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Thème : Barack Obama

Ni Obama ni Bush ne sont maîtres de leurs pensées, de leurs idées, de leurs décisions.

Doctrine Obama : la realpolitik et les voeux pieux

Chems Eddine CHITOUR
Discours du Caire du président Obama le 5 juin 2009 : « Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les Etats-Unis et les musulmans du monde entier, qui se fonde sur un intérêt et un respect mutuels ; qui se fonde sur le fait que l'Amérique et l'islam ne sont pas exclusifs l'un de l'autre et ne sont pas voués à se faire concurrence. Au lieu de cela, ils se chevauchent et partagent des principes communs : justice et progrès ; tolérance et dignité de tous les êtres humains. » Une interview d'Obama dans la revue The Atlantic donnant d'une certaine façon le testament du président, nous a offert l'occasion de donner à notre tour notre appréciation des deux mandats d'Obama. Voilà ce que nous écrivions à propos d'Obama qui succédait aux deux mandats désastreux de Bush : « Il semble que Barack Obama ait beaucoup de chances de devenir le prochain président des Etats-Unis. Son réel talent d´orateur lui a permis de venir à bout – jusqu´à présent – de toutes les intrigues et (…) Lire la suite »

Comment Barack Obama a tourné le dos à l’Arabie Saoudite et ses alliés sunnites (The Independent)

Patrick COCKBURN

Un aspect frappant de la politique étrangère du président est qu'il apprend des échecs et des erreurs passées.

Les commentateurs ont manqué l'importance des critiques acerbes du président Barack Obama à l’égard de l'Arabie Saoudite et des Etats sunnites, alliés de longue date des Etats-Unis et accusés de fomenter les guerres sectaires tout en cherchant à y impliquer les Etats-Unis, en leur nom, dans cette bataille régionale. Dans une série de longs entretiens avec Jeffrey Goldberg, publié dans le magazine Atlantic, M. Obama explique pourquoi il n’est pas dans l'intérêt des États-Unis de perpétuer la politique étrangère habituelle des États-Unis – position qu’il rejette personnellement – qui consiste à apporter un soutien automatique aux Saoudiens et à leurs alliés. Les arguments d'Obama sont importants parce que ce ne sont pas là des remarques effectuées en off. Elles sont détaillés, vastes, soigneusement étudiées et conduisent à un nouveau départ dans la politique américaine. Le tournant décisif est venu le 30 Août 2013, lorsqu’il a refusé de lancer des frappes aériennes en Syrie. Cela (…) Lire la suite »

Le gentil Obama et le coup d’Etat en marche au Brésil

Jean ORTIZ

"L’opération médiatico-judiciaire afin de destituer la présidente constitue un véritable coup d’Etat amerloc, « soft », « institutionnel », du dernier cri : la nouvelle stratégie « new look » des Etats-Unis."

Au moment même où il soufflait le chaud (ou plutôt le tiédas) à La Havane, où il tenait une conférence de presse d’ingérence « démocratique » et amicale, Obama la « colombe » prolongeait d’un an la validité du décret déclarant le Venezuela « comme une menace » et une « situation d’urgence » pour les faibles Etats-Unis (en espagnol « faible » se traduit « débil »). Les troupes chavistes s’apprêteraient à envahir le Texas pour le rendre au Mexique. Caramba !! Le « comandante en jefe » retraité, en vieux sage, après la visite « historique » parce que, entre autre, sans levée du blocus, a remis la colombe Obama à sa place. Fidel Castro a écrit un texte historique dans lequel il affirme que Cuba n’a besoin d’aucun cadeau des Etats-Unis et qu’elle a de la dignité à revendre. Carambar !! Passés les quelques concessions, la reconnaissance officielle, et les effets de manche obamesques, le bon président s’active pour rétablir la démocratie de marché au Brésil, où la présidente Dilma (…) Lire la suite »
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Analyse de la gestuelle de Barack Obama à Cuba

La plume molle des journaleux francophones et… atlantistes

Vladimir MARCIAC

Quelques exemples d’enfumage, lequel va être démonté et démontré ensuite pour Le Grand Soir.

