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Thème : Barack Obama

« Brocko » devrait y arriver mais des doutes persistent

Lucio MANISCO

L’ « extranéité » d’Obama, l’ « effet Bradley », synonymes de racisme, et les fraudes électorales sont les lourdes inconnues qui pèsent sur la victoire attribuée par les sondages au candidat afro-américain. Seule la catastrophe économique des bushevics avec les banksters pourront contrebalancer ces inconnues et démentir la néfaste hypothèse d’une présidence McCain

La crise économique et le dédain constaté après le 12 septembre pour la collusion notoire de l'administration Bush avec les banksters et les spéculateurs de Wall Street, qui ont continué à faire de l'argent à la pelle, pourront contrebalancer les lourdes inconnues qui pèsent sur la victoire de Barack Obama, donné comme favori à 48 heures du vote dans quasiment tous les sondages, avec un pourcentage de 5 à 8 %. Avec un afflux exceptionnel aux urnes présumé de 138 millions de votants (188 inscrits sur les listes électorales), sans ces inconnues, la majorité du vote populaire pour le candidat afro-américain pourrait atteindre les 11 millions de suffrages : s'il est vrai qu'il s'agit d'élections présidentielles seules dans 50 états différents, plus le district de la Colombie, avec le filtre d'un collège électoral national, une majorité de ce genre devrait avoir une représentativité plus ou moins déterminante dans quasiment tous les Etats dits clé : c'est-à -dire ceux qui ont le plus (…) Lire la suite »
premier débat Obama-Mc Cain

Les sombres réalités absentes du débat

Robert PARRY

Peut-être est-il illusoire d’espérer qu’un débat entre candidats à la présidence des Etats-Unis aborde concrètement, et honnêtement, les actes répréhensibles du gouvernement des Etats-Unis, même à la fin des huit ans de règne de George W. Bush en tant qu’un des principaux agents « voyous » de la planète.

Dans le cadre des limites acceptables du débat politique, certains désaccords d'ordre tactique sont tolérés (Barack Obama a dit que la guerre en Irak « a détourné notre attention de l'essentiel ») et même certaines critiques d'ordre moral (John McCain a dit qu'il s'opposait à Bush sur « sur la torture des prisonniers »). Mais il n'y a aucune discussion sérieuse possible sur les crimes de guerres ouvertement commises par les Etats-Unis, tel la décision prise par Bush de lancer une guerre sous de faux prétextes, un comportement que le Tribunal de Nuremberg au lendemain de la deuxième guerre mondiale qualifia de crime international « suprême ». Dans une démocratie bien portante, on aurait pu s'attendre à voir l'animateur du débat, Jim Lehrer, demander à Obama et Mc Cain s'ils pensaient que Bush devrait être expédié à la Haye pour être jugé pour crimes de guerres ou s'il devrait passer devant les tribunaux états-uniens pour de graves crimes tels que la violation des lois contre (…) Lire la suite »

la phrase du jour

alain girard
"Les murs entre les pays les plus riches et les plus pauvres ne peuvent pas rester debout. Les murs entre les races et les tribus, entre les indigènes et les immigrants, entre chrétiens, musulmans et juifs ne peuvent pas rester debout". Les palestiniens ne l'ont pas ressenti comme ça le Obama quant on te verra avec tes ptits bras musclés et masse en mains en train de pulvériser le mur de la honte en Palestine on commencera à y croire.... "Si nous avons pu créer l'OTAN pour mettre l'Union soviétique à plat ventre, nous pouvons nous rassembler dans un nouveau partenariat global pour démanteler les réseaux qui ont frappé à Madrid et Amman, à Londres et Bali, à Washington et à New York" Obama et le réseau qui a tué Allende , qui a napalmisé le Vietnam, qui a lâché la bombe à Hiroshima et Nagasaki,celui qui a assassiné 5000 colombiens de gauche, celui qui a utilisé des munitions à l'uranium appauvri en Irak, celui qui torture à Guantanamo,celui qui condamne Mumia sans preuve, (…) Lire la suite »

