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Thème : Emmanuel Macron

La chienlit c’est lui !

Jose ESPINOSA

La lettre du Président a rajouté de la bordélisation dans un pays déjà plongé dans l’incertitude. En refusant d’enregistrer sa défaite, Macron se prononce pour une coalition des forces perdantes menées par la macronie déclinante. Faisant fi des réalités sorties des urnes, il envisage toutes les situations possibles pour empêcher le Nouveau Front Populaire d’accéder au pouvoir. Pourtant la force que les électeurs ont placé en première position, c’est le NFP.

La logique constitutionnelle voudrait que le poste de premier ministre fût issu de la coalition de gauche. C'était "l'accord tacite des républicains" jusqu'à ce jour. Macron vient de rompre avec cet esprit républicain. Il avance d'un pas de plus dans un système dictatorial en voulant conserver un pouvoir qu'il a perdu dans les élections. Danger pour la démocratie française ! Les forces syndicales et associatives ont perçu l'attaque perfide contre les institutions qui même si on les critique, doivent être respectées tant que le peuple n'en a pas choisi de nouvelles. C'est le gage de stabilité du pays. Les cheminots les premiers ont décidé d'intervenir par des rassemblements pour que le vote soit respecté par Macron. Depuis d'autres syndicats les ont rejoints ainsi que des associations comme ATTAC. Le mouvement populaire ne se laissera pas voler la victoire électorale. L'enjeu en est la réalisation des mesures sociales contenues dans le programme du NFP : augmentation du SMIC, retrait de la réforme (...) Lire la suite »
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Le président Biden : le naufrage

Djamel LABIDI

27 juin 2024. Le Président Biden est là, face à son micro, face à son pupitre, face à son adversaire, Donald Trump, face au pays.

Il a le visage blême, les lèvres blanches, le regard perdu. Les mots trébuchent, sa langue fourche, il ne se souvient plus de rien, de ce qu'on lui a fait apprendre pour ce débat. Il coule et il sait qu'il coule et il se regarde couler, se noyer, comme si c'était quelqu'un d'autre. Il sombre et il se regarde sombrer, Il le sait mais il n'y peut rien. Il ne résiste même pas. Son regard n'est plus qu'un regard interne, tourné vers l'intérieur de lui-même, qui évalue le désastre, les conséquences, "les dégâts". Devant cinquante millions de téléspectateurs. Il regarde furtivement à droite et à gauche, comme s'il cherchait du secours. C'est une sorte de SOS silencieux. Il hasarde un œil vers son adversaire. Le président Trump a compris, il n'abuse pas de la situation, il ne l'accable pas il dit simplement "Je ne comprends pas ce qu'il dit." De temps en temps, le président Biden tente de cacher son impuissance derrière un sourire, l'air de dire "il ne mérite même pas que je lui réponde". Mais le sourire est (...) Lire la suite »

Adresse aux gilets jaunes !

Jose ESPINOSA
Le moment historique La dissolution de l'assemblée nationale prononcée par le Président de la République plonge le pays dans l'incertitude fragilisant ainsi les valeurs républicaines et les fondements même du régime. En dramatisant les enjeux au sortir d'une élection européenne défavorable pour lui, le président misait sur la division des forces de gauche pour apparaître seul rempart contre le Rassemblement National. Miser sur le chaos lui donnait, du moins l'espérait-il, une nouvelle virginité et une aptitude à réunir autour de sa politique une nouvelle coalition pour tenir tant bien que mal jusqu'en 2027. Une fois de plus son calcul politicien ne tient pas. Face au danger d'une victoire du Rassemblement National, les forces de gauche se sont rassemblées autour d'un programme de rupture avec ce système que nous gilets jaunes détestions dans sa globalité. Un système basé sur la division entre citoyens de couleur différente, entre les religions, entre ruralité et villes, entre régions. Bref, la (...) Lire la suite »

La ficelle qui a la grosseur d’un câble !

