La lettre du Président a rajouté de la bordélisation dans un pays déjà plongé dans l’incertitude. En refusant d’enregistrer sa défaite, Macron se prononce pour une coalition des forces perdantes menées par la macronie déclinante. Faisant fi des réalités sorties des urnes, il envisage toutes les situations possibles pour empêcher le Nouveau Front Populaire d’accéder au pouvoir. Pourtant la force que les électeurs ont placé en première position, c’est le NFP.
27 juin 2024. Le Président Biden est là, face à son micro, face à son pupitre, face à son adversaire, Donald Trump, face au pays.
Dans le contexte de la crise politique sans précédent que nous connaissons, la montée du néo fascisme auquel nous assistons en France et ailleurs est une menace d’une gravité extrême, une conspiration contre les peuples. Le capital est à la recherche d’un moyen lui permettant de trouver le répit dont il a besoin y compris en recourant aux solutions les plus extrêmes dont la guerre et dans l’immédiat par la technique bien connue des deux fers au feu.
Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.
Depuis l’intervention de la Fédération de Russie en Ukraine le 24 février 2022, Emmanuel Macron se pose en chef de guerre incontesté en Europe. Ce doit être une idée fixe chez lui, car le 16 mars 2020, au début de la « crise sanitaire », ce dernier martelait au peuple français : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse… » (1)