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Thème : Barack Obama

Devant cette gifle historique, nos médiocrates s’étouffent, ergotent, déforment, manœuvrent, enfument

CUBA : ils l’ont dans ...l’os !

Jean ORTIZ

Dieu qu’ils ont du mal à le digérer !! Dans la dignité et l’honneur, sans quémander, sans renoncer à ce qu’il est, en toute souveraineté, David a fini par terrasser Goliath.

Le droit l’a emporté sur la piraterie impérialiste, sur une sale et interminable guerre d’usure, d’asphyxie ; elle dure depuis plus de cinquante ans. Rarement une révolution et un peuple auront été si longtemps agressés, dénigrés, en violation des lois internationales. Du « Projet Cuba » de mars 1960 (Eisenhower) à l’ « Opération Mangosta » de Kennedy, du débarquement yankee (repoussé en 72 heures) de la Baie des Cochons (avril 1961) aux « sanctions totales » de février 1962, décrétées par Washington, l’état de siège économique, financier, commercial, le harcèlement multiforme, n’auront jamais cessé. Des sanctions drastiques, près de 1000 milliards de dollars de coût estimé, des lois pour étrangler un pays rebelle, pour tenter de renverser le régime de Cuba l’insoumise, ce « mauvais exemple » de résistance face à « l’empire ». Par le seul fait d’avoir tenu tête pendant si longtemps à l’impérialisme le plus puissant, Cuba a contribué au « changement d’ère » que vit aujourd’hui (…) Lire la suite »
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Un sommet d’humiliations

Romuald BOKO, François CHARLES

47 chefs d’Etat africains en poste, convoqués par un seul, chez lui et « vous appelez ça un sommet ? ». Question de bon sens en effet, désigner par ce terme un tel non événement, comme l’a fait toute la presse radio, télé... relève au mieux d’une erreur de langage, au pire d’une supercherie.

Depuis son annonce, nombre d’observateurs africains, concentrés surtout, bien sûr, dans les médias, en on fait des tonnes : on allait voir ce qu’on allait voir ! Obama, premier président des EU, d’origine directement africaine, à moitié de son second mandat, allait enfin répondre aux attentes des Africains. Et tous de revenir sur le discours d’Accra, lourd de promesses. Il allait enfin rattraper le temps perdu. Hélas, hélas, hélas, que d’illusions répandues pour tant d’illusions perdues... Déjà, la forme annonçait le fond et nos « spécialistes » auraient dû se méfier. Eh non, puisqu’invités, en naïfs incorrigibles, la plupart de ces chefs d’Etat, se voyaient en hôtes d’importance et s’attendaient à la Maison blanche, tapis rouge, entretiens, tête à tête... Las, entre leurs espérances et la réalité , il y aura eu le gouffre sémantique qu’il y a entre « invitation » et « convocation ». Lorsqu’ on se rend à une convocation, on ne doit pas s’imaginer dire la messe avec celui qui (…) Lire la suite »

Une “guerre de la communication d’anéantissement”

Philippe GRASSET

Ils ne se battent pas contre la Russie, ils se battent contre la vérité, – ce que nous nommons “vérité de la situation” pour introduire un élément de relativité que nous jugeons nécessaire, mais qui devient, dans les exemples détaillés ci-dessous, vérité pure et simple. Il n’y a alors nul besoin d’être prorusse en l’occurrence, même si l’on peut l’être, car le seul spectacle des forces-Système, – ici le président Obama et les journalistes étasuniens à Moscou, – suffit à se faire une religion sur l’étrangeté et l’exceptionnalité de la situation. L’exceptionnalisme se niche partout...

• Le premier exemple est donné (le 3 août 2014) par The Moon of Alabama (MoA), qui a collationné les réponses d’Obama à une interview de The Economist, concernant des faits avérés de la Russie, et a collationné autant de réponses qui, à notre sens, sont encore plus que des erreurs, plus que des mensonges, qui sont cette marque de la haine de la vérité que les équipes de communication de la Maison-Blanche instillent à leur Grand-Leader-Bien-Aimé, à la satisfaction manifeste de celui-ci qui voit ainsi ses discours, faits par les mêmes conseillers en communication, amplement confirmés. MoA relève toutes les affirmations factuelles d’Obama sur la Russie, et toutes s’avèrent fausses, à partir de référence indiscutables que donne MoA... “Personne ne veut émigrer en Russie parce qu’on n’y trouve aucune opportunité”, ce qui est faux ; “des exportations portant uniquement sur des matières premières”, ce qui est faux ; “l’espérance de vie est autour de 60 ans”, ce qui est faux devant le fait (…) Lire la suite »

Obama finira comme Bush : discrédité !

