Emmanuel Macron est le rapporteur du Rapport Attali commandé par Sarkozy à la veille de la crise financière de 2008.
Dans son introduction, il souligne les retards de la France dans de nombreux domaines. et il montre les bonnes performances étrangères : l’Afrique, avec une croissance de plus de 5% par an ; la Grèce, rigoureuse dans la gestion des finances publiques. Il admire l’Espagne et sa politique du logement très méritante...
« L’Italie, le Portugal, la Grèce et plusieurs nouveaux États membres ont (...) mené des réformes courageuses, pour contrôler leurs dépenses publiques, moderniser leur administration, et mieux recruter leurs agents publics. L’Espagne a oeuvré pour l’accès de tous à la propriété du logement, dans une économie en quasi plein-emploi »).
Je ne crois pas à l’incompétence de l’ancien élève de la Providence. Nous sommes en présence de "pédagogie", comme on dit si bien désormais, d’œillères idéologiques. Le totalitarisme intellectuel commence quand on affirme que deux et deux font cinq, et qu’on est cru. C’est le pari pascalien. Si on y croit, c’est vrai.
Orwell, dans son livre sur la guerre d’Espagne :
"Nazi theory indeed specifically denies that such a thing as "the truth" exists. […] The implied objective of this line of thought is a nightmare world in which the Leader, or some ruling clique, controls not only the future but THE PAST. If the Leader says of such and such an event, "It never happened"—well, it never happened. If he says that two and two are five—well, two and two are five. This prospect frightens me much more than bombs […]"