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Thème : Barack Obama

Obama et le blocus contre Cuba : pas un mot

Fidel CASTRO
Le gouvernement des États-Unis a fait savoir à travers la CNN qu'Obama visiterait cette semaine le Mexique, point de départ de son voyage à Port-of-Spain (Trinité-et-Tobago) où il arrivera dans quatre jours pour participer au Sommet des Amériques. Il a aussi annoncé la levée de certaines des restrictions odieuses imposées par Bush aux Cubains vivant aux États-Unis en ce qui concerne leur possibilité de rendre visite à leurs familles à Cuba. A la question : cette levée concerne-t-elle les Étasuniens ? la réponse a été non. Du blocus, la plus cruelle des mesures, pas un mot. Ce qui est d'ailleurs un pieux euphémisme pour désigner ce qui constitue tout simplement une mesure génocidaire dont les dommages ne se mesurent pas seulement à ses retombées économiques : elle ne cesse de coûter des vies humaines et de causer de douloureuses souffrances à nos citoyens. Nos malades n'ont pas accès à de nombreux équipements de diagnostic et médicaments cruciaux, auraient-ils provenir d'Europe, (…) Lire la suite »

Obama pacifiste superstar

Claude Jacqueline HERDHUIN

« Barack Obama expose à Prague son credo contre la prolifération nucléaire » (Le Monde, mardi 7 avril 2009). En lisant ce titre, j’ai eu un pressentiment. Je me suis arrêtée quelques instants pour écouter le bruit des moteurs de l’avion qui me ramenait de Paris à Montréal. Il y avait quelque chose de rassurant dans ce ronronnement…

Depuis le 11 septembre 2001 et jusqu'à l'élection de Barack Obama, les États-Unis ont été la nation la plus haïe au monde. Pourtant, la planète entière a été atterrée devant une catastrophe humaine d'une telle ampleur. Avec la diffusion en boucle des images de l'attaque du World Trade Center, le peuple américain s'était gagné la sympathie de tous. Mais l'administration de Georges W. Bush n'a pas su en profiter pour instaurer des liens plus sains avec les autres pays. Au contraire, elle n'a cessé de s'isoler en créant un climat de peur chez les Américains et les Américaines et en déclarant une guerre au terrorisme, au nom de laquelle elle allait intervenir militairement en Irak et en Afghanistan. Pour ce faire, les États-Unis se sont basés sur la stratégie du 1 %, conçue par Dick Cheney, selon laquelle s'il existe seulement 1 % de possibilité qu'une quelconque menace pèse sur la sécurité de la nation, cette possibilité doit être considérée comme une certitude . La peur est une (…) Lire la suite »

La chanson d’Obama

Fidel CASTRO
Réflexions du compañero Fidel La chanson d'Obama A la fin du Sommet du G-20, le président des États-Unis a affirmé en conférence de presse, à 14 h 30 heure de Cuba, que le chômage avait atteint son niveau le plus élevé dans son pays depuis vingt-six ans. Placé par le passé face à des défis semblables, le monde n'avait pas agi assez vite. […] Aujourd'hui, nous avons tiré les leçons de l'Histoire. Je sais que certains de vous dans la presse, que certains commentateurs ont confondu le débat honnête et franc avec des différences irréconciliables, […] …Nous avons adopté une série de mesures sans précédent pour restaurer la croissance et empêcher qu'une crise pareille se répète. […] Nous nous sommes engagés à favoriser la croissance et la création d'emplois. Les États-Unis oeuvrent en partenariat avec le secteur privé pour nettoyer les actifs toxiques… et utilisent toute la force du gouvernement pour faire en sorte que notre action aboutisse directement à des prêts aux grandes (…) Lire la suite »
Obama et l’Afghanistan

