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Thème : Barack Obama

CANAL + : “Dirty Wars”, la sale guerre d’Obama - Chien Guevara (qui vient de le voir)

Chien Guevara
Pour une fois que la télévision dit autre chose ... Documentaire | En Irak, au Yémen ou au Pakistan, les Etats-Unis ont recours aux assassinats ciblés au nom de la lutte contre le terrorisme. Enquête en première ligne d'un journaliste qui frappe fort, Jeremy Scahill. « Ils les ont tous tués en un seul jour. » Jeremy Scahill revient sur un massacre commis à Gardêz, en Afghanistan. Voilà un film qui porte des accusations extrêmement graves : l'Amérique d'Obama a enfanté une machine folle, meurtrière. Chaque jour, au nom de la lutte contre le terrorisme, des commandos des forces spéciales US et des drones armés de missiles traquent leurs « cibles ». En Irak, en Afghanistan, en Somalie, mais aussi hors les zones de guerre, comme au Pakistan ou au Yémen, ils tuent des cadres d'al-Qaida... mais aussi des militants présumés, voire en devenir. Ils donnent la mort de façon préventive, donc. Et ils tirent parfois « dans le tas », massacrant l'entourage de la cible, femmes, enfants, (…) Lire la suite »

« Les crimes et délits majeurs » d’Obama

Barry GREY, Joseph KISHORE
Le discours prononcé mardi au Sénat par la sénatrice Dianne Feinstein donne des preuves claires et directes de crimes contre la Constitution américaine et les droits démocratiques du peuple américain, impliquant des hauts responsables de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la Maison blanche, jusqu’au président inclus. Les allégations de Feinstein sur la tentative d’intimidation de la CIA, ses obstructions et son espionnage de la Commission du Sénat sur les services de renseignements, qu’elle préside, constituent des « crimes et délits majeurs, » qui selon la Constitution permettent de lancer une procédure de destitution (Impeachment). Feinstein a des liens étroits de longue date avec les services de renseignements, qu’elle a catégoriquement défendus suite aux mois de révélations de l’espionnage illégal mené par la National Security Agency. Pourtant, mardi, elle a prononcé un discours d’une heure dans lequel elle a accusé la CIA d’espionner et de cacher des documents au (…) Lire la suite »
Washington se heurte aux résistances et aux nouvelles réalités

Les États-Unis mènent-ils une contre-offensive en Amérique latine ?

Jean ORTIZ

En mai 2013, le président Obama prévenait : « L’Amérique latine représente une opportunité incroyable pour les États-Unis. » Durant son premier mandat, les États-Unis, trop occupés en Irak, an Afghanistan, en Libye, relâchèrent un peu la pression sur une arrière-cour qui commençait à leur échapper. L’influence de Washington en Amérique latine a désormais reculé au point de susciter aujourd’hui une contre-offensive impérialiste multiforme. L’empire est désormais en difficulté et son hégémonie contestée comme jamais dans l’histoire ; il n’a pas renoncé pour autant à récupérer le terrain perdu dans une région où plusieurs gouvernements se réclament de politiques post-néolibérales, voire anticapitalistes.

Le cœur de cible de la contre-offensive nord-américaine demeure le Venezuela bolivarien, qu’il faut faire tomber par une stratégie à la chilienne, d’usure et de déstabilisation, de guerre économique, de coup d’État rampant. Cette stratégie, ajoutée aux freins que constituent la corruption, la bureaucratie, l’insécurité, marque des points, perturbe une économie encore trop dépendante de la rente pétrolière et des importations. Le patronat, le secteur privé, la bourgeoisie parasitaire contrôlent encore environ 70 % de l’économie ; ils provoquent des pénuries de produits de base, des sabotages économiques, des hausses de prix injustifiées… Ils les attribuent ensuite sans vergogne et avec tout leur mépris de classe au président Maduro, ce « vulgaire chauffeur de bus », cet « ouvrier incompétent ». Or, précisément, cet ouvrier très politique et compétent, devenu président, a pris le taureau par les cornes et gouverne collectivement, au plus près du peuple. Sa pratique (…) Lire la suite »
Quatre cubains toujours emprisonnés aux États-Unis