Jean-Pierre PAGE

Dans le contexte de la crise politique sans précédent que nous connaissons, la montée du néo fascisme auquel nous assistons en France et ailleurs est une menace d’une gravité extrême, une conspiration contre les peuples. Le capital est à la recherche d’un moyen lui permettant de trouver le répit dont il a besoin y compris en recourant aux solutions les plus extrêmes dont la guerre et dans l’immédiat par la technique bien connue des deux fers au feu.

Le choix est entre confier directement les rênes du pouvoir à l’extrême droite comme il l’a fait en Italie et dans sa version la plus extrémiste en Argentine ou s’accommoder d’un gouvernement d’Union nationale comme le suggère E.Macron qui pourrait être une passerelle entre les forces de la finance dont il est le chargé de pouvoir et tout ou partie des signataires du Nouveau Front Populaire. Dans les deux cas la priorité pour l’oligarchie vise à enrôler le peuple et les travailleurs au service des objectifs d’une politique de confrontation avec ce que l’impérialisme considère comme la menace principale à son hégémonie. En d’autres termes la confrontation avec l’émergence de forces nouvelles dans le monde qui défendent dorénavant bec et ongles leur souveraineté. Celles-ci font le choix de contester la surexploitation de leurs richesses humaines et matérielles par un occident en déclin, devenu par ailleurs un danger pour l’humanité entière. La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblé nationale et de (...) Lire la suite »

Vers un coup d’État français légal. Cohabition ou collaboration ?

Pierre SERNA
Le 10 juillet 1940, les députés votaient les pleins pouvoirs à Pétain. Que se passera-t-il le 7 juillet 2024 ? Le président Macron vient d'ôter son masque. L’extrême centre joue le sort de la République en prenant délibérément le risque de faire la courte échelle à l’extrême droite. Le danger dénoncé dans ces colonnes depuis 2017, celui d’une alliance de fait entre une France d’extrême centre qui dans l’histoire a toujours mené à la France de l’extrême droite, devient un cauchemar réel. Le coup de force de droit prend une tournure dramatique en ce 80e anniversaire du débarquement allié et du sacrifice oublié du peuple soviétique, pour lutter contre le fascisme. Mais quel vent, non point de folie, ce serait trop facile, mais de cynisme politique, d’inconscience civique et d’ignorance crasse de l’histoire est passé par la tête d’Emmanuel Macron pour se plier aux ordres du numéro 2 de Marine Le Pen, exigeant de lui un quart d’heure avant de dissoudre l’Assemblée Nationale ? La soirée concernait l’Europe et son (...) Lire la suite »

La langue française s’est enrichie d’un nouveau verbe

Mohamed EL BACHIR
« Le serpent change de peau, non de nature. » (Proverbe persan) Parler pour ne rien dire Après la Bulgarie, Chypre, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et la Tchéquie, le 28 mai 2024, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu un État palestinien fondé sur les frontières de 1949 à 1967. Du côté français, le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné juge que les conditions ne sont pas réunies pour qu'une reconnaissance d'un État palestinien « ait un impact réel » sur le processus visant la solution à deux États mais ce « n'est pas un tabou pour la France ». Mais quelles sont les conditions et qui les dicte pour que la reconnaissance d'un Etat palestinien ne devienne pas un tabou ? Le mercredi 29 mai 2024, le Président Macron s’est entretenu, par téléphone, avec Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne pour réitérer « la très ferme condamnation par la France des attaques terroristes barbares perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023, la (...) Lire la suite »

À propos du « Mémorandum tuniso-russe de coopération en matière électorale »

Salah HORCHANI
À priori, les diverses positions de notre président, je préfère ne pas en parler Bien que ma voix s’applique à être une voix de lutte contre toutes les injustices, en vérité Car, par son Décret-loi liberticide 54, le droit à la libre expression a été plombé [1] Et celui qui le critique ou ne se soumet pas à son magistère, se trouver en prison, pourrait Pour plusieurs années, ne serait-ce que pour un post perçu diffamateur, sur les réseaux sociaux, publié [2] Beaucoup de voix d’opposants se sont tues, depuis que le triste Décret-loi liberticide fut promulgué Cependant, un principe injuste, par Benyamin Netanyahou et Vladimir Poutine, partagé À savoir, dans le monde, la force est loi et c’est la fin du droit international, et son respect Assise de l’occupation de la Palestine et de l’Ukraine, qui a commencé d’abord par la Crimée M’astreint à être critique face au « Mémorandum de coopération en matière électorale » qu’il vient de signer Avec le dernier nommé, Mémorandum qui a été, par le président de (...) Lire la suite »

Heureusement que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron

Robert GIL

Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.