Le Monde du 21 mars 2016 : « La « main molle » d’Obama …Une certaine gêne est encore apparue à la fin de la conférence de presse lorsque Raul Castro a levé le bras de Barack Obama comme pour former un geste de victoire. Le président américain a résisté et a laissé sa main ballante plutôt que de serrer le poing.. ». Libération du 22 mars : « geste bizarre de Raúl Castro qui, au lieu de serrer la main que son homologue, lui attrape le poignet et lui lève le bras, comme un arbitre de boxe ». Huffington Post du 23 mars : « La main molle . Puis, comme le veut l'usage, les deux hommes se sont serré la main avant que Raul Castro oublie le protocole pour tenter de lever le bras de son homologue en le saisissant par le poignet. Mais ce dernier n'a pas accompagné le mouvement, laissant tomber sa main un instant en attendant que le chef d'Etat ne renonce à son impulsion ». Slate.fr du 22 mars : « On le voit, alors qu’Obama pensait faire une poignée de main classique, Castro a décidé de (…) Lire la suite »
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Avec Bernard-Henri Lévy, le « rossignol des charniers »

Et du « printemps » s’écoula un inutile flot de sang arabe…

Ahmed BENSAADA

« We came, we saw, he died » [1].

C’est ainsi que Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, avait accueilli l’annonce du sauvage assassinat de Kadhafi. La tirade césarienne, théâtralement prononcée en appuyant chaque phrase avec un mouvement de l’avant-bras, était accompagnée d’un sourire fendu jusqu’aux oreilles, d’yeux pétillants de joie et d’un gloussement de plaisir que seul un profond bonheur peut procurer.

La nature humaine est ainsi faite : il y a des sentiments qu’il est difficile de dissimuler, même lorsqu’on est au sommet du pouvoir et que la retenue est une exigence de la fonction. Mais pourquoi diable madame Clinton a-t-elle réagit si joyeusement à un lynchage si inhumain ? Éprouvait-elle tant d’animosité pour Kadhafi qu’elle n’a pas pu respecter son devoir de réserve ? Et cela nous amène à une question fondamentale : l’inimitié des décideurs politiques peut-elle influencer la politique d’un pays envers un autre, quitte à y provoquer le chaos, la mort et la désolation ? La Libye Comme dans le cas de la Tunisie et de l’Égypte, des appels à manifester en Libye ont été relayés par les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête. Ainsi le 17 février 2011, un « Jour de colère » a été décrété, évènement qui a collecté près de 10 000 inscriptions sur Facebook. La contestation n’a pas débuté dans la capitale, mais à Benghazi, la seconde ville du pays. Des jeunes ont manifesté (…) Lire la suite »

Les deux faces de la politique extérieure d’Obama (Consortium News)

Robert PARRY

Le mystère de l’administration Obama en matière de politique étrangère réside dans le fait que le président poursuit deux stratégies distinctes : une « sur la table » - il agite ses bras et hausse le ton, comme le font les guerriers du « Washington Officiel » dans leurs fauteuils - et l’autre, « sous la table » - il se conduit en réaliste et fait du pied à ses adversaires étrangers.

Depuis le début, Obama s’entoure de nombreux conseillers va-t-en-guerre, comme le secrétaire à la Défense, Robert Gates, la secrétaire d’État, Hillary Clinton, le général David Petraeus, l’assistante du Conseil national de sécurité, Samantha Power, etc.... et lit avec attention la plupart des rapport qu’ils écrivent pour lui. Mais ensuite, il a tendance à traîner les pieds et se croise les bras dès qu’il s’agit d’idées belliciste. La récente décision d’approuver l’illusoire programme d’entraînement de 500 millions de dollars destiné à des rebelles modérés, en est la parfaite illustration. Obama s’est rallié à la rhétorique hyperbolique contre le président syrien Bachar al-Assad, s’alignant avec les néocons et les interventionnistes libéraux qui exigent son départ, mais il n’a exprimé aucun enthousiasme face à leurs différents plans farfelus visant à renverser le président syrien. En 2012, Obama a résisté aux plans de Petraeus, Clinton et autres faucons visant à investir de (…) Lire la suite »
Le drapeau cubain flotte sur washington

Isolé dans sa propre arrière-cour, Washington n’avait pas d’autre choix que de changer de politique envers Cuba : Noam Chomsky

David BROOKS

Puisque les politiques de terreurs et d’asphyxie économique ont échoué, depuis 2014 Obama a essayé d’employer d’autres moyens pour « instaurer la démocratie », affirme le linguiste.