José FORT

Lorsque Barack Obama a prêté serment pour la première fois à Washington, le temps était à la satisfaction d’assister à la fin de la désastreuse ère Bush et à l’arrivée dans ce pays au racisme profond d’un Afro-Américain à la Maison Blanche.

Quelques mois après, alors qu’il n’avait strictement rien réalisé, il recevait le prix Nobel de la paix 2009 "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", selon le jury du prix à Oslo. Deux déclarations prononcées ce vendredi résument à elles seules la réalité du personnage : ses regrets sur la pratique de la torture et sa « colère » concernant la disparition d’un militaire israélien dans la bande de Gaza. « Nous avons torturé des gens », a déclaré Obama tout en appelant à se tenir à l’écart des « jugements moralisateurs ». Lorsqu’aux lendemains des attentats de New York, nous évoquions les vols clandestins vers des centres de torture en Pologne, dans plusieurs pays scandinaves, jusqu’en Allemagne, avec généralement pour destination finale la base de Guantanamo, les démentis pleuvaient à la pelle. Désormais, l’administration étasunienne reconnaît l’existence de ces centres de détention et de (…) Lire la suite »

Le "miracle" Obama

Karim MOHSEN
S'il y a bien un homme politique qui mena son monde en bateau, c'est l'actuel hôte de la Maison-Blanche, Barack Hussein Obama II, qui remporte, sans coup-férir, la timbale. Voilà un homme qui a fait tout le contraire de ce qu'il dit et déclaré depuis sa prise de fonction à la Maison-Blanche. Il a tant parlé de paix, s'est élevé, en particulier contre le déni de droit fait aux Palestiniens, condamné la violence dans le monde, qu'il a charmé le monde par un langage nouveau et une disponibilité inconnue chez ses prédécesseurs. D'aucuns étaient alors convaincus que les Américains avaient, enfin, élu un président à visage et conscience humains, dont le monde avait besoin. Un président proche des préoccupations des grandes et petites nations dans un monde en constante mutation. N'affirmait-il pas devant l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre 2009, qu'« aucune nation ne peut ou ne doit essayer d'en dominer une autre ? » C'est encore l'auguste jury du prix Nobel de la paix qui (…) Lire la suite »
« si vous vous mettez à écrire une histoire sociale des années Obama (...) vous constaterez que la race, qui a tout saturé, le fait comme jamais auparavant »

L’illusion Obama

Ammar BELHIMER
« Sonorité blanche, hommes politiques noirs ». C’est le titre d’une récente chronique de Melissa Harris-Perry dans l’une des rares publications progressistes des Etats-Unis, The Nation (*). « Que se passe-t-il lorsque l'expérience noire est reléguée à un bruit de fond ? », s’interroge-t-elle dans une réflexion qui lui a été inspirée par la révolte des étudiants afro-américains de Harvard ce printemps. Le mouvement estudiantin qui a largement attiré l’attention des médias nationaux avait pour mot d’ordre : « Moi, aussi, je suis d’Harvard ». On devine le sous-entendu : il n’y a pas qu’Obama comme ancien étudiant noir à pouvoir rêver d’un destin national ! Les organisateurs de la campagne précisent leurs doléances dans les termes suivants : « Nos voix vont souvent inaudibles sur ce campus, nos expériences sont dévaluées, notre présence est remise en cause. » C’est pourquoi ils se proposent de « revendiquer leur retour, réclamer leur campus, rester debout pour dire : "Nous sommes (…) Lire la suite »
Empreintes verbales sur l’arme du crime

Ukraine : Obama promeut une falsification (Counterpunch)

