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Thème : Banques

Dialogue de chiens

Gaëtan PELLETIER
Gaëtan Pelletier, le 28 septembre 2013. Lire la suite »

Tout est truqué : le plus grand scandale de manipulation de prix de tous les temps (Rolling Stone)

Matt TAIBBI

Les illuminati étaient des amateurs. Le deuxième monstrueux scandale financier de l’année révèle la véritable conspiration internationale : il n’y a pas de prix que les banques ne puissent manipuler.

Théoriciens de la conspiration de ce monde, croyants en l’influence secrète de la famille Rothschild, des francs maçons et des illuminati, nous autres sceptiques vous devons des excuses. Vous aviez raison. Les acteurs sont peut-être légèrement différents, mais vos prémisses étaient fondées. Le monde est truqué. Nous l’avons découvert ces derniers mois, quand toute une série d’histoires de corruption a éclaboussé le secteur financier, laissant supposer que les plus grandes banques du monde auraient manipulé les prix de, voyons, à peu près tout. Vous avez peut-être entendu parler du scandale du Libor dans lequel au minimum trois – mais peut-être jusqu’à seize – des banques désormais connues sous la dénomination de « trop grandes pour faire faillite » ont manipulé les taux d’intérêt globaux. Et par la même occasion, tripatouillé les prix d’instruments financiers à hauteur de 500 mille milliards de dollars (oui, milliers de milliards, avec 14 zéros !). Quand cette vaste escroquerie a (…) Lire la suite »

Bientôt une nouvelle banque pour les pauvres en France !

Résistance

« Ouvert en cinq minutes, Compte-nickel sera accessible à tous, sans conditions de revenus, de dépôts ou de patrimoine, sans discrimination », assurent les initiateurs de ce projet bancaire. Tout particulier majeur disposant d’une pièce d’identité pourra ouvrir un compte en quelques minutes et ressortir avec un relevé d’identité bancaire et une carte de paiement… chez les buralistes ou les marchands de journaux. Il pourra ensuite domicilier ses revenus et approvisionner son compte par virement. Mais ses dépenses ne pourront pas excéder le solde du compte…

Cette initiative repose sur le principe dit de « light banking », directement inspiré des modèles à bas coûts (low cost) qui révolutionnent depuis des années des secteurs entiers comme le transport aérien, la téléphonie, l’hôtellerie ou encore la distribution. Compte nickel sera ainsi une banque aux structures allégées, puisqu’elle n’aura aucun guichet. Son offre devrait séduire une clientèle modeste et exclue des offres traditionnelles car trop coûteuse à rentabiliser. La crise pourrait avoir pour conséquence de voir les clients adhérer en masse à ce nouveau concept : environ 25 millions d’Européens qui souhaiteraient ouvrir un compte n’en ont en effet toujours pas. Et quelque 2,5 millions de demandes d’ouverture de comptes ont été rejetées pour diverses raisons, parmi lesquelles des revenus insuffisants. Or, sans compte bancaire, il est difficile, voire impossible, de percevoir son salaire ou les prestations sociales, de transférer de l’argent ou d’effectuer des achats au moyen (…) Lire la suite »

L’Allemand Ernst von Freyberg à la tête de la « banque du Vatican »

La Croix

Le journal La Croix titre : L’Allemand Ernst von Freyberg à la tête de la « banque du Vatican ».

Le Vatican a désigné vendredi un baron et industriel allemand, après une longue vacance de neuf mois à la tête de sa banque, sans doute la dernière nomination importante du pontificat, à 13 jours de la démission historique de Benoît XVI.

Ernst von Freyberg, membre de l’Ordre de Malte et qui organise des pèlerinages au sanctuaire marial de Lourdes (France), a été sélectionné parmi 40, puis 6, puis 3 candidats, à la tête de l’IOR, l’Institut pour les œuvres de religion, institut financier unique au monde et auréolé de secret. Cette nomination était attendue depuis longtemps, signe que le processus de choix a été délicat, dans un contexte de crise pour l’IOR. Pendant ce temps, dans ses appartements, le pape de 85 ans continuait à recevoir, suivant un programme toujours chargé : des évêques italiens, le président roumain Traian Basescu, une délégation d’une organisation caritative du Benelux. Selon un rituel inchangé, d'après les journalistes présents à l’audience de M. Basescu. Alors que le pontificat touche à sa fin et que le pape lui-même a fait allusion mercredi aux « coups » portés à l’unité de l’Église, cette nomination mettra-t-elle fin aux rumeurs autour des luttes de pouvoir au Vatican ? La presse (…) Lire la suite »

Que faire de la dette et de l’euro ?

