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Thème : Barack Obama

Les beaux discours d’Obama ne bercent plus personne

Capitaine Martin

« Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment ». Derrière cette maxime se cache le modus operandi des États-Unis d’Amérique.

Maîtres dans l’art de travestir les faits, ils se font les chantres d’un ensemble de valeurs malheureusement fort éloignées de la réalité étasunienne. Barack Obama est en quelque sorte le « chef d’orchestre » de ce modus operandi : c’est un président noir, apparemment respectueux des libertés individuelles. Son accession à la Maison blanche, en 2008, a été l’occasion de montrer aux yeux du monde entier que le système démocratique étasunien était décidément merveilleux. Obama peut désormais dire et faire ce qu’il veut : le monde entier ne pourra que boire les paroles du locataire de la Maison blanche. De l’eau a coulé sous les ponts depuis sa première mandature. Barack Obama se voulait un président du renouveau. Sa politique devait s’inscrire en rupture par rapport à celle de son prédécesseur Georges Bush, champion en matière de politique antiterroriste. Tout devait changer. Voyons… Barack Obama a tenu le 9 août une conférence de presse au cours de laquelle il a abordé la (…) Lire la suite »

Lettre à Obama pour arrêter les poursuites contre Snowden

Article 19
Monsieur le Président, Nous nous adressons à vous au nom d’un collectif d’organisations de défense de la liberté d’expression et de la liberté des médias qui souhaitent exprimer leur profonde préoccupation concernant la réponse du gouvernement américain aux révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden. Nous vous enjoignons de prendre des mesures immédiates afin de protéger les lanceurs d’alerte et les journalistes. Les dernières révélations d’Edward Snowden ont déclenché un grand débat public, nécessaire et tardif, sur les limites acceptables de la surveillance exercée dans un Etat démocratique, débat que vous avez vous-même appelé de vos voeux le 5 juin dernier. Ces révélations ont remis en cause la légitimité de la procédure secrète de la Foreign Intelligence Surveillance Court et des commissions du Congrès sur les services de renseignement en tant que forums aptes àdéterminer les droits humains fondamentaux des Américains et des citoyens dans le monde. Ces révélations ont (…) Lire la suite »

Des associations musulmanes veulent poursuivre Obama pour "crimes de guerre"

DIVERS
Deux associations sud-africaines d'avocats musulmans ont déposé des recours en justice demandant l’arrestation de Barack Obama pour crimes de guerre lors de sa visite prévue ce week-end. Une requête estimée "non urgente" par les juges sud-africains. Barack Obama menotté et traîné devant un tribunal pour crimes de guerre, quelques heures après l’atterrissage d’Air Force One en Afrique du Sud. La scène est difficile à imaginer mais c’est précisément ce qu’espérait obtenir l’Association des avocats musulmans (MLA) à Johannesburg en déposant, mardi 25 juin, une requête auprès de la justice sud-africaine demandant la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le président américain. "Nous avons compilé un document de 600 pages fondé notamment sur les rapports Stanford de New York University et Cage Prisoners afin de traduire en justice Barack Obama pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et génocide en raison des opérations militaires américaines en Afghanistan, en Somalie, au (…) Lire la suite »

L’humanitarisme d’Obama sert de façade aux objectifs stratégiques de l’État profond US : le cas de la Syrie

Elizabeth Woodworth
Le vaste programme d’espionnage PRISM de la NSA récemment révélé par le lanceur d’alertes Edward Snowden, qui aurait débuté dès février 2001, soit six mois avant le 11/9, pourrait-il expliquer en partie l’uniformisation du positionnement des grands médias américains, voire occidentaux, sur les attentats terroristes de New York et Washington ? A-t-il permis de fournir à certains les moyens indiscrets de faire pression sur les personnages clefs du monde journalistique, politique, judiciaire US, et d’établir cette hallucinante « voix unique » sur les grands enjeux de notre époque, dont le 11/9, mais aussi le cas du président syrien Bashar al-Assad, font partie ? Voici l’analyse qu’en donne la co-fondatrice (avec David Ray Griffin) du 9/11 Consensus. Cet article étudie les liens entre les différentes interventions étrangères en Syrie, le programme de surveillance généralisé de la NSA dévoilé récemment, et toute la série d’événements qui débute par les nouveaux programmes [de (…) Lire la suite »

