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Thème : Barack Obama

"Les chaussons me serrent"

Fidel CASTRO
Tandis que les réacteurs sinistrés lancent de la fumée radioactive sur le Japon et que des avions au profil monstrueux et des sous-marins atomiques déversent leurs charges meurtrières télécommandées sur la Libye, un pays nord-africain d'à peine six millions d'habitants, Barack Obama racontait aux Chiliens une comptine semblable à celles que j'écoutais quand j'avais quatre ans : « Les chaussons me serrent, les chaussettes me tiennent chaud, et le baiser que tu m'as donné, je l'emporte en mon coeur. » Certains de ses auditeurs ont dû rester estomaqués dans ce « Centre culturel » de Santiago-du-Chili. Quand le président a scruté anxieusement son public après avoir mentionné la perfide Cuba, attendant une salve d'applaudissements, un silence glacial lui a répondu. Dans son dos - ah, bienheureux hasard ! - parmi les drapeaux latino-américains, il y avait précisément celui de Cuba. S'il avait regardé une seconde par-dessus son épaule droite, il aurait vu - telle une ombre - le (…) Lire la suite »

Libye : Obama, le prix Nobel de la paix «  des guerres justes et humanitaires ».

Komla KPOGLI
A l'avènement de Barack Obama au pouvoir, des milliards de personnes sur la terre avaient manifesté leur optimisme. Parmi celles-ci, c'est peu dire qu'il y a eu la quasi-totalité des africains. Tous étaient persuadés que la couleur de peau du nouveau président augurait un changement de la politique internationale. Il faut en convenir et insister qu'ils n'étaient pas les seuls. Les quelques rares voix qui avaient émis des réserves furent sévèrement critiquées et taxées d'antiaméricanisme primaire ; expression en vogue à l'époque. Le sourire du guerrier sympathique. Lorsque le futur prix Nobel de la paix fit son périple ghanéen, il fut applaudi chaleureusement. Son discours fut quasi-unanimement salué particulièrement par les africains qui ne virent là qu'un excellent discours à l'opposé de celui injurieux et crasse de Sarkozy à Dakar. Les rares commentaires critiques qui osèrent mettre le discours d'Accra en perspective furent voués aux gémonies (1). Ils furent traités de (…) Lire la suite »

L’Alliance égalitaire

Fidel CASTRO
Samedi soir, 19 mars, après un succulent banquet, les dirigeants de l'OTAN ont ordonné d'attaquer la Libye. Il coule de source que rien ne pouvait advenir sans que les États-Unis ne réclament de jouer leur rôle incontournable de chef suprême. Et c'est depuis le Q.G. de cette institution en Europe qu'un officier supérieur a fait savoir que l'opération « Aube de l'Odyssée » démarrait. L'opinion publique mondiale était bouleversée par la tragédie du Japon où le nombre de victimes du séisme, du tsunami et de l'accident nucléaire n'a cessé de croître pour se situer désormais à des dizaines de milliers de personnes mortes, disparues ou irradiées. La résistance à l'énergie atomique se renforcera aussi considérablement. Le monde souffre en même temps les conséquences des changements climatiques, de la pénurie des aliments et de la hausse de leurs cours, du gaspillage croissant des ressources naturelles et humaines. Une guerre aujourd'hui est la chose la plus inopportune qui soit. (…) Lire la suite »

En opposant son veto à la résolution contre les colonies, Obama a rejoint le Likud* (Haaretz)

Gideon LEVY
Une Amérique consciente que les colonies sont un obstacle aurait du se rallier à leur condamnation. Ce weekend le Likud s'est enrichi d'un nouveau membre - qui n'a pas simplement rejoint le parti au pouvoir mais son aile la plus extrémiste. En se positionnant quelque part entre Tsipi Hotovoly et Danny Danon, et plus à droite que Dan Meridor et Ichael Eitan, le président Barak Obama a affaibli la position des deux derniers. Le premier veto opposé par les USA pendant le mandat d'Obama, un veto qu'il avait en vain juré de ne pas utiliser comme ses prédécesseurs l'avaient fait, a été un veto contre la possibilité et la promesse d'un changement, un veto contre l'espoir. Ce veto n'est pas un acte d'amitié envers Israël, il soutient les colons et la droite israélienne et personne d'autre. La justification de l'ambassadeur étasunien devant l'ONU n'y changera rien, ni d'ailleurs les paroles de remerciement du bureau du premier ministre (israélien NdT) : cette décision n'est rien (…) Lire la suite »
Réflexion sur le discours de Barack Obama

L’Etat de l’Union.

Fidel CASTRO
On attendait avec intérêt le discours du président sur l'état de l'Union, après ce qu'il avait dit le 12 janvier à l'Université de Tucson (Arizona) au sujet de l'attentant qui avait eu lieu dans cette ville quatre jours plus tôt : six tués et quatorze blessés, dont la jeune représentante démocrate, Gabrielle Giffords, élue pour la troisième fois au Congrès national et contraire à la loi contre les émigrants votée par cet État, qui fait partie du territoire volé au Mexique après la guerre injuste de 1848. Le Tea Party, autrement dit la droite fasciste du Parti républicain, a remporté un succès notable parmi les électeurs qui prennent la peine d'aller voter. La population de l'Arizona, à l'instar du reste des États-Unis, a réagi indignée. Une attitude assurément correcte, et je l'ai souligné, n'ayant jamais douté des valeurs morales qui caractérisent normalement les peuples, indépendamment de la politique des gouvernements. Bien qu'Obama n'ait pas dit mot de (…) Lire la suite »

