L’ « extranéité » d’Obama, l’ « effet Bradley », synonymes de racisme, et les fraudes électorales sont les lourdes inconnues qui pèsent sur la victoire attribuée par les sondages au candidat afro-américain. Seule la catastrophe économique des bushevics avec les banksters pourront contrebalancer ces inconnues et démentir la néfaste hypothèse d’une présidence McCain
Peut-être est-il illusoire d’espérer qu’un débat entre candidats à la présidence des Etats-Unis aborde concrètement, et honnêtement, les actes répréhensibles du gouvernement des Etats-Unis, même à la fin des huit ans de règne de George W. Bush en tant qu’un des principaux agents « voyous » de la planète.
Le 12 juillet, le "Times" britannique consacrait *deux pages à l’Afghanistan. Il n’y était pratiquement question que de doléances sur la chaleur. Le reporter, Magnus Linklater décrit en détail combien il a été incommodé par la chaleur, au point qu’on a dû l’asperger d’eau glacée. Il raconte également "l’intense tragédie" que représente l’évacuation sanitaire d’une journaliste victime d’un coup de chaud, mais où la "procédure est scrupuleusement respectée". Pour les "marines" qui l’ont secourue, écrit Linklater, "sauver une vie compte plus que leur propre sécurité".
"En fait, les Etats-Unis sont loin d’être un pays fasciste, ça c’est une mauvaise analogie. Mais la similitude avec les techniques de propagande fasciste est frappante et n’est pas fortuite. Les Nazis, explicitement, consciencieusement et ouvertement ont adopté les techniques de la publicité commerciale étatsunienne. Ils ne s’en sont pas cachés. Ils ont pris quelques idées simples pour les marteler sans cesse tout en leur donnant un côté « glamour » - c’était la technique employée par la publicité commerciale aux Etats-Unis dans les années 20 et ce modèle fut explicitement adopté par les Nazis. Et c’est sur ce même modèle qu’est basée la propagande commerciale aujourd’hui."
Le barrage que représentait Hillary a finalement cédé, déclenchant des flots de commentaires journalistiques sur la confrontation longtemps différée entre Républicains et Démocrates. Mais tandis qu’on ergote sur la race et l’âge des candidats, on passe à côté du meilleur outil qu’on ait pour scruter les coeurs de John Mc Cain et Barak Obama. En effet, ils ont chacun publié un livre étonnant et très détaillé sur leurs pères. C’est dans leurs pages que nous pouvons trouver les plus clairs indices de la façon dont ils gouverneraient, s’ils étaient élus. Au premier abord, ces biographies volumineuses, comportent des similitudes frappantes.