Petite revue de presse
Avec le retour de Donald Trump au pouvoir, les priorités économiques et politiques des États-Unis ont changé. Washington, en anticipant les perspectives d’avenir du conflit ukrainien, s’est concentré sur des projets plus actuels et faisables.
Voilà ça y est, je me suis infligé, par nécessité plus que par masochisme, de visionner les 1 heure et presque neuf minutes de la vidéo d’Emmanuel Macron postée sur sa chaîne YouTube personnelle, intitulée « Je vous réponds en direct », forte à l’heure où j’écris ces lignes, de 175 000 vues. Le Chef de l’État s’y présente en leader charismatique, animé d’une gestuelle récurrente incarnant la puissance lorsqu’à de très multiple reprises il serre vigoureusement le poing, faisant de son avant-bras (que l’on sait musculeux) une arme de dissuasion et de persuasion turgescente et phallique, qui s’anime, rigide et ferme, au premier plan de l’image. Voici donc dans le désordre ou en vrac ce que quelques rapides prises de notes me permettent d’en dire, malgré mes oreilles qui saignent encore :
Avec les peuples africains, contre Macron ! « On a oublié de nous dire merci » (Emmanuel Macron) « Le temps béni des colonies » (Michel Sardou) Une fois de plus, Emmanuel Macron, Président de la République française de son état provisoire, vient de se distinguer. Non pour avoir, une fois encore, violé la démocratie. Non pour avoir soutenu et soutenir le génocide des Palestiniens. Non pour avoir insulté les habitants de Mayotte qui ont tout perdu lors du cyclone. Avec la morgue dégoulinante sous son casque colonial, Macron s’insurge et fait des moulinets menaçants de ses bras fluets. De quoi, de quoi, pour qui se prennent-ils ces Etats africains qui, les uns après les autres, mettent fin aux occupations militaires françaises ?
Guerre ou génocide ? Donc un titre "objectif" devrait être “ Sans les livraisons d'armes en masse, Israël ne pourrait mener ses génocides contre Gaza et le Liban. ”
Les développements politiques en France appellent les forces anticapitalistes dans le monde à réfléchir, une fois de plus, sur la question de la transformation sociale par les urnes. Ce texte s'adresse à un public non français, ne connaissant ni les institutions ni la scène politique de la France Nombre de passages peuvent donc paraître redondants. Le lecteur peut prendre le risque de les ignorer. Une première version en langue grecque (indiquée sur la couverture) a vu le jour il y a un mois.