Obama, prince du leurre

John PILGER

Le 12 juillet, le "Times" britannique consacrait *deux pages à l’Afghanistan. Il n’y était pratiquement question que de doléances sur la chaleur. Le reporter, Magnus Linklater décrit en détail combien il a été incommodé par la chaleur, au point qu’on a dû l’asperger d’eau glacée. Il raconte également "l’intense tragédie" que représente l’évacuation sanitaire d’une journaliste victime d’un coup de chaud, mais où la "procédure est scrupuleusement respectée". Pour les "marines" qui l’ont secourue, écrit Linklater, "sauver une vie compte plus que leur propre sécurité".

Parallèlement à ce reportage, il y avait un article où il fallait arriver au dernier paragraphe pour apprendre la mort de 47 civils, "dont la plupart étaient des femmes et des enfants, tués dimanche lors du bombardement d'une noce par l'armée de l'air américaine dans l'est de l'Afghanistan". Des massacres de cette envergure sont courants, et largement inconnus du grand public en Grande Bretagne. J'ai interviewé une femme qui avait perdu 8 membres de sa famille, dont 6 enfants. Une bombe US avait été larguée sur sa maison construite avec des pierres, de la boue et de la paille. Il n'y avait aucun "ennemi" dans les parages. J'ai rencontré un chef d'établissement dont la maison s'était embrasée comme un fétu de paille à cause d'une bombe de "précision". A l'intérieur, il y avait 9 personnes - sa propre femme, ses 4 fils, son frère et son épouse, sa soeur et son mari. Aucun de ces massacres n'a fait la une des journaux. Comme Harold Pinter l'a écrit à propos de ces carnages : (…) Lire la suite »
Lutte des classes, société de consommation, Obama, McCain...

"Il y a toujours une lutte des classes, prête à exploser" - interview mai 2008

Noam CHOMSKY

"En fait, les Etats-Unis sont loin d’être un pays fasciste, ça c’est une mauvaise analogie. Mais la similitude avec les techniques de propagande fasciste est frappante et n’est pas fortuite. Les Nazis, explicitement, consciencieusement et ouvertement ont adopté les techniques de la publicité commerciale étatsunienne. Ils ne s’en sont pas cachés. Ils ont pris quelques idées simples pour les marteler sans cesse tout en leur donnant un côté « glamour » - c’était la technique employée par la publicité commerciale aux Etats-Unis dans les années 20 et ce modèle fut explicitement adopté par les Nazis. Et c’est sur ce même modèle qu’est basée la propagande commerciale aujourd’hui."

Vicenç Navarro : Merci beaucoup de nous accueillir. Noam Chomsky : C'est un plaisir. VN : nous sommes ici au nom de l'université d'été progressiste de Catalogne. Comme je vous l'ai dit, l'objectif de cette université est la réappropriation de l'histoire de la Catalogne, comme une réminiscence des années 30, lorsque ouvriers et universitaires se retrouvaient pendant l'été pour discuter de différents sujets d'intérêt. Bien sûr, c'était interdit sous la dictature de Franco. Lorsque les partis de gauche ont reconquis le gouvernement de la Catalogne en 2003, ils se sont engagés à relancer cette Université d'été progressiste. Nous aurions aimé vous avoir pour prononcer le discours inaugural. Je regrette que vous n'ayez pu venir. Espérons que ce sera pour une autre fois. NC : J'espère. VN : j'aimerais que nous parlions de vous et des Etats-Unis. A l'extérieur des Etats-Unis, vous êtes l'intellectuel étatsunien le plus connu, et la plupart des gens à l'extérieur ne se rendent pas (…) Lire la suite »

Obama, Mc Cain : Pour comprendre ce qui différencie dans le fond nos deux candidats, regardons du côté de leurs pères.

