Barack Obama Le président américain a obtenu le Nobel de la paix en 2009, neuf mois seulement après sa première élection. En guise d’encouragement ? Libye, Palestine, Syrie, Yémen… Les augures se sont largement trompés : en huit ans à la Maison Blanche, celui sur qui la planète comptait pour apaiser les tensions dans le monde a un bilan guerrier « exceptionnel ».
J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à Fidel. Ce cinquième extrait commente la péroraison d’Obama. Le début de l’extrait, bien entendu, est le texte même des remarks d’Obama.
JFB
Deux sermons pour le prix d’un. Sans doute n’en fallait-il pas moins pour (tenter de) ragaillardir les dirigeants européens éplorés. Confrontés à une « polycrise » – un terme inventé par Jean-Claude Juncker pour désigner la conjonction des menaces désormais existentielles qui pèsent sur l’intégration européenne – ceux-ci viennent de recevoir le soutien de deux « citoyens du monde » qui les ont exhortés à plus d’unité et à plus d’« ouverture ».
LA HAVANE - Raul Castro a averti samedi les dirigeants du Parti communiste cubain que les Etats-Unis restaient déterminés à mettre fin à la révolution socialiste à Cuba malgré le dégel diplomatique entre les deux pays.