Passer une nouvelle couche sur une stratégie qui a échoué

Ron JACOBS
J'allume la télé, le vendredi 27 mars 2009. Je tombe sur la chaîne C-Span. Le discours de Barack Obama sur l'Afghanistan y était retransmis. Si on écoutait le mot d'introduction en faisant abstraction de celui qui parlait, on aurait aussi bien pu penser qu'il s'agissait de George Bush. C'étaient les mêmes rengaines qui revenaient : le 11 sept, le terrorisme, Al-Qaida. Al-Qaida, le terrorisme, le 11 sept. Quelques nouveaux termes apparaissaient. Le "Pakistan" et la "diplomatie" en faisaient partie. Washington et ses alliés de l'OTAN resteront en Afghanistan tant que le monde ne sera pas débarrassé du danger que représente Al-Qaida. Ce que n'a pas dit Obama, à l'instar de Bush, c'est qu'en réalité, le fait que la coalition étrangère ait massacré des Afghans et des Pakistanais n'a pas mis un tant soit peu un terme à cette menace que constituerait Al-Qaida. La preuve : les soldats de la coalition étrangère pensent toujours qu'ils sont en mission en Afghanistan pour détruire (…) Lire la suite »

Barack Obama et les sanctions économiques contre Cuba

Salim LAMRANI
Depuis son intronisation à la présidence des Etats-Unis, Barack Obama, occupé par de multiples dossiers, n'a toujours pas effectué de geste en direction de Cuba, malgré ses promesses de campagne de mettre un terme aux sanctions économiques imposées par son prédécesseur George W. Bush en mai 2004. Celles-ci limitent drastiquement les visites des émigrés cubains vers leur pays d'origine à 14 jours tous les trois ans et réduisent l'aide financière familiale à 100 dollars par mois, dans le meilleur des cas (1). Un rapport bipartite du Congrès étasunien, rendu public le 23 février 2009, intitulé « Changer la politique à l'égard de Cuba en faveur de l'intérêt national des Etats-Unis », recommande au président d'entreprendre « un premier pas unilatéral » à l'égard de La Havane, avant le prochain Sommet des Amériques du 17 avril 2009. Selon le congressiste de l'Indiana Richard Lugar, promoteur du rapport de 25 pages, ce geste consisterait, dans un premier temps, à éliminer les sanctions (…) Lire la suite »
Ils font passer LBJ pour un petit joueur.

Qui se souvient des "guns and butter" de l’époque ?

Paul Craig ROBERTS
La politique de dépenses publiques du président Lyndon B. Johnson à la fois pour son programme de "grande société" ("Great Society") et pour la guerre du Vietnam a été accusée d'être responsable de l'inflation croissante qui a persisté aux Etats-Unis jusqu'à ce qu'elle soit maîtrisée grâce à la politique de l'offre de Ronald Reagan. A l'époque de Johnson, l'économie américaine et le dollar US étaient forts, et il n'y avait pas de déficit de la balance commerciale. Toutefois, la politique budgétaire de "guns and butter" ("canons et beurre" - dépenses militaires et sociales, NDT) qu'avait menée Johnson a eu des conséquences durables. Mais, la politique de "guns and butter" du XXI° siècle de Bush/Obama fait passer Johnson pour un petit joueur. Les déficits budgétaires fédéraux de 2009 et 2010 vont être monstrueux, même si on exclut les dépenses militaires. Or, Obama compte (apparemment) retirer les troupes d'Irak dans le but d'engager deux, voire trois, autres guerres. Obama a (…) Lire la suite »

Obama est un menteur hypocrite. C’est parfait !