HARI, Johann

Le barrage que représentait Hillary a finalement cédé, déclenchant des flots de commentaires journalistiques sur la confrontation longtemps différée entre Républicains et Démocrates. Mais tandis qu’on ergote sur la race et l’âge des candidats, on passe à côté du meilleur outil qu’on ait pour scruter les coeurs de John Mc Cain et Barak Obama. En effet, ils ont chacun publié un livre étonnant et très détaillé sur leurs pères. C’est dans leurs pages que nous pouvons trouver les plus clairs indices de la façon dont ils gouverneraient, s’ils étaient élus. Au premier abord, ces biographies volumineuses, comportent des similitudes frappantes.

Toutes deux racontent l'histoire d'un jeune homme peu sûr de lui, en quête de son identité et poursuivant le fantôme de son père absent jusque dans des pays lointains et troublés. Alors qu'Obama nous livre le récit complexe d'un peuple colonisé, le livre de Mc Cain, lui, est une célébration pure et simple du colonisateur. Obama sénior était un berger. Son pays natal, le Kénya, était sous la domination blanche des Britanniques. Lui-même vit son père changer sans cesse d'emploi (chef cuisinier, maître d'hôtel, domestique) : tantôt il partait parce qu'il n'admettait pas d'être battu à la moindre erreur, tantôt il était renvoyé pour son « insolence ». Il l'a vu disparaître durant six mois dans un « Guantanamo » britannique, accusé (à tort) de faire partie de la résistance. Pendant ce temps, les Britanniques, pour écraser la rébellion, massacraient cinquante milles Kenyans. Une pratique courante consistait à crever les tympans des captifs. Des travailleurs volontaires américains (…) Lire la suite »

En Iran Obama double par la droite

Shyankar
Alors que G. W. Bush entame sa « tournée d'adieu » dans notre vieux continent, le dossier du nucléaire iranien revient à grands pas sur le devant de la scène. Il est clair qu'Israël rue dans les brancards et qu'Obama se mélange royalement les pinceaux sur ce sujet plus qu'épineux, véritable enjeu de la prochaine présidentielle. Il était beau l'Obama en pleine primaire ! En position gauche toute sur l'Iran, il n'hésitait pas à affirmer sa volonté de « rencontrer sans conditions préalables le Président Mahmoud Ahmadinejad lors de sa première année à la Maison Blanche ». Pourtant depuis qu'Obama est certain de tenir la candidature démocrate, le discours change quelque peu. Tandis que McCain n'hésite pas à traiter de « mou » le jeune nouveau, notamment en ce qui concerne ses positions sur le dossier iranien, le sénateur de l'Illinois décide de couper-court à ces enfantillages et sort le grand jeu : le 4 juin, il vient ainsi discourir devant la tribune de l'AIPAC (American Israel (…) Lire la suite »

Les magouilles electorales américaines

Mahamudra
Hillary s'est offert une grosse boulette lors d'une interview avec le South Dakota's Sioux, qui lui demandait si elle avait l'intention d'abandonner sa campagne electorale en juin, justifiant sa réponse négative avec les deux arguments suivants : "My husband did not wrap up the nomination in 1992 until he won the California primary somewhere in the middle of June, wright ?" Et le deuxième : "We all remember Bobby Kennedy was assassinated in June in California". Bobby Kennedy, le frère du président assassiné John F Kennedy, fut tué par balle lors de sa campagne electorale en juin 1968, après sa victoire en Californie. Détail amusant : "Kennedy" vient de l'irlandais "cinneidigh" qui signifie "tête noire". Clinton a donc clairement envisagé l'éventualité d'un assassinat de son concurrent Obama, qui lui ouvrirait la route vers la victoire. Cette déclaration achève de ruiner ses chances, malgré les promptes excuses qu'elle a adressées à son adversaire, dont l'équipe a réagi (…) Lire la suite »