DIVERS

L’Europe s’enfonce dans la crise et la régression sociale sous le poids de l’austérité, de la récession et de la stratégie de « réformes structurelles ». Cette pression est étroitement coordonnée au niveau européen, sous la direction du gouvernement allemand, de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne.

La crise Il y a un large consensus pour dire que ces politiques sont absurdes et même qu’elles sont menées par des « analphabètes » : l’austérité budgétaire ne réduit pas la charge de la dette, elle engendre une spirale récessive, toujours plus de chômage, et sème la désespoir parmi les peuples européens. Ces politiques sont pourtant rationnelles du point de vue de la bourgeoisie. Elles sont un moyen brutal - une thérapie de choc – de restaurer les profits, de garantir les revenus financiers, et de mettre en œuvre les contre-réformes néolibérales. Ce qui se passe est au fond la validation par les États des droits de tirage de la finance sur la richesse produite. C’est pourquoi la crise prend la forme d’une crise des dettes souveraines. Le faux dilemme Cette crise est un révélateur : elle montre que le projet néolibéral pour l’Europe n’était pas viable. Ce dernier présupposait que les économies européennes étaient plus homogènes que ce n’est le cas en réalité. Les différences (…) Lire la suite »

Vive la banqueroute !, par Thomas Morel, François Ruffin (et al.)

Bernard GENSANE

Elle est bien bonne, celle-là : un livre sur l’économie française écrit par des non-spécialistes, sous l’égide des éditions Fakir ! Il est vrai que les spécialistes sérieux, du style Attali, Baverez, Beytout, Dessertine, Minc (Jacques Marseille est mort) ne se trompent jamais. Pas plus de trois fois par quinzaine, en tout cas.

Autour de Thomas Morel et François Ruffin (qui, de surcroît, osent nous gratifier d’un long entretien avec Frédéric Lordon), on trouve deux étudiants en master, un infirmier au chômage, un apprenti menuisier, une prof d’histoire et un jeune en service civique. Que du pas beau monde, donc, mais qui nous offre un livre furieusement iconoclaste et qui donne à réfléchir. En étudiant quelques épisodes de violente banqueroute vécus par la France (de Philippe le Bel à De Gaulle), cette fine équipe nous dit tout simplement que, face à la faillite, immédiate ou à venir, l’État français a toujours fait ce qu’il voulait, qu’il a changé d’orthodoxie comme d’autres de chaussettes, et que pour se sortir des mauvaises passes où il s’était lui-même engagé, il a fait payer les riches, c’est-à-dire ceux qu’il avait enrichis auparavant. L’État prenait l’argent là où il était vraiment. En compagnie de Frédéric Lordon, nos auteurs nous font observer que, pour la période récente, le libéralisme a (…) Lire la suite »

Les épargnants ne sont plus protégés en Europe

Philippe Herlin

Plus le temps passe, plus on doit se rendre à l’évidence : Chypre a constitué une répétition générale, l’expérimentation d’un plan qui sera reproduit ailleurs. La déclaration de Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, qui a parlé de "modèle", avant de se rétracter, s’avère donc vraie.

La Commission européenne, et plus spécialement Michel Barnier, le commissaire en charge des banques, prépare en effet une directive qui mettra à contribution les dépôts de plus de 100.000 euros en cas de sauvetage bancaire. L’intention de départ est louable puisqu’il s’agit de ne plus mettre à contribution les contribuables, mais cet argument ne constitue-t-il pas qu’un prétexte ? La directive prévoit qu’en cas de faillite d'une banque, les pertes seront d'abord épongées par les propriétaires et les actionnaires, suivis des créanciers "juniors" et "seniors" puis, en troisième rang, les déposants au-dessus de 100.000 euros. C'est seulement si l’ensemble de ces contributions s'avérait insuffisante qu'interviendrait l'argent public, à travers le fonds de secours européen, le MES. Voilà pour la théorie, qu’en est-il concrètement ? Lorsqu’une banque affiche de mauvais résultats, les actionnaires en ont déjà payé le prix depuis longtemps ! Les grandes banques européennes ont déjà (…) Lire la suite »
La plupart des gens savaient déjà . C’est désormais officiel.