Lettre à Obama (décembre 2013)

Jacqueline ROUSSIE
Le premier décembre 2013 Monsieur le Président, Nous terminons l’année sans avoir vu la libération des quatre cubains Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González et Ramón Labañino, toujours emprisonnés dans votre pays. Vous nous avez beaucoup inquiétés le 8 novembre dernier quand Jorge Mas Santos, président de la FNCA (Fondation Nationale Cubano Américaine) vous a reçu en présence de ses amis et de deux dissidents Cubains, dans sa résidence de Miami. Vous adressant à Jorge Mas Santos, vous avez déclaré, parlant de Cuba « Puisque nous sommes de la même génération, nous comprenons tous les deux que les objectifs seront toujours les mêmes. Pour cette raison, nous devons sans cesse trouver de nouveaux mécanismes et de nouveaux outils pour servir ces objectifs qui nous sont chers », et s’adressant à tous cette fois : « Je crois que tous nous comprenons qu'en dernière instance, la liberté de Cuba viendra grâce aux activistes extraordinaires et à l'incroyable vaillance de (…) Lire la suite »

ObamaCare ? Santé précaire !

Capitaine Martin

Le Patient Protection and Affordable Care act (loi sur la protection des patients et des soins abordables ou Obamacare) devait être la mesure phare du premier mandat de Barack Obama en constituant le principal volet de la réforme du système de protection sociale aux États-Unis. Un peu plus d’un mois après son entrée en vigueur, l’expérience tourne au fiasco.

Le site HealthCare.gov aurait ainsi dû permettre à ceux qui sont sans police d'assurance d’en souscrire une dès le 1er octobre. Mais il a connu de graves dysfonctionnements. Pas loin de trois millions d'Américains curieux de savoir s'ils étaient éligibles à la couverture maladie universelle offerte par l'État ou à l'assurance maladie low-cost privée garantie par l'État se sont rués sur le site dès les premières heures suivant sa mise en ligne, occasionnant des problèmes de connexion et des ralentissements du trafic. Seulement 27.000 personnes avaient réussi à y souscrire une assurance en octobre (106.000 au total, en comptant les sites gérés directement par quatorze États), alors que la réforme vise à couvrir à terme quelque trente millions de personnes jusqu'alors sans protection de santé. Le président Obama a accusé encore un peu plus le coup lorsque des compagnies d'assurance ont commencé à envoyer des lettres de résiliation de polices d'assurance à des milliers de clients. En (…) Lire la suite »

« L’objectif d’Obama est de contenir la Chine, pas de s’impliquer dans de minuscules bagarres de voisinage » (Rebelión)

Enric Llopis

La « Doctrine Obama » aurait pour objectif principal de contenir la Chine, pas de s’impliquer dans de « minuscules bagarres de voisinage », d’autant que son véritable ennemi dans la région est l’Iran. Un « chaos contrôlé » dans cette zone est favorable aux États-Unis puisqu’il engendre l’épuisement d’autres puissances comme la Russie, la Turquie, l’Arabie Saoudite et même Israël. La politologue hispano-iranienne Nazanin Armanian nous offre des analyses sur l’explosive situation de la Syrie et du Moyen-Orient parmi les plus lucides et les mieux informées...

