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Auteur : Guillaume DE ROUVILLE

L’Oligarchie a fait un rêve

Guillaume DE ROUVILLE
Un biais nécessaire La démocratie occidentale est-elle le résultat heureux du long malheur des peuples ? Ces peuples ont-ils lutté pour obtenir des droits et jouir de leurs fruits après les avoir courageusement arrachés des mains de leurs maîtres avares de bons sentiments ? Autrement dit, ces peuples ont-ils réussi à faire plier les oligarchies devant la puissance de leurs aspirations démocratiques et les oligarchies ont-elles rendu l'âme en vomissant sur la place publique la liberté, l'égalité et la fraternité universelle comme autant de tribus de leur soumission aux nouveaux maîtres de la terre - les peuples souverains - dont nous serions les héritiers ? Plutôt que de flatter notre ego citoyen et de nous conférer une puissance que nous nous supposons en attribuant aux peuples - auxquels nous nous identifions - le rôle principal dans le torrent démocratique qui a submergé l'Occident aux cours des deux derniers siècles, exerçons notre mauvais esprit - critique, il va sans dire (…) Lire la suite »

L’Atlantisme est un totalitarisme

Guillaume DE ROUVILLE
Un devoir d'introspection L'Atlantisme est l'idéologie dominante des sociétés européennes actuelles, celle qui aura sans doute le plus d'influence sur le devenir de nos destinées communes et pourtant elle est de ces idéologies presque cachées dont on ne parle ouvertement que dans le cercle restreint du monde alternatif. Sont Atlantistes tous les collaborateurs européens de la vision hégémonique des États-Unis et de son idéologie propre qui répond au doux nom d'impérialisme. Autrement dit, l'Atlantisme est l'idéologie des exécutants serviles de l'idéologie impériale américaine ; elle lui est subordonnée et ne tire de sa soumission que les miettes de l'empire tombées à terre après le festin des empereurs. C'est une idéologie mineure dans l'idéologie majeure. Elle est à la fois honteuse et conquérante : honteuse parce qu'elle ne joue jamais que les seconds rôles ; conquérante, parce qu'elle emprunte à son maître d'outre-atlantique ses visions hégémoniques délirantes et toutes ses (…) Lire la suite »
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L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale

Guillaume DE ROUVILLE
La grande question du XXIème siècle est et sera celle de l'islamophobie. L'islamophobie est en effet le mal du siècle présent, à l'image de ce que fut l'antisémitisme au cours du siècle précédent. Si la haine a changé de cible, elle n'a pas changé de méthode. La "bête infâme' est toujours là et rôde autour de sa proie avec le même appétit prédateur. Les loups sont entrés dans Paris, Washington, Londres ou Jérusalem. Aujourd'hui, ce sont les Musulmans qui sont les principaux bouc-émissaires de la haine ordinaire des peuples occidentaux et de leurs élites et qui risquent de payer très cher le peu de cas que nous autres, citoyens des Lumières et enfants gâtés de la démocratie, faisons de leur sort peu enviable. L'Occident, une fois le cadavre du communisme jeté dans les bas-fonds de l'histoire, a su faire de l'Islam le mal absolu, l'ennemi à combattre, le nouveau totalitarisme qui menacerait nos libertés, nos terres, nos identités. Moyen astucieux pour détourner les colères (…) Lire la suite »
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Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État

Guillaume DE ROUVILLE
Lors des guerres menées par les États-Unis depuis la chute du mur de Berlin au nom d'une certaine idée de leur puissance, est apparue une notion, celle de « dommages collatéraux », qui a été utilisée par les organes des relations publiques du Pentagone pour justifier et faire accepter aux opinions occidentales des actes de guerre provocant des victimes civiles. Ces dommages collatéraux ne seraient pas souhaités par la puissance militaire qui déplore ces tragiques erreurs, fruits de renseignements erronés ou d'une technologie défaillante. Or, a y regarder de plus près, on s'aperçoit que la plupart de ces actes de guerre ayant détruit la vie de milliers de civils en Afghanistan, en Irak, en Libye ces dernières années [3], ne sont pas des erreurs, des dommages collatéraux d'une entreprise militaire qui ne prendrait pour cible que des soldats en uniforme appartenant à la partie adverse, mais bien des actes délibérés visant à tuer des femmes, des enfants et des hommes sans défense. (…) Lire la suite »

Le dogme de l’infaillibilité démocratique

Guillaume DE ROUVILLE
Comme nous le montrent les conflits en Libye et en Syrie, les démocraties occidentales peuvent instrumentaliser le terrorisme islamique avec leurs alliés d'Arabie saoudite et du Qatar, provoquer et entretenir des guerres civiles dans des pays en paix, se rendre coupables de crimes contre l'humanité pour accomplir les objectifs géostratégiques de leurs élites libérales, sans que leurs opinions publiques ne s'en émeuvent outre mesure. Cette atonie de l'opinion publique occidentale s'explique en partie par la force d'un dogme tout puissant qui structure l'idéologie démocratique et l'âme de ceux qui jouissent de ses bienfaits : le dogme de l'infaillibilité démocratique. D'après ce dogme, la démocratie occidentale ne peut jamais mal agir. Toutes ses actions sont empruntes d'une sorte de grâce qui transforme un crime en acte héroïque, une guerre de conquête des ressources naturelles d'un pays en une épopée pour la liberté, l'asservissement de populations au libéralisme le plus dur en (…) Lire la suite »