Greg PALAST

[ note du Grand Soir : après avoir bien chargé la barque Obama, nous publions ici un texte de Greg Palast qui nous prend de court en ... encensant Obama. ]

Les Républicains ont raison. Ils ont été traités par le Président Barack Obama comme des moins que rien, il n'en a rien à faire de leur opinion sur son plan de relance, il a fait adopter des mesures qui vont durer des années et ne sortiront jamais du budget, il distribue de l'argent déguisé en « avoirs fiscaux » et introduit en douce d'énormes changements dans la politique, de l'éducation jusqu'à la santé, sous couvert d'une situation économique préoccupante. Vas-y Obama ! Comme un véritable voyou des rues de Chicago (ville d'origine d'Obama - NDT), il cache bien son jeu : par devant ce sont des discours sur « la réconciliation au-delà des clivages partisans » et bla-bla-bla et par derrière c'est « tiens, prends ça dans ta gueule ! » Ce n'est pas trop tôt. Franchement, je me faisais du souci à son sujet. Le fait qu'il nomme des droides tout droit sortis de l'époque Clinton, le fait qu'il nomme des incompétents comme Larry Summers au poste de « Tsar de l'Economie », me faisait (…) Lire la suite »
Le Rapport Anti-Empire

Obama : un changement (de rhétorique) auquel on peut croire

William BLUM
J'ai toujours dit que quels que soient les changements qui pourraient se produire en matière de politique intérieure, tels que ceux que nous avons déjà constatés en matière d'environnement et d'avortement, l'administration Obama ne procédera à aucun changement significatif en matière de politique étrangère des Etats-Unis. Il en faudrait pourtant peu pour soulager les souffrances imposées régulièrement à l'humanité par l'Empire Américain. Et dans la mesure où il est possible de connaître l'opinion d'Obama sur un sujet controversé, il semblerait bien qu'il soit un partisan de l'Empire. La bulle Obama aurait déjà du éclater avec les multiples frappes aériennes US au Pakistan au cours des premiers jours de son mandat. Le Pentagone informa la Maison Blanche de ses plans et la Maison Blanche ne formula aucune objection. Alors les bombes sont tombées - ainsi que le premier crime de guerre d'Obama. Les dizaines de victimes étaient, bien sûr, tous des méchants, y compris les femmes et (…) Lire la suite »

Obama parle d’Israel et de Palestine

Noam CHOMSKY
Barack Obama est manifestement une personne de vive intelligence, instruit en Droit et attentif au choix de ses mots. Il mérite d'être pris au sérieux - à la fois pour ce qu'il dit et pour ce qu'il passe sous silence. Ses premières déclarations consistantes de politique étrangère, le 22 janvier au Département d'Etat lorsqu'il a présenté George Mitchell son représentant spécial pour le Moyen-Orient, sont particulièrement éloquentes. Mitchell doit concentrer son attention sur le problème israélo-palestinien, dans le sillage de l'invasion israélo-étasunienne récente de Gaza. Pendant l'attaque meurtrière, hormis quelques platitudes, Obama est resté dans un aparté silencieux car, a-t-il dit, il y a un seul président - une réalité qui ne l'a pas fait taire sur de nombreux autres sujets. Cette obligation ne l'a pas non plus empêché de répéter que "si des missiles tombaient où mes deux filles dorment, je ferais tout pour arrêter cela". Il voulait parler des enfants israéliens, (…) Lire la suite »

PERCER A JOUR LA PENSÉE DU NOUVEAU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS

Fidel CASTRO
Ce n'est pas trop malaisé. A peine entré la Maison-Blanche, Barack Obama a déclaré qu'avant de restituer à son propriétaire légitime le territoire occupé par la base navale à Guantánamo, il fallait en premier lieu soupeser si cela porterait atteinte, si peu que ce soit, à la capacité défensive des Etats-Unis. Et d'ajouter aussitôt que, s'agissant de la restitution à Cuba du territoire occupé par cette base, il fallait envisager quelles concessions ferait la partie cubaine pour accepter cette solution, ce qui équivaut à exiger que notre pays modifie son système politique, un prix qu'il s'est refusé à payer depuis un demi-siècle. Maintenir une base militaire à Cuba contre la volonté de notre peuple constitue une violation des principes du droit international les plus élémentaires. Les respecter sans aucune condition constitue une faculté du président étasunien. Ne pas les respecter s'avère un acte d'arrogance et un abus de son immense pouvoir face à un petit pays. Quiconque (…) Lire la suite »