- L’attaque militaire de la Syrie qui paraissait éminente a été paralysée. Quels sont les facteurs qui pourraient la réactiver ? Étant donné que nous ne disposons que d’une information partielle sur ce qui se mijote chez les puissances qui décident de ce conflit, il faut bien préciser que nos « opinions » sont en fait plutôt des « hypothèses ». Malgré tous les efforts de la Turquie et de l’Arabie Saoudite pour entraîner les États-Unis dans une guerre, où il y avait plus à perdre qu’à gagner, Barack Obama ne pouvait ni ne voulait attaquer la Syrie en août dernier. La proposition de Poutine (sans doute négociée au préalable) est parvenue à sortir Obama du piège « usage d’armes chimiques = attaque militaire ». La véritable ligne rouge a été franchie lorsque l’équilibre des forces entre l’armée syrienne et les rebelles a basculé (équation perdant-perdant). Damas a récupéré de nombreuses villes en juillet et en août grâce au chaos dans les rangs de l’opposition, à l’appui logistique (…) Lire la suite »

Obama, face à la diplomatie de velours de Rohani (Publico.es)

Nazanin ARMANIAN

Ils portent les prénoms des petits-fils de Mahomet : Hussein et Hasan, qui représentent deux manières différentes d’agir face à l’ennemi. Le premier, surnommé « le prince des guerriers », s’est lancé dans une bataille suicide pour le califat, et a perdu la vie dans une embuscade à Kerbala (Irak) en 608, alors que le second, voyant qu’il ne pouvait s’imposer face à Mu`âwîya Omeya et à sa puissante armée, a choisi de lui céder le pouvoir. Dans leur conflit, Hussein Obama et Hassan Rohani ont décidé de proclamer un cessez-le-feu, évitant ainsi une bataille qui serait mère de toutes les guerres. Si le premier, qui a nommé 25 fois l’Iran dans son discours devant l’ONU, parvient à empêcher l’entrée de ce pays dans le club nucléaire, il obtiendra son plus beau résultat en politique extérieure.

La dernière rencontre entre les chefs d'État des deux pays remonte à 36 ans. "Vous présidez une île de stabilité", avait dit Jimmy Carter au shah, alors que la terre tremblait sous les pieds insensibles du dictateur et qu'une année plus tard, une révolution démocratique (bâillonnée et avortée par la suite) allait mettre un terme à 2500 ans de monarchie. Soit dit en passant, ce n'est pas la République islamique qui a interrompu les relations avec les États-Unis, mais bien l'inverse. La rupture s'est produite lorsque l'ambassade américaine à Téhéran a été occupée en signe de protestation contre le fait que les États-Unis aient accueilli le shah et sa famille, qui s'enfuyaient avec des valises pleines de bijoux et d'argent. L'inimitié à l'encontre des États-Unis n'est pas inscrite dans la nature de la République islamiste. D'ailleurs, même après l'épisode de l'ambassade, les représentants politiques des deux pays ont continué à coordonner leurs stratégies. Quelques exemples : A la (…) Lire la suite »

L’exception américaine (Cubadebate)

Cubadebate

Comme un remake du destin manifeste ou du peuple élu, le Président Barack Obama a lancé il y a quelques jours à l’ONU : "Certains pourront ne pas être d’accord, mais je crois que les États-Unis sont exceptionnels".
C’était apparemment la réponse à un article de presse de son émule Russe, Vladimir Poutine.

Et, en dépit du tollé qu’a suscité le discours du Président Américain lors de l’Assemblée Générale de L’ONU, il y aurait de quoi être d’accord avec le caractère exceptionnel des États-Unis...

– C'est le pays qui a agrandi le plus son territoire en volant l'espace à d'autres pays : les États-Unis ont enlevé au Mexique 55 % de ses terres (plus de 2 millions de Km2), c'est à dire le Texas, la Californie, et d'autres grands états d'aujourd'hui. – C'est le pays qui a déclenché le plus de guerres au XX° et au XXI° siècles : quelques 35 guerres, comprenant ou des attaques militaires ou une dizaine de Coups d'État, peuvent être comptées au vol : le Mexique, la République Dominicaine, le VietNam, Cuba, le Salvador, le Nicaragua, le Cambodge, le Laos, la Yougoslavie, l'Iraq, l'Afghanistan, le Panama et beaucoup d'autres figurent sur la liste des victimes de l'agressivité de l'empire. – C'est le seul pays à avoir utilisé l'arme atomique dans l'Histoire de l'Humanité. Hiroshima et Nagasaki se souviennent encore de leurs plus de 100 000 morts. – C'est le pays qui a le plus utilisé le droit de veto au Conseil de Sécurité de l'ONU : 83 fois. – C'est le pays qui, impuni son (…) Lire la suite »

