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Thème : Banques

La question de Monnaie pleine induit-elle le votant en erreur ?

Liliane HELD-KHAWAM

La Confédération helvétique est actuellement agitée par un débat d’importance, dont on ne dit pas un mot en France, sur la création de la monnaie. La question, soumise à référendum, est de savoir qui doit créer l’argent : les banques privées ou la banque nationale.

Ci-dessous une réflexion de Liliane Held-Khawam sur le sujet (larges extraits).

Le peuple suisse doit, le 10 juin 2018, répondre à cette question : « Acceptez-vous l’initiative populaire « Pour une monnaie à l’abri des crises : émission monétaire uniquement par la Banque nationale ! (Initiative Monnaie pleine) ? » Le oui à la question sous-entend que ce concept monétaire garantit la monnaie suisse et les avoirs bancaires d’une part, et d’autre part que l’ensemble des avoirs bancaires relèvent de la banque centrale. Le matériel de vote insiste aussi à dire que le oui à la question signifie que la BNS serait la seule à créer la monnaie suisse. De quels avoirs parle Monnaie pleine ? Monnaie pleine sous-entend qu’elle va faire en sorte que seule la BNS créera la monnaie, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les avoirs bancaires, dont la monnaie est créée par les banques, sera transformée en avoirs sécurisés, car devenus monnaie centrale produite par la BNS. En lisant bien le texte de loi, vous découvrez : « (…) le jour de leur entrée en vigueur, toute la monnaie scripturale figurant (...) Lire la suite »

Ces banques et assurances françaises qui financent l’expansion coloniale israélienne

Warda MOHAMED
Une enquête menée par un collectif de syndicats et d’organisations de défense des droits humains françaises et palestiniennes, révèle comment les principales banques françaises soutiennent l’expansion coloniale israélienne aux dépens des territoires palestiniens, et de la construction de la paix. Pourtant, la France a officiellement condamné cette colonisation et soutenu les résolutions des Nations Unies en la matière. Les auteurs du rapport espèrent que ces banques hexagonales imiteront les grands fonds d’investissements européens et états-uniens qui excluent tout financement de la colonisation israélienne. La colonisation israélienne de la Palestine dure depuis cinquante ans. Le blocus de la bande de Gaza depuis dix ans. « Les colonies israéliennes en territoire palestinien occupé ne font pas partie d’Israël comme défini par les frontières de 1967 et sont illégales au regard du droit international », rappelle la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 23 décembre 2016. Une position soutenue (...) Lire la suite »

La BNS a besoin de vos capitaux LPP

Liliane HELD-KHAWAM
Le bilan de la BNS explose. Il explose principalement par son compte de virement aux banques. Les experts de la BNS ET de la Confédération nous ont longuement expliqué que cela ne coûtait rien puisque cet argent était créé par la BNS ex-nihilo. Ils veulent dire ainsi que c’est une simple écriture sans coûts que la BNS rajoute aux comptes de virement des banques. Nous disons depuis 2011 que cela est de la simple foutaise. Nous l’avons démontré à plusieurs reprises sur ce site en nous basant sur le bilan lui-même de la BNS. L’exemple simple est celui du financement du sauvetage de l’UBS en 2008. La BNS avait dû émettre des obligations à son nom propre pour récupérer en échange de l’argent pour renflouer par la suite le Stabfund créé conjointement avec UBS. Ceci est de l’emprunt. Des créances. Des dettes ! En parallèle, elle avait dû inscrire des opérations de SWAP sur devises avec d’autres banques centrales et mis /pris des titres en pension. TOUTES CES OPÉRATIONS : EMPRUNTS + SWAP+ PENSIONS DE TITRES (...) Lire la suite »

Stress tests des banques européennes : la méthode Coué ?