Le changement dans la politique extérieure des Etats-Unis envers Cuba est dû au fait que, avec les changements notables survenus en Amérique latine ces dernières années, Washington s’est retrouvé de plus en plus isolé dans sa propre « arrière-cour » et s’est vu obligé de changer de position par rapport à l’île, a affirmé Noam Chomsky. Durant un entretien accordé à La Jornada dans le cadre de l’inauguration des nouvelles ambassades de Cuba à Washington et étatsunienne à La Havane ce lundi, nous avons demandé l’opinion de Noam Chomsky au sujet de la décision des Etats-Unis de rétablir des relations diplomatiques après plus d’un demi-siècle. « Les raisons du changement dans la politique étatsunienne [envers Cuba] sont assez claires. Depuis plusieurs décennies, les sondages révèlent que la population étatsunienne est favorable à une normalisation des relations. Néanmoins, l’opinion publique est toujours ignorée, c’est une règle. Plus intéressant encore : des secteurs importants du (…) Lire la suite »
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Venezuela : Obama ment tout en révélant une grande vérité

Jean ARAUD
« Parfois nous aimons les choses et nous utilisons les personnes, quand nous devrions utiliser les choses et aimer les personnes » (Abraham Lincoln). Le président Obama a commis un gros mensonge et avoué une grande vérité en déclarant que le « Venezuela était une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité des Etats-Unis d'Amérique ». * * * Le mensonge d’Obama Le mensonge, c’est que jamais le Venezuela n’a été une menace ni pour les Etats-Unis ni pour n’importe quelle autre nation. Le mensonge d’Obama concerne « la sécurité nationale des États-Unis » La vérité, c’est que, tout au long de leur histoire, les forces armées vénézuéliennes sont toujours sorties des frontières de leur pays pour défendre d’autres nations latino-américaines afin de les libérer du colonialisme de l’Empire espagnol et aujourd’hui pour porter assistance à ces nations dans des situations de catastrophes naturelles comme par exemple à Armero en Colombie, à Mexico City, à Haiti et même à (…) Lire la suite »
La chronique de Recherches internationales

Cuba, Iran : y a-t-il une doctrine Obama ?

Pierre GUERLAIN
Les annonces médiatiques suite au rapprochement entre Cuba et les États-Unis puis à l’annonce d’un accord possible à Lausanne entre l’Iran et le groupe dit 5 + 1 sur le nucléaire iranien ont, à juste titre, conduit beaucoup d’observateurs à faire des commentaires positifs sur la nouvelle orientation de la politique étrangère américaine. Tout le monde n’est pas d’accord avec cette appréhension, les Républicains américains les plus réactionnaires et les plus conservateurs dans la classe politique iranienne ne voient pas l’annonce d’un accord d’un très bon œil. Israël veut le faire capoter mais la réaction médiatique et politique dominante a quand même été positive. De la gauche radicale aux libéraux américains, tout le monde note avec satisfaction que la diplomatie a pris la place de la guerre ou d’un conflit larvé. Il faut donc saluer ce choix de l’Administration Obama qui a su se départir des préférences guerrières affichées sur sa droite et, apparemment, mettre fin à cinquante ans (…) Lire la suite »
Ce sont les présidents américains qu’il faudrait juger pour crimes contre l’humanité...

« Nous sommes tous Américains », sauf le Venezuela

Jean ORTIZ

L’histoire retiendra l’exclamation (sincère ou pas) de Barak Obama, le 17 décembre 2014, pour justifier le changement de politique sur la « question cubaine » : « Nous sommes tous Américains » ; mais il semble que pour la Maison Blanche le Venezuela le soit moins que les autres.

En effet, le lendemain de cette soudaine révélation et de l’annonce d’un processus de rétablissement (à terme) de relations normales avec Cuba, le même Obama signait la « Loi de défense des droits de l’homme et de la société civile au Venezuela 2014 », approuvée le 8 décembre par le Sénat et le 10 décembre par la Chambre des Représentants. Il ne s’agit pas ici de bouder notre plaisir de voir le peuple cubain faire plier « l’Empire » après plus de cinquante ans d’un affrontement inégal ; Washington a dû se rendre à la raison : Cuba n’est pas un morceau de soviétisme importé, isolé, qui s’obstine à résister sous les tropiques, mais une révolution nationale souveraine (au bilan reconnu internationalement), très spécifique, très endogène, fruit d’une histoire ô combien prégnante et rebelle... « Si ton voisin t’insupporte, déménage », chantait le vieux troubadour cubain Carlos Puebla. Les Etats-Unis auront tout tenté (sauf de déménager) avant d’admettre la simple réalité (…) Lire la suite »