La visite d’Obama en Afrique du Sud suscite les protestations de la gauche à Pretoria

Frédéric DELORCA

Pour Loyd Shivambu, ancien membre de l’ANC, « l’administration américaine sous Obama a poursuivi la domination néo-coloniale en Irak et en Afghanistan, non pas à cause de la guerre contre le terrorisme, mais pour des intérêts économiques étroits, notamment le pétrole. L’administration américaine sous Obama est également coupable de continuer de soutenir l’expansion israélienne illégale et la violation du droit des Palestiniens à l’autodétermination, de sa dignité et de ses libertés fondamentales… »

L’Afrique du Sud est la deuxième étape d’une tournée africaine d’une semaine du président américain Barack Obama qui, après le Sénégal, doit le mener en Tanzanie. Il a été accueilli samedi (après la dispersion par la police de quelques centaines de manifestants hostiles) par des chants chaleureux, des applaudissements et des rires de jeunes Sud-Africains dans une université à Soweto. Apparemment la promesse d’un partenariat économique entre les USA et l’Afrique est un slogan qui a séduit certains jeunes dans ce pays, autant que l’hommage que le président américain a rendu à l’ancien leader de l’ANC aujourd’hui dans un état de santé critique : Nelson Mandela. En réponse à cet accueil Obama a tenu un discours adapté à son public : « J’ai été élu pour mettre fin aux guerres », a-t-il dit, ajoutant qu’il visite régulièrement les jeunes soldats américains qui ont été gravement blessés en Irak et en Afghanistan. « Cette idée que nous cherchons à nous impliquer davantage militairement (…) Lire la suite »

Derrière l’ « Africa Trip » d’Obama

Manlio DINUCCI
Il s’est fait photographier dans la Maison des esclaves, sur l’île de Gorée au Sénégal, le regard pensif sur cet Atlantique à travers lequel des millions d’Africains furent transportés, enchaînés, aux Amériques. Il s’est déclaré inspiré, en tant que « président afro-américain », par ce lieu qui « me donne des motivations encore plus grandes pour défendre les droits humains dans le monde entier ». C’est dans cette tonalité que le président a commencé son voyage en Afrique. Mais, en Afrique du Sud, il a été accueilli par des milliers de travailleurs et d’étudiants qui l’ont qualifié d’ « esclavagiste », en l’accusant de trahison de ses promesses électorales et de crimes de guerre. Obama n’est même pas arrivé à se faire photographier au chevet de Nelson Mandela, image-symbole à laquelle il tenait beaucoup. Tout ne s’est donc pas déroulé pour le mieux dans l’ « Africa Trip 2013 ». Tour de propagande qui a coûté une centaine de millions de dollars : avec le président sont arrivés des (…) Lire la suite »

Afrique. L’obamania est retombée

Capitaine Martin

« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions ». C’est la phrase célèbre que prononça en 2009 le président des États-Unis, Barack Obama, devant le Parlement du Ghana, lors de son premier voyage en terre africaine.

Quatre ans plus tard, les espoirs des Africains dans le nouveau président américain, considéré au début de son mandat comme le messie en passe d’apporter la démocratie, la paix et le développement sur le continent noir, ont cédé la place à une grande déception. Obama a trahi ses origines africaines en poursuivant la politique impérialiste de son prédécesseur, George Bush. Ces deux-là ont finalement pour point commun d’avoir défendu bec et ongles les intérêts étasuniens. Cette tournée africaine de Barack Obama suscite dans ce contexte peu d’enthousiasme. La fièvre de l’obamania, qui a secoué le monde en 2008 et 2009, est retombée. Les dernières affaires (Wikileaks et Snowden) ont écorné un peu plus l’image d’Obama et démontré les limites de l’attachement des États-Unis à la démocratie et aux libertés fondamentales dont ils se font pourtant les chantres. Le choix de se rendre au Sénégal, en Tanzanie et en Afrique du sud n’est évidemment pas un hasard. Obama veut rendre hommage (…) Lire la suite »