Le journaliste Seymour Hersh : Pourquoi les médias ne posent-ils jamais aucune question à Obama ? (The Guardian)

Lisa O’Carroll

Seymour Hersh a des idées extrêmes pour régler les problèmes du journalisme – fermer les rédactions de NBC et ABS, virer 90% des directeurs de rédaction et revenir au travail de base du journalisme qui, selon lui, consiste à être un outsider. Il n’en faut pas beaucoup pour énerver Hersh, le journaliste d’investigation qui a été le cauchemar des présidents US depuis les années 60 et fut un jour décrit par le parti républicain comme « ce que le journaliste compte de plus proche d’un terroriste ». Il est en colère contre la frilosité des journalistes aux États-Unis, contre leur incapacité à défier la Maison Blanche et à incarner un messager impopulaire de la vérité. Ne lui parlez même pas du New York Times qui, d’après lui, dépense « tellement plus de temps à servir les intérêts d’Obama que je n’aurais jamais pu l’imaginer » - ou de la mort d’Oussama Ben Laden. « Rien n’a été fait à propos de cette histoire, c’est un gros mensonge, pas un seul mot n’est vrai », dit-il à propos du raid des US Navy Seals en 2011.

Hersh est en train d’écrire un livre à propos de la sécurité nationale et y consacre un chapitre à la mort de Ben Laden. Il dit qu’un rapport récent produit par une commission pakistanaise « indépendante » sur la vie dans le quartier où était terré Ben Laden ne tient pas la route. « Les Pakistanais ont sorti un rapport, ne m’en parlez pas. Disons-le ainsi : il a été réalisé avec un apport américain considérable. C’est un rapport bidon, » déclare-t-il en mentionnant des révélations à paraître dans son livre. L’administration Obama ment systématiquement, déclare-t-il, mais aucun des ténors des médias américains, des chaînes de télé à la grande presse papier, ne remet en question ce qu’elle affirme. « C’est pathétique, ils sont plus qu’obséquieux, ils ont peur de s’en prendre à ce mec (Obama), » affirme-t-il dans une interview accordée au Guardian. « Fut un temps où, lorsque des événements dramatiques se produisaient, le président et ses larbins avaient le contrôle de la manière (…) Lire la suite »

Métamorphose de la « doctrine Obama » (Il Manifesto)

Manlio DINUCCI
Au cours de son premier mandat, le président Obama prend formellement ses distances avec la politique étrangère et militaire de son prédécesseur, le président Bush, en donnant l’impression que les Etats-Unis ne veuillent plus être « le policier du monde » et entendent opérer un désengagement militaire, en Afghanistan et ailleurs, pour se concentrer sur les problèmes intérieurs. C’est ainsi que naît ce qui est défini comme la « doctrine Obama ». La guerre, toutefois, ne disparaît pas de l’agenda de l’administration Obama : comme le démontre celle contre la Libye, conduite en 2011 par l’OTAN sous commandement étasunien, avec une attaque aéronavale massive et des forces soutenues et infiltrées de l’extérieur. Au début de son second mandat, le président Obama annonce que « les Etats-Unis sont en train de tourner la page ». Mais la suivante aussi est une page de guerre. La nouvelle stratégie prévoit l’utilisation de forces armées plus flexibles et prêtes à être déployées rapidement, (…) Lire la suite »