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Contre-portrait pour sortir de l’idolâtrie

Obama - Portrait en une Phrase

Frantz Fanon dirait de lui qu’il a la peau noire et le masque blanc, on pourrait ajouter qu’il sert bien l’oligarchie qui l’a porté au pouvoir en ayant nommé dans son administration des dizaines de membres de la commission Trilatérale de son mentor Brzezinski (adepte de la domination de l’Eurasie par les États-Unis), ajouter qu’il a sauvé ses amis de Wall Street en imprimant des centaines de milliards de dollars sans exiger de contreparties (sans doute pour les remercier d’avoir financé sa campagne électorale), ajouter qu’il a approuvé les plus gros budgets militaires de l’histoire des États-Unis ainsi que la plus grande vente d’armes de son pays en faveur de l’Arabie Saoudite qui continue, pourtant, au vu et au su de tous, à financer le terrorisme islamique partout dans le monde et à violer les droits de l’homme les plus basiques, ajouter qu’il a approuvé le coup d’État sanglant au Honduras contre le Président de centre-gauche Zelaya (journalistes, syndicalistes, civils torturés et exécutés) qui a été remplacé par une junte militaire et ensuite un nouveau Président aux ordres de Washington, ajouter qu’il n’a pas fermé Guantanamo en dépit de ses engagements ni les centaines de prisons-goulags sous administration US où l’on torture à tour de bras les récalcitrants à sa vision du monde, ajouter qu’il n’a pas opposé son veto à la loi NDAA qui autorise la détention indéfinie et sans jugement de personnes étrangères ou américaines soupçonnées de terrorisme selon la perception subjective et sans contrôle judiciaire de ses agences de renseignement ou de lui-même, ajouter qu’il a abandonné la communauté noire de la Nouvelle Orléans à son triste sort depuis l’ouragan Katrina alors qu’il avait promis de s’occuper d’eux (la planche à billets ce n’est pas pour les noirs), et, pour continuer ce contre-portrait, cet anti-portrait, ce méchant portrait, on pourrait encore ajouter que, s’il a élargit quelque peu la couverture médico-sociale à davantage de personnes sans ressources, il ne l’a fait qu’à condition de ne pas toucher la rente de l’industrie pharmaceutique, autre grande contributrice de sa première campagne présidentielle, et ajouter qu’il n’a pas pris de mesures significatives pour lutter contre la pauvreté endémique qui touche plus de 15% de la population de son pays (la planche à billets ce n’est pas pour les pauvres), ajouter qu’il a reçu le Prix Nobel de la Paix en prévision de ses reniements futurs sur la question de l’existence d’un État Palestinien ou pour avoir soutenu le dictateur Moubarak jusqu’à sa chute, ou encore pour avoir instrumentalisé, comme son prédécesseur, les réseaux islamistes radicaux proches d’Al-Qaeda pour déstabiliser à son profit et celui de ses amis du complexe militaro-industriel la Libye, la Syrie (et bientôt le Liban) sans demander ou obtenir l’aval de l’ONU et pour avoir commis des attentats en Iran ou interdire à ce pays d’avoir accès aux transactions financières internationales par le système mondial Swift (alors que l’Iran ne lui a pas déclaré la guerre) et, enfin, ajouter qu’il a massacré avec l’Otan plus de 50 000 civils en Libye pour les sauver d’un hypothétique massacre dont on n’a aucune preuve aujourd’hui, mais, qu’on se rassure, il sait faire de bons et longs discours et dans un monde où les mots, l’image et l’empathie comptent plus que les actes, il saura émouvoir, séduire et dompter les foules qui ne détestent rien tant que la dure réalité des faits bruts, ternes et déprimants.

Guillaume de Rouville, auteur de La Démocratie ambiguë, et journaliste pour l’Idiot du Village

http://lidiotduvillage.org/2012/05/22/portrait-en-une-phrase-obama/

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DE QUOI SARKOZY EST-IL LE NOM ?
Alain BADIOU
« Entre nous, ce n’est pas parce qu’un président est élu que, pour des gens d’expérience comme nous, il se passe quelque chose. » C’est dans ces termes - souverains - qu’Alain Badiou commente, auprès de son auditoire de l’École normale supérieure, les résultats d’une élection qui désorientent passablement celui-ci, s’ils ne le découragent pas. Autrement dit, une élection même présidentielle n’est plus en mesure de faire que quelque chose se passe - de constituer un événement (tout au plus une « circonstance », (...)
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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
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Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
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Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
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