Des paroles aux actes : le contraste entre Chavez et Obama

Mike WHITNEY
Ses ennemis l'appellent tyran ou dictateur, il n'est ni l'un ni l'autre. Hugo Chavez est l'infatigable champion des pauvres et un chrétien socialiste engagé. Et la seule différence entre le christianisme de Chavez et celui de Barack Obama, c'est que Chavez passe des paroles aux actes. Par exemple, ce mardi, Chavez a usé des pouvoirs autorisés par la constitution pour décréter le "droit à un refuge digne" et rendre ainsi permanent, légal, le droit à un logement "digne et humain" pour tous les vénézuéliens. Le parlement vénézuélien a approuvé "la loi d'habilitation" controversée (et temporaire) parce que le pays fait face à une crise du logement sans précédent à la suite des inondations massives de décembre 2010. (1) Plus de 125.000 personnes ont perdu leur maison dans ce désastre, ce qui exigeait une réponse rapide du gouvernement. Chavez s'est aussitôt lancé dans l'action, en transformant le palais présidentiel en refuge pour sans-abris (photo), tout en donnant (…) Lire la suite »
Chronique de l’Anti-empire

Lutter contre la mentalité américaine & Un type appelé Barack Obama

William BLUM
Depuis l'inondation qui a frappé le Pakistan au mois de juillet : des millions de personnes ont été déplacées, évacuées, abandonnées ou ont perdu leur maison ; de nombreuses routes, écoles et centres médicaux ont été détruits. des centaines de villages ont été emportés des millions de têtes de bétail ont péri ; pour les pauvres des campagnes, ça représente quelque chose comme un crash d'une bourse occidentale qui ferait perdre des années d'économies d'innombrables fermes et des cultures essentielles comme le maïs ont été détruites ; les officiels estiment les dégâts à plusieurs centaines de millions de dollars et il semblerait que le Pakistan ne s'en remettra pas avant plusieurs années. les épidémies se répandent à toute vitesse et des avions américains ont survolé le pays et largué des bombes des dizaines de fois. (1) Mes remarques visent les lecteurs qui ont à supporter ces Américains qui se renfrognent chaque fois qu'ils entendent les Etats-Unis être accusés d'actes (…) Lire la suite »

L’Hiver nucléaire.

Fidel CASTRO
J'ai honte d'avoir tout ignoré de cette question dont je n'avais même pas entendu parler. Sinon, j'aurais compris bien plus tôt que les risques d'une guerre nucléaire sont pires que ce que j'avais imaginé. Je supposais que la planète pouvait supporter l'éclatement de centaines de bombes nucléaires parce que je calculais que les Etats-Unis et l'URSS avaient réalisé d'innombrables essais pendant des années. Je n'avais pas tenu compte d'une réalité toute simple : ce n'est pas la même chose de faire éclater cinq cents bombes atomiques en mille jours que de le faire en un jour. Je l'ai appris après m'être informé auprès de plusieurs spécialistes en la matière. Inutile de dire que je suis resté stupéfait d'apprendre qu'il n'y avait pas besoin d'une guerre nucléaire mondiale pour faire périr notre espèce. Il suffirait d'une guerre atomique entre deux puissances nucléaires parmi les plus faibles, tels l'Inde et le Pakistan - qui réunissent toutefois, à eux deux, bien plus d'une (…) Lire la suite »

Je suis prêt à continuer de discuter.

Fidel CASTRO
Voilà deux jours, je regardais Vanessa Davies en train de conduire son programme « Contragolpe » de la huitième chaîne, Venezolana de Televisión. Elle dialoguait avec Basem Tajeldine, un Vénézuélien intelligent et honnête dont le visage respire la noblesse, et elle le criblait de questions. Quand j'ai allumé le téléviseur, ils parlaient de ma thèse selon laquelle seul Obama peut stopper la catastrophe. L'idée du pouvoir incommensurable qu'on lui attribue est venue aussitôt à l'esprit de l'historien. Et c'est vrai, sans aucun doute. Mais nous pensons à deux pouvoirs différents. Le pouvoir politique réel aux États-Unis, c'est la puissante oligarchie des multimillionnaires qui le détient, et qui gouverne non seulement le pays, mais le monde : le gigantesque pouvoir du Club Bilderberg que décrit Daniel Estulin, créé par les Rockefeller, et la Commission Trilatérale. L'appareil militaire étasunien avec ses organismes de sécurité est bien plus puissant que Barack Obama, le (…) Lire la suite »
Message lu à l’Assemblée nationale de Cuba

"Il existe des bornes infranchissables aux prétentions de l’homme"

Fidel CASTRO

Première session extraordinaire de la Septième Législature de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba, tenue au palais des Congrès (La Havane), le 7 août 2010, « LII de la Révolution »

Message à l’Assemblée nationale lu par le compañero Fidel :

Au début, voilà huit semaines à peine, j'avais pensé que le danger de guerre imminent était sans retour. Le panorama que j'avais sous les yeux était si dramatique que je ne voyais pas d'autre issue que la survie, peut-être probable, dans la partie de ce continent-ci qui n'avait pas de raison d'être la cible d'une attaque directe et dans certaines autres régions isolées de la planète. Situation très difficile, quand on sait que l'être humain s'accroche toujours à une perspective, si lointaine qu'elle soit. J'ai tenté d'agir malgré tout. J'ai tôt fait, par chance, de me rendre compte qu'il y avait un espoir, et très profond, assurément. Mais si on laissait filer l'occasion, la catastrophe aurait les pires conséquences. Et l'espèce humaine n'aurait plus dès lors aucune possibilité de salut. Je suis sûr toutefois qu'il n'en sera plus ainsi et que les conditions d'une situation à laquelle nul n'aurait songé encore tout récemment sont en train de se créer. Un homme aura à (…) Lire la suite »