Diana JOHNSTONE
Le vendredi 18 Avril, le président Obama a exprimé son indignation à propos des tracts antisémites collés sur les murs d'une synagogue dans la ville ukrainienne de l'Est pro-russe de Donetsk. Les tracts, appelant tous les Juifs à s'enregistrer ou risquer l'expulsion, avaient paru la veille et ont été immédiatement dénoncés par les dirigeants de Donetsk comme une grave provocation et un faux. Cependant, le lendemain, Obama « a exprimé très franchement son dégout ». C'est du moins ce que son conseiller belliciste à la sécurité nationale, Susan Rice, a déclaré publiquement. « Je pense que nous avons tous trouvé le contenu de ces pamphlets tout à fait révoltant, et ils n'ont pas leur place au 21e siècle » a-t-elle déclaré. Cette réaction présidentielle a eu lieu 24 heures après que le pamphlet en question avait été dénoncé comme un faux, non seulement par le dirigeant de Donetsk, Denis Pushilin, qui a dit que sa signature sur le document avait été falsifiée, mais aussi par les (…) Lire la suite »
Norman Solomon à Algeriepatriotique

« Aucun dirigeant n’a sapé le droit autant qu’Obama »

Norman Solomon
Algeriepatriotique : En tant que militant anti-guerre et auteur, pensez-vous que la politique des Etats-Unis consiste essentiellement à provoquer des guerres dans le monde dans le seul but de protéger leurs intérêts stratégiques ? Norman Solomon : Beaucoup de facteurs ont contribué à la forte tendance du gouvernement américain de s'engager dans la guerre. L'arrogance du pouvoir s’est combinée avec l'énorme puissance militaire et économique des Etats-Unis pour propulser un effort continu de dominer en termes géopolitiques. En définissant « des intérêts stratégiques » de façon très large, de hauts responsables à Washington ont été à la recherche d'ennemis, en les créant souvent en cours de route. Vous avez travaillé sur la collaboration entre la CIA et Amazon, pourriez-vous nous éclairer à ce sujet ? Amazon a signé un contrat de 600 000 000 dollars avec la CIA pour fournir à l'agence des services informatiques, après avoir convaincu la CIA de ses capacités techniques (…) Lire la suite »

Amnésie Impériale

M. SAADOUNE
On l'apprend tout de go : la Crimée, voyez-vous, c'est pire que l'Irak ! C'est Barack Obama qui le dit dans un discours où il affirme la supériorité « morale » des Etats-Unis sur la Russie au nom de leur respect différent du droit international. Un exercice hallucinant qui ne convaincra sans doute que les juges de la CIJ qui ont validé l'indépendance du Kosovo en prétendant que cela ne pouvait être considéré comme un précédent. Mais avant même l'argumentaire juridique, oser affirmer que la Crimée c'est pire que l'Irak est ahurissant. Il y a eu au moins plus de 500.000 morts en Irak du fait de l'intervention américaine et le « traitement » de Falloudja a été un « modèle » d'horreur. Ce pays ne s'en relève toujours pas. Il n'y a pas eu de morts en Crimée. Il faut en conclure donc que les centaines de milliers de morts en Irak ne pèsent pas bien lourd à l'aune de la Maison-Blanche démocrate. Mais Barack Obama ne se contente pas de ce jugement implicite sur la valeur de la vie (…) Lire la suite »

Le discours d’Obama sur l’Ukraine : propagande et mensonges

Patrick MARTIN
Le discours prononcé mercredi à Bruxelles par le président Barack Obama était un appel aux armes pour une confrontation des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Russie. Par toute une série de mensonges et de faux-fuyants, Obama a présenté un monde à l’envers dans lequel les Etats-Unis et les impérialistes européens, qui ont soutenu le coup d’Etat en Ukraine mené par des forces fascistes, sont présentés comme les défenseurs de la démocratie et de la paix. Il n’y avait pas grand-chose dans son discours qui aurait pu convaincre la population laborieuse d’Europe ou des Etats-Unis qu’une politique de conflit ouvert avec la Russie était dans leur intérêt. Ce n’était pas le but de l’allocution qui se résume à une série de mensonges de propagande, prononcés avec la certitude qu’ils ne feraient pas l’objet de critiques sérieuses et encore moins d’une opposition au sein des élites dirigeantes des Etats-Unis et de l’Europe ou de la part de leurs porte-parole dans les médias. Obama cherchait (…) Lire la suite »