Le scandaleux arrangement financier avec la banque HSBC prouve que la guerre contre la drogue n’est qu’une farce. (Rolling Stone)

Matt TAIBBI

Si vous avez déjà été arrêté pour une affaire de drogues, si vous avez déjà passé ne serait-ce qu’une nuit en prison pour la possession d’une dose de marijuana ou de «  matériel destiné à la consommation de la drogue » dans votre sac de sport, le Ministre de la Justice et vieux copain de Bill Clinton, Lanny Breuer, a un message pour vous : allez vous faire foutre.

Cette semaine Breuer a signé avec le géant bancaire HSBC un accord qui constitue l'insulte suprême à tous les gens ordinaires qui ont vu leurs vies basculer à la suite d'une affaire de drogue. Malgré que HSBC ait avoué le blanchiment de milliards de dollars des cartels de la drogue colombiens et mexicains (entre autres) et la violation de toute une série de lois importantes sur les pratiques bancaires, Breuer et le Ministère de la Justice US ont choisi de ne pas poursuivre la banque, optant pour la signature d'un accord historique de 1,9 milliards de dollars, ce qu'un commentateur a fait remarquer est l'équivalent de cinq semaines de chiffre d'affaires de la banque. Les transactions de blanchiment étaient menées si ouvertement qu'elles auraient probablement pu être repérées depuis l'espace. Breuer a admis que les trafiquants de drogue se présentaient dans les filiales mexicaines de HSBC et « déposaient des centaines de milliers de dollars en espèces, en une seule journée, sur un (…) Lire la suite »
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Et si on s’inquiétait un peu du M.E.S...du Mécanisme Européen de Solidarité.

gérard
Déjà , il faut savoir à quoi correspond ce fameux M.E.S., car ce ne sont pas les informations qui abondent sur ce sujet parmi nos médias...."main stream". Quoi de plus simple et d'indispensable que de présenter la traduction de ce traité : http://www.haoui.com/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/MES.pdf Petite remarque en passant, apparemment il faut déjà pouvoir se procurer la traduction de ce texte qui fut élaboré à l'origine en Anglais ; c'est quand même un texte d'une très haute importance, or à ma connaissance, personne ne l'a encore reçu dans sa boite aux lettres. La traduction n'est donc pas le fruit de notre "cher" gouvernement, un grand merci déjà à la "démocratie"... Faisons quelques rapides remarques à partir de wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canisme_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9 – Quels sont déjà les acteurs, les décideurs de ce M.E.S., de quels "élus" il est composé, car pour avoir de tels pouvoirs, aucun doute à avoir, ils ne peuvent que (…) Lire la suite »
En Grèce, en quatre ans le nombre de suicides pour raisons économiques a quadruplé.

Contre la ségrégation et l’exploitation : la tragicomédie, arme politique.

Yangos ANDREADIS

Yangos Andreadis est Universitaire, directeur du Centre de Drame et de Spectacle Classique de l’Université Panteion d’Athènes.

Il a bien voulu confier au Grand Soir le texte de son intervention du 3 décembre 2011 à Paris au colloque international « Pour une civilisation de l’émancipation humaine, Trans-Révolutions, Révolutions individuelles et collectives » organisé par le psychiatre Hervé Hubert, animateur du TRIP (Travaux de Recherche sur l’Inconscient et la Pulsion).

LGS

De nouvelles armes destructrices, sont mises à l'essai : celles d'une dictature néofasciste préférant pour le moment aux blindés la terreur des medias et des marchés. La Guerre - qui cette fois démarre comme guerre économique menaçant de devenir une guerre globale- est déjà en train de se propager en Europe et dans le monde. Les instigateurs de cette guerre n'ont pas de patrie et, comme les personnages agents du destin dans la Tragédie ils aiment les masques, les jeux de mots macabres et les énigmes. Qu'ils s'appellent « forces du Marché », maison d'évaluation, banques centrales, leur objectif reste le même : Subjuguer le monde entier. Peut-on encore faire de l'art, théâtral ou autre, au milieu de la crise actuelle ? Et quel genre, dans quel contexte et quel but ? La réponse oui. Peut être plus que jamais. Exemple. Les ouvriers de la « Zone du métal », prés d'Athènes, chômage à 95%, suicides pour motifs économiques, demandent du travail. Du pain, mais aussi la présence (…) Lire la suite »