La démocratie contre la paix

Guillaume DE ROUVILLE
Les preuves de l'instrumentalisation par l'Occident du terrorisme islamique à des fins géopolitiques, notamment dans les conflits libyen et syrien, s'amoncellent, et pourtant l'opinion publique occidentale continue à soutenir l'idée que nos dirigeants défendent la démocratie contre la tyrannie dans ces régions du monde. L'Occident peut ainsi s'allier ouvertement avec l'Arabie Saoudite et le Qatar, principaux pourvoyeurs de fonds aux mouvements terroristes islamistes dans le monde, leur fournir des armes, un appui logistique, des images satellites, des informations stratégiques et un soutien diplomatique sans faille, les opinions publiques refusent de voir la réalité en face et préfèrent penser que ces actions sont motivées par les valeurs démocratiques qui fondent nos sociétés. Pour ces opinions publiques, mettre en avant le jeu pervers des Occidentaux en Orient ce n'est pas dire la vérité, c'est soutenir Assad ou Kadhafi et faire le jeu des dictatures. Ce n'est pas expliquer le (…) Lire la suite »
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Crimes médiatiques ou les conséquences meurtrières de la désinformation

Guillaume DE ROUVILLE
Depuis la chute du mur de Berlin, l'emprise des médias atlantistes sur les opinions publiques occidentales, au lieu de décliner en raison de la disparition de la menace communiste, s'est développée au point de supprimer quasiment toutes les voix dissidentes des canaux d'information non marginaux ou alternatifs. En France, pays un peu plus rétif que ses voisins à la mainmise atlantiste, ce travaille de nettoyage médiatique a été achevé par Nicolas Sarkozy avec l'aide de personnalités néoconservatrices comme Christine Ockrent ou Philippe Val (legs sur lequel le nouveau Président très atlantiste ne reviendra évidemment pas). Il en résulte un unanimisme de l'information dont on pourrait s'accommoder en invoquant l'imperfection des Homo Sapiens s'il n'avait pour objectif principal de cacher des crimes de masses dont les élites dirigeantes des démocraties occidentales se rendent coupables avec une impunité déconcertante. Les crimes médiatiques sont une composante à part entière des (…) Lire la suite »

L’Occident à la Conquête du Chaos : le Cas Syrien

Guillaume DE ROUVILLE

Les États-Unis cherchent, avec un énergie renouvelée depuis le 11 septembre 2001, à renverser, par tous les moyens, les régimes qui ne se soumettent pas à leur vision du monde et n’acceptent pas une Pax Americana qui se nourrit de guerres et de "˜chocs entre les civilisations’.

Première partie : Comment Propager le Chaos Wesley Clark (Commandant Suprême des Forces militaires de l'Otan de 1997 à 2000) rappelle, dans une interview du 2 mars 2007 [1], que la liste des régimes visés par l'ire américaine au lendemain du 11 septembre 2001, comprenait, tout spécialement, ceux des pays suivants : l'Irak, la Libye, la Syrie, le Liban, la Somalie, le Soudan et l'Iran. Plutôt que de soutenir des oppositions démocratiques aux régimes visés (ce qu'ils font de manière très marginale) les États-unis ont choisi de recourir principalement au terrorisme islamique pour déstabiliser puis renverser les leaders politiques des pays qui contrarient ou contestent leur volonté de puissance hégémonique [2] (volonté exprimée sans complexe dans de nombreux documents militaires rendus publics ou dans les publications des think-tanks néoconservateurs [3]). Pour ne pas agir trop à découvert, ils utilisent le vivier de djihadistes qu'ils ont créés, armés, financés dans les années 80 en (…) Lire la suite »
Contre-portrait pour sortir de l’idolâtrie

Obama - Portrait en une Phrase

Guillaume DE ROUVILLE
Frantz Fanon dirait de lui qu'il a la peau noire et le masque blanc, on pourrait ajouter qu'il sert bien l'oligarchie qui l'a porté au pouvoir en ayant nommé dans son administration des dizaines de membres de la commission Trilatérale de son mentor Brzezinski (adepte de la domination de l'Eurasie par les États-Unis), ajouter qu'il a sauvé ses amis de Wall Street en imprimant des centaines de milliards de dollars sans exiger de contreparties (sans doute pour les remercier d'avoir financé sa campagne électorale), ajouter qu'il a approuvé les plus gros budgets militaires de l'histoire des États-Unis ainsi que la plus grande vente d'armes de son pays en faveur de l'Arabie Saoudite qui continue, pourtant, au vu et au su de tous, à financer le terrorisme islamique partout dans le monde et à violer les droits de l'homme les plus basiques, ajouter qu'il a approuvé le coup d'État sanglant au Honduras contre le Président de centre-gauche Zelaya (journalistes, syndicalistes, civils torturés (…) Lire la suite »

Le Soleil Noir de l’Occident se lève sur la Libye

Guillaume DE ROUVILLE
L'intervention occidentale de 2011 en Libye, illustre, jusqu'à la caricature, à la fois l'impérialisme humanitaire dont peuvent faire preuve les démocraties et l'aveuglement plus ou moins volontaire des grands médias démocratiques sur les arrières-pensées géostratégiques, pourtant faciles à déceler, des puissances occidentales. Au moment où nous rédigeons ces lignes les informations sont encore parcellaires et il faut bien se garder de porter un jugement définitif sur les événements qui s'y déroulent. Mais, on peut déjà , à grands traits, et sur la base d'éléments factuels rendus publics, présenter une version des faits radicalement différente de celle qui nous est servie par les protagonistes occidentaux et leurs relais médiatiques. Tout commence en 2006 quand Kadhafi réprime dans le sang (14 morts parmi les manifestants) une révolte islamiste à Benghazi, avec la bénédiction des Occidentaux qui ont oeuvré, depuis 2004, pour faire du dirigeant libyen un homme fréquentable. (…) Lire la suite »