Jean-Claude PAYE
Le 29 juillet, après la fermeture des marchés américains, l’Autorité bancaire européenne a remis les résultats du « stress test » administré aux banques de l’UE, afin de mesurer leur vulnérabilité en cas crise. Elle a divulgué des données sur 51 banques européennes, représentant 70% des actifs bancaires du vieux continent. La Banque centrale européenne (BCE) a quant à elle passé au crible 56 autres établissements de la zone euro, sans dévoiler les résultats du test. L’Autorité bancaire ne s’est pas prononcée si chacun des établissements testés pourrait résister à une dégradation brutale de l’environnement économique. L’étude n’est pas suivie d’injonctions adressée aux banques défaillantes. Les données sont simplement transférées aux autorités de supervision, la Banque centrale européenne et les autorités nationales. Cette série de tests est la troisième depuis la crise financière de 2008 qui avait nécessité le renflouement, sur fonds publics, de banques dans plusieurs pays de l’Union européenne. Cette fois, les tests ne (...) Lire la suite »

Comment la Banque Postale pousse, par tous les moyens, ses clients vers le crédit à la consommation

Le Postillon
La Banque postale se proclame « banque citoyenne » et assure des missions de service public. En théorie. Un journaliste du journal grenoblois Le Postillon a assisté à un séminaire interne, destiné aux salariés de La Poste en Isère. Entre slogans managériaux absurdes et remises de prix aux commerciaux « 100% performants », les directeurs locaux expliquent aux « chargés de clientèle » comment « se gaver » en aiguillant leurs clients vers des systèmes d’endettement continu. Ce n’est pas l’intérêt du client, ou de l’usager, qui compte, mais les taux que pourra engranger la banque. Récit. Les normes Vigipirate, l’état d’urgence, ce n’est plus ce que c’était. On a beau nous bassiner toute la journée avec ça, ces dispositifs sont, en plus d’être anxiogènes et liberticides, complètement inefficaces. L’autre jour, le 7 janvier, soit un an jour pour jour après la tuerie de Charlie Hebdo, je me suis facilement incrusté à un pince-fesses organisé à Alpexpo, le grand centre de congrès de Grenoble, qui était censé être « 100 % (...) Lire la suite »

Les Panama Papers : Opération véreuse pour s’approprier tout l’argent du monde

Akil Cheikh Hussein

Une guerre parmi les plus farouches est menée par les cercles qui préparent l’avènement d’un monde dont la population est réduite à quelques millions d’habitants puissants et extrêmement riches. Les Panama Papers en sont un front.

Le fameux chaos constructif ou constructeur n’est pas un « traitement » destiné à être administré au seul Moyen-Orient. Ou, plus généralement, aux pays déclarés officiellement comme ennemis des Etats-Unis. Déstabilisation Il est plutôt une étape de la guerre finale. Celle qui est en cours et qui devrait être couronnée par le triomphe non d’une puissance classique, notamment les Etats-Unis, mais d’une puissance sans précédent dans l’histoire de l’humanité : Une puissance qui se sert de tous les puissants du monde, chacun selon ses pouvoirs, et en conséquence tout particulièrement du régime étasunien, pour instaurer le royaume des plus puissants à l’échelle mondiale. Cette entreprise passe nécessairement par la destruction successive de tous les Etats et de toutes les sociétés pour ne laisser que l’Etat et la société internationaux et idéaux dont les citoyens sont riches et forts au point de ressembler aux anciennes divinités olympiennes qui, en dépit de leur appartenance à la mythologie caduque de quelques (...) Lire la suite »

Les confiscations bancaires sont totalement anti-constitutionnelles

Liliane HELD-KHAWAM

La confiscation des dépôts bancaires est anti-constitutionnelle et contraire aux principes des droits de l’homme. Faisons pression sur nos élus et nos partis politiques pour qu’ils refusent de quittancer l’iniquité.

Nous baignons depuis quelques mois dans des menaces-chantages de confiscation de nos comptes bancaires ainsi que de ceux de nos prestataires de prévoyance sociale tels que les caisses de pension, assureurs, assurances-vieillesse etc. Cette confiscation qui porte le nom de bail-in sert au renflouement des fonds propres des banques, hedge funds, assureurs pour autant que l’Etat les reconnaisse de taille systémique ou too big to fail. On prend aux uns pour donner aux autres sans autre forme de procès ni de procédure, en violation parfaite de toutes les règles juridiques, constitutionnelles, morales et éthiques. Du pur arbitraire ou de l’abus d’autorité. A choix... De la Justice... Une différence essentielle entre une démocratie et une république bananière est la centralité et la vitalité de la Justice. Ce mot qui est la pierre angulaire de toute civilisation évoluée est défini par Wikipédia ainsi : « La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental en vertu duquel les (...) Lire la suite »

La Banque Nationale Suisse, un pion au service des Etats-Unis ?

