. Barack Obama. Si on s’appuie sur la propagande des médias occidentaux et les beaux discours de B. Obama - ce que la plupart des gens font - il est évident que nous n’hésiterions pas à crier haut et fort que c’est lui, le mieux placé pour recevoir ce Prix honorable. Néanmoins, il convient de rappeler certains éléments qui font que ce prix ne doit nullement être attribué à ce personnage. Serge Holo se bornera ainsi à expliquer les « dessous » du Prix Nobel.

Barack Obama a sucité un grand emoi dans toute la planète lorsque son élection à la tête du plus grand empire meurtrier et corrompu de ce début de millénaire fut officiel. Les peuples qui avaient soif de changements, à la fois politiques et pacifiques, ont vu en cet homme aux qualités exceptionnelles d'orateur, un homme qui pouvait changer la face de ce monde profondément inégalitaire. Malheureusement plus dur est la chute... En effet il profite de cet amour aveugle que le peuple lui porte pour continuer la politique criminelle de l'administration Bush en feintant avec les mots dans ses discours, que ça soit au Caire ou au Ghana. Il y fit de nombreuses promesses ce qui amèna les gens à penser qu'il est en odeur de sainteté. Le vendredi 9 octobre 2009, Barack Obama obtient donc le Prix Nobel de la Paix [1]. Qu'est-ce que le Prix Nobel ? Apès de la mort de Alfred Nobel, riche chimiste et industriel, ce dernier laissa un testament demandant que sa fortune soit dédiée à la (…) Lire la suite »
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Le Nobel, rationalité monstrueuse et morale de singe.

Camille Loty MALEBRANCHE
Avec ce prix Nobel surprise délivré à Obama, je ne peux m'empêcher de regarder les manipulations de la raison dans notre société postmoderne. En effet, il est deux formes d'effritement de la raison : la pathologique et l'idéologique. Nous savons déjà que la psychose, la schizophrénie et ses pics extrêmes de démence sont des illustrations ultimes, pathologiques de la « déraison » par l'altération de la personnalité des individus. Mais nous oublions souvent le miroitement de fausses valeurs dans l'idéologie morale d'un système social du mal, qui est quant à lui, la déraison programmée par une société autoproclamée rationnelle, l'altération de la conscience collective par le mensonge officiel qui atteint ses bas-fonds dans des sortes d'acting out étatico-sociaux comme l'invasion d' « états voyous » au nom du système jugé juste et bon, le lancement d'un mode de crédits exponentiels, la consommation sans borne satisfaisant des besoins sans limites dans un monde aux ressources pourtant (…) Lire la suite »