A l’ouverture du débat en présence de l’ambassadeur d’Ukraine, Gabriel Attal a martelé un discours qui se voulait martial, à l’exemple de celui de Macron. Mais comme les paroles de notre Jupiter national, celles de son premier ministre sonnent creuses et mensongères, seulement posturales. On a continué dans le délire d’une Ukraine démocratique luttant pour sa liberté et la nôtre, face à des méchants russes voulant nous envahir et nous soumettre. Dans ce théâtre, seuls les communistes et La France Insoumise ont fait preuve de courage et de réalisme. Au-delà des débats de l’assemblée qui ressemble de plus en plus au café du commerce, cet accord n’est pas un véritable traité, il n’a donc aucune valeur constitutionnelle. Si c’était un traité, l’exécutif devrait impérativement le prendre en compte, via l’article 53. L’accord bilatéral peut être rompu à tout moment contrairement à un traité. Néanmoins, les résultats du vote nous indiquent le positionnement des uns et des autres. Je ne suis aucunement surpris par la (...) Lire la suite »

Qui conseille le chef de guerre au sommet de l’État Français ? 

Claude JANVIER

Depuis l’intervention de la Fédération de Russie en Ukraine le 24 février 2022, Emmanuel Macron se pose en chef de guerre incontesté en Europe. Ce doit être une idée fixe chez lui, car le 16 mars 2020, au début de la « crise sanitaire », ce dernier martelait au peuple français : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse… » (1) 

Je supposais à tort que son instinct guerrier allait s’amenuiser avec le temps. Or, ce « modus operandi intellectuel supposé temporaire » est devenu, malheureusement, permanent. Sa véritable nature perturbée s’étale de plus en plus et la question de sa légitimité à la tête de l’État se pose de plus en plus. Il n’est pas le seul dans ce cas. Joe Biden, 46e président des Etats-Unis, semble ne pas avoir tous ses neurones bien alignés. Le problème est qu’Emmanuel Macron et Joe Biden dirigent des pays possédant le feu nucléaire et qu’ils peuvent, d’un clic, transformer cette planète en une fournaise inhabitable. Élevé et biberonné par les anges gardiens de la République, l’ENA et la banque Rothschild, notre chef de l’État et des armées semble être tout émoustillé à l’idée de faire pleuvoir des bombes sur la Fédération de Russie. Tel un Néron qui regardait avec exaltation Rome en flammes, jouirait il en secret de voir Paris dévasté ? Le problème, avec les irresponsables, réside dans leur imprévisibilité. Entouré d’une caste (...) Lire la suite »

Notre dieu grec

Patrick ABEILLÉ
Macronos Chez les grecs il est un dieu des origines qui s’appelle Cronos ( à ne pas confondre avec Chronos dieu du temps). Le plus jeune des Titans, il met fin à la première génération des dieux en tranchant les testicules de son père. Pour ne pas être détrôné à son tour par sa progéniture, suivant les prédictions de ses parents, il dévore ses propres enfants dès leur naissance. Rhéa à la fois sa sœur et son épouse s’enfuit en Crète pour accoucher de Zeus ( Jupiter chez les romains). A la place de Zeus Rhéa donne à Cronos une pierre à manger. Adulte, Zeus administre à son père une drogue qui lui fait restituer tous les enfants engloutis et, avec leur aide il enchaîne Cronos , l’émascule et ouvre l’ère de la deuxième génération des dieux. Cronos est le souverain incapable de s’adapter à l’évolution de la vie et de la société.Sans doute veut-il le bonheur de ses sujets et la paix d’un âge d’or : mais c’est lui seul qui gouverne, il rejette toute idée de succession, il ne conçoit pas d’autre société que la sienne. (...) Lire la suite »
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