Terrorisme : lettre de juillet à Obama

Jacqueline ROUSSIE
Monsieur le Président, Une découverte macabre a été faite il y a deux mois dans la commune argentine de Virreyesú. Les ossements humains, retrouvés dans un baril de ciment, ont été identifiés. Il s’agit des restes du diplomate cubain Jesús Cejas Arias, disparu en août 1976 sous la dictature de Jorge Varela. Cet homme avait disparu en même temps que son collègue Galañena Hernández. Les restes de Galañela Hernández avaient été retrouvés et identifiés en 2012. Ils se trouvaient aussi dans un baril de ciment. Ces deux jeunes diplomates Cubains de 22 et 26 ans avaient été séquestrés dans le centre clandestin de l’Opération Condor de Buenos Aires, Automotores Orletti. Votre concitoyen Guillermo Novo Sampol, membre de la sinistre organisation CORU créée par Orlando Bosch, était venu spécialement des Etats-Unis pour participer à un interrogatoire musclé de ces deux Cubains. Tortures, assassinats, la suite, nous la connaissons, hélas. Galañena Hernández Jesús Cejas Arias Orlando Bosch (…) Lire la suite »

En Afrique du sud, le Parti communiste et le syndicat Cosatu organisent des manifestations contre la visite d’Obama

Communiqué commun

En Afrique du sud, le Parti communiste et le syndicat Cosatu organisent des manifestations contre la visite d’Obama

Nous sud-africains, en tant que Parti communiste d’Afrique du sud (SACP), Jeunesse communiste d’Afrique du sud (YCL), Congrès des étudiants sud-africains (SASCO), Association des étudiants musulmans (MSA), Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la santé (NEHAWU), Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), Société des amis de Cuba (FOCUS), Boycott, désinvestissement et sanctions contre Israel en Afrique sud (BDS south-african) et la Fédération syndicale mondiale (FSM), déclarons notre opposition totale à la venue du président des États-Unis d’Amérique Barack Obama dans notre pays.

Notre opposition repose sur la politique étrangère américaine arrogante, égoïste et oppressive, le traitement des travailleurs et des relations commerciales étrangères enraciné dans le bellicisme, la super-exploitation néo-libérale, le racisme colonial et le mépris ainsi que la destruction de l'environnement, rendant ainsi la réalisation d'un monde juste et pacifique impossible. La venue du président Barack Obama en Afrique du sud est la première depuis qu'il a été élu chef de l'Etat. Les Etats-unis, sous sa direction, ont intensifié leur offensive contre les droits de l'Homme, la militarisation des relations internationales et continue de gaspiller les ressources mondiales au détriment de l'environnement et des peuples opprimés du monde entier. Les États-Unis sont profondément impliqués dans l'oppression du peuple du Sahara occidental, le seul pays qui reste colonisé sur le continent africain, par le Maroc. Et à ce jour, la libération des Cinq Cubains et la poursuite d'un (…) Lire la suite »

Une députée irlandaise accuse Obama de crimes de guerre

Mohamed El-Ghazi
La députée irlandaise Clare Daly, membre de l'Alliance de la gauche unie, accuse le président américain, qui a participé au sommet du G8 en Irlande du Nord, d'être « un criminel de guerre », tout en soulignant « l'abjecte humiliation » causée par le gouvernement irlandais, accusé de présenter son peuple comme étant celui d’une « nation de proxénètes » et d'être « un chien de poche de l'impérialisme américain ». Ne mâchant pas ses mots, cette députée de gauche s'est demandé si le président américain « est en lice pour le trophée de l'hypocrite du siècle », faisant allusion à son discours devant les enfants de l'Irlande du Nord, quand il leur a déclaré : « Ceux qui choisiront la paix, je leur promets que les Etats-Unis vont les soutenir à chaque étape du parcours. Nous serons le vent dans leur dos. » « En réalité, cet homme (Barack Obama, ndlr) est un criminel de guerre. Il vient d'annoncer sa décision de fournir des armes à l'opposition syrienne, y compris aux djihadistes qui (…) Lire la suite »