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Thème : Parti Socialiste Français

NFDI : Le nouveau front des incohérences

Mohamed EL BACHIR
Pour introduire le sujet, il m'a paru judicieux de rappeler une scène vue à l'Assemblée nationale : un jeune devant une urne, la main droite tendue, et des électeurs impassibles le frôlant sans lui serrer la main tout en mettant le bulletin dans l'urne. J'ai vite compris : le jeune est membre du Rassemblement national (RN) et les électeurs, des défenseurs de la République. Cette scène m'a choqué ! Elle m'a rappelé une scène que relate George Orwell dans son livre Pourquoi j'écris : « J'étais venu ici pour tirer sur des fascistes ; mais un homme en train d'empêcher son pantalon de tomber n'est pas un fasciste, c'est de toute évidence un semblable, un homme comme vous, et vous n'avez aucune envie de lui tirer dessus. » (1) Une scène vécue par le narrateur en pleine guerre d'Espagne. Les députés qui ont refusé de tendre la main au jeune homme ont prouvé qu'ils ne sont pas à la hauteur de la crise politique qui secouent la société française. Comme le dit un proverbe africain : (…) Lire la suite »

Cazeneuve et vieille tambouille

IRAE

Depuis le lâche renoncement à assumer son bilan par le Président PS fin 2016, puis la campagne présidentielle consternante menée par une Hidalgo aussi incompétente en gestion et peu charismatique en meeting que son homologue locale Pécresse, le PS rumine d’avoir dû prêter allégeance aux Insoumis pour se sauver. Il est convaincu avoir trouvé depuis samedi celui qui va lui permettre d'assouvir sa vengeance.

Stratégie de pieds nickelés Rappelons-nous de fin 2016 : lesté par un quinquennat calamiteux, Hollande avec le courage qui ne le caractérise pas, jette l’éponge sans combattre. Les services de renseignement ont sacrément dû chauffer en amont. Le Président normal s’est surtout avéré Président incompétent. Poursuivant dans la lignée politique mitterrandienne, après avoir trahi ses électeurs, notamment sur la taxation des grandes fortunes, le Flamby de l’Élysée nous a gratifiés des pires politiques néolibérales qui soient. Or, son renoncement à un second mandat lui a permis stratégiquement d’éviter d’avoir à dresser le bilan de son premier mandat et d’attirer sur lui et son parti les regards par trop critiques et ainsi espérer sauver ses chances électorales à un terme bien plus lointain. Avec tout le mépris qui caractérise les éléphants du PS, ceux-ci misent probablement sur un retour en 2027 comptant que les électeurs, ces incultes, à la mémoire défaillante auront alors oublié (…) Lire la suite »

Ariège, l’élection de la honte

Montauba d’ USTOU
Hier a eu lieu le second tour de l’élection législative partielle de l’Ariège. Deux candidates se trouvaient opposées, celle de la NUPES/France Insoumise et celle des « socialistes » dissidents, en fait les héritiers des Solfériniens hostiles à l’union des gauches. C’est, comme on pouvait s’y attendre la dissidente qui a été élue avec les voix de l’extrême droite, des droites extrêmes et des macronards. Tout cela s’est fait sans que nos prétendus « socialistes » en peau de lapin aient appelé au front républicain contre le RN et ses acolytes. L’élue est le digne successeur des Hollande, Fabius, Moscovici, Valls, Cazeneuve, Delga et autres représentants glorieux de la gauche caviar, plus intéressés à conserver leurs sinécures que de défendre l’intérêt du peuple de gauche. Si ce résultat est lamentable, il a au moins un intérêt : il démontre aux naïfs qui en doutaient encore, que les résidus de l’antique PS, ceux qui ont mis Macron au pouvoir et le soutiennent de fait, sont prêts (…) Lire la suite »
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Bien sûr on ne tire pas sur les ambulances. Sauf que parfois...

Adieu au Parti Socialiste !

Richard LABÉVIÈRE
Symptôme des plus morbides : le PS français a choisi comme tête de liste pour les élections européennes... un gamin qui vient de la droite néo-libérale, pour ne pas dire de l’extrême-droite ! En son temps, cet étrange personnage a rédigé un livre d’entretien avec... Mikheil Saakachvili – une créature mafieuse des Etats-Unis qui fût président de la Géorgie entre 2004 et 2013. A l’époque, celui qui deviendra tête de liste pour le PS milite activement en faveur de l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN et se dit proche de... Nicolas Sarkozy. Bravissimo au PS français ! Mais à y regarder de plus près, loin d’être un accident, cette chute abyssale correspond tellement aux régressions historiques d’une actualité qui se caractérise par l’implosion dramatique du politique ! Le Parti travailliste israélien a atteint péniblement 5%, lors des dernières élections législatives. En tombant, le Mur de Berlin n’a pas fait qu’aplatir les partis communistes traditionnels, il a aussi emporté les (…) Lire la suite »
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Si Macron reçoit une majorité absolue, il foncera. Il aura les pleins pouvoirs. Et ça va faire très mal.

En campagne sans trêve

Jean-Luc MELENCHON

Dans le train de Marseille vers l’est, je reprends le clavier. Un post commencé et abandonné plusieurs fois me sert de support pour reprendre la parole par écrit. L’exercice s’ajoute à « La Revue de la semaine » https://www.youtube.com/watch?v=-TvcSII1qbc&list=PLnAm9o_Xn_3CzSZhVkM6dG2adkfyp8QZ_ à laquelle je reste bien fidèle comme au premier de mes médias personnels. En effet, plus que jamais on ne peut pas compter sur la médiasphère officielle pour faire autre chose que du bruit de couloir, du dénigrement et de la confusion.

Aucun débat sur les sujets en cause, une fois de plus, toujours les mêmes campagnes répugnantes contre nous avec quelques records battus par les habitués du genre. Mais surtout c’est la confusion par les ignorants et fainéants qui continuent à nous nommer « Front de gauche » alors que cette organisation a disparu depuis deux ans. Et maintenant, nous découvrons même des « France insoumise-PCF » pour pronostiquer le nombre des sièges que nous emporterions alors même que le PCF a déjà décidé de siéger dans son propre groupe et d’opposer ses candidats aux nôtres sur le terrain. Une fois de plus, la démocratie est lourdement mise en danger par la médiasphère officielle devenue au mieux crassement ignorante, au pire une pure machine à créer du sensationnel macroniste à n’importe quel prix. Contourner ces médias et nous exprimer directement est un enjeu essentiel, comme pendant la présidentielle. Carnet de campagne Je mouille la chemise : en une semaine j’ai couru trois (…) Lire la suite »
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La signification historique du quinquennat Macron et les tâches des communistes et des progressistes de France

Georges GASTAUD
La triste mission historique du gouvernement Macron : enterrer les acquis du CNR et l’Etat-nation issu de la Révolution française Il ne s’en cache même pas : Macron et son gouvernement de droite ont pour but même plus dissimulé de poursuivre et d’accélérer la guerre de classe menée par l’oligarchie contre les conquêtes sociales, culturelles et politiques issues de la part progressiste notre histoire nationale. En ce sens, le nouveau chef d’Etat, qui veut cyniquement dynamiