Dans son roman policier« Le Bibliothécaire », le romancier étasunien Larry Beinhart, définit « les Faits Fumeux » comme connus sans être connus. C'est à quelques-uns de ceux-ci qu'un simple amateur en économie, qui s'évente au milieu des microparticules médiatiques, s'intéresse ici.
C’était une promesse de campagne : le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíd Gunnlaugsson, élu en 2013, a confirmé que le pays allait annuler une partie de la dette des ménages islandais qui avaient contracté des emprunts immobiliers avant la crise de 2008.
Quand un peuple est invité à voter, il DOIT être informé ! Le peuple suisse est appelé à voter au sujet d’une couverture-or partielle du franc suisse. Le but est clairement de freiner la politique monétaire d’une banque centrale totalement dédiée à la haute finance internationale. Ce matin, un article de l’ATS publié dans le Nouvelliste nous relatait ceci :
Un nombre grandissant de Suisses s’identifie de moins en moins à l’évolution de la BNS du XXIe siècle. La prise de risques, le refus de constituer de fonds souverain, la stratégie expansionniste de son bilan basée sur des dettes sont quelques-uns des nombreux thèmes qui inquiètent. La question de l’abandon du franc suisse au profit de l’euro se pose aussi avec une interrogation grandissante et insistante. En clair, est-ce que la BNS est en train d’intégrer l’Union monétaire européenne faisant de son indépendance théorique un impératif national ?
Qui est cet ancien directeur de la banque Rothschild & Cie nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique le 26 août 2014 dans le gouvernement Valls 2 en remplacement d’un trublion qui prétendait préférer les industriels aux financiers ?
Subprimes. Marché financier. Crise financière. Dettes publiques. Sauvetage de banques. Injection massive et dangereuse de liquidités par les banques centrales. Attaques contre le franc suisse. Les exemples du genre sont nombreux. Les scandales aussi. Pourtant tout cela a un dénominateur commun : la monnaie.
Les banques centrales sont devenues ces dernières années l’appui principal d’un marché spéculatif à outrance, déconnecté de l’économie réelle. Elles déversent de l’argent en quantités illimitées pour le plus grand bonheur des investisseurs professionnels. Les entreprises, otages de l’humeur des marchés voient leur valeur déconnectée à la hausse comme à la baisse de leur valeur réelle. La logique économique disparaît pour laisser la place à un comportement court-termiste, cherchant un gain rapide privé mais dont les risques sont mutualisés.
La semaine dernière nous avons abordé les questions de la monnaie, du crédit, du capital industriel et financier et de leur circulation nécessaire pour fructifier et se capitaliser (1). Cette semaine, nous allons aborder...
Vous pensez que l’économie est une science compliquée et qu’il faut être un banquier pour s’y frotter. La preuve, c’est qu’il y a des tas d’analystes à la télé, à la radio, dans les journaux, qui expliquent ce qui se passe à la bourse, à la banque, avec la monnaie (euro et dollar), qui justifient l’inflation (qui serait jugulée !), qui commentent les emprunts gouvernementaux et la dette souveraine et nous menace de récession. Ce qui est le plus compliqué pour ces affidés c’est de ne rien révéler d’important tout en parlant amplement (1).