Liliane HELD-KHAWAM
Le franc suisse poursuit sa tendance baissière face à l’euro et s’approche du fameux taux-plancher de 1.20. Les observateurs qui ont été conditionnés à ramener toute leur analyse de la politique monétaire suisse à ce taux de conversion s’en réjouissent. Ce genre d’analyse est certainement confortable par sa simplicité. La réalité est plus complexe que de simples points à mesurer dans le temps. Elle est surtout dérangeante par le sentiment tenace que la BNS ment au public pour avoir les coudées franches. Il est de plus en plus évident que la BNS est instrumentalisée pour servir les intérêts des entités Nord-américaine et européenne dans leur course à la suprématie financière mondiale. Pour cela, la BNS dépense sans compter. Son bilan explose. Il est toujours plus charger d’actifs toxiques difficiles à vendre qu’elle achète au prix fort, ce qui contribue à les maintenir à des valeurs artificielles et surfaites. La BNS continue à acheter massivement des devises (euro et dollars EU) investies principalement (...) Lire la suite »

Grèce : Une année de désolation et de cendres

Anastase ADONIS

Hier la Grèce fêtait sa fête nationale, le NON à l’invasion germano-Italienne de 1940. C’était un NON pour la liberté, cela se comprend, mais surtout c’était un NON pour la paix, un NON pour le maintien de la souveraineté, car le premier ministre grec qui l’avait annoncé incarnait le fascisme à la grecque et il pourrait à ce titre, et au nom des affinités politiques avec le régime nazi, proposer une synergie politique à Hitler.

Dans un régime de royauté, avec ou sans chambre parlementaire, le premier ministre obéit au roi, dont les raisons pour s’opposer à Hitler s'accordaient parfaitement avec la conscience politique du peuple. Cette heureuse coïncidence a permis d’entendre aussi ce que le peuple aurait dit, un simple NON. Ce n’est pas un hasard si Syriza a repris le sens du NON du 28/10/1940 pour en faire sa bannière anti-austérité et remporter les élections, aidé par un peuple qui a vu la vraie face de ce dieu que l’UE veut incarner. L’étouffement de l’espace politique grec passait par le balayage d’un revers de la main de ses cris légaux, constitutionnels et légitimes... Dix mois se sont écoulés depuis que la prétendue gestion de la « crise de l’euro » a anéanti les efforts des Grecs pour se faire entendre, comprendre et traiter en tant que peuple d’un pays-membre d’une communauté « civilisée ». La Grèce a fêté son NON cette année avec moins d’espoir politique et moins d’enthousiasme que d’habitude. On ressentait la (...) Lire la suite »

La crise actuelle est aussi une histoire de trahison. Le cas Tsipras.

Liliane HELD-KHAWAM

Tout est à vendre en Europe. Le casino de la haute finance l’a décidé et les gouvernants l’exécutent. C’est une colonisation d’un genre nouveau qui se fait par une financiarisation systématique. L’exemple qui a choqué le net il y a quelques années était celui du patron de Nestlé qui remettait en question la gratuité de l’eau de la planète.

La finance fixe une valeur à tout. Cela va des diverses dettes aux semences des plantes en passant par la privatisation des services publics, le rachat des patrimoines nationaux, etc. Il n’a échappé à personne que la finance est en train d’asservir la planète. Cette financiarisation va bon train même si les populations n’en veulent pas. C’est dans ce face-à-face que réside l’immense enjeu du moment. Le 20ème siècle avait apporté au citoyen Européen la protection par un Etat-Nation qui veillait entre autres sur ses libertés fondamentales, son droit à la vie privée, son droit à la propriété privée et sur les biens communs. Il a donc fallu y aller au marteau-piqueur pour faire tomber cet Etat-Nation, ses représentants et les principes élémentaires de la démocratie. Nous avons tous compris que les outils de production, les emplois, les PME/PMI voire l’économie réelle dans son ensemble sont tributaires de la toute-puissance de ces firmes-Etats appelées transnationales. Elles détiennent les processus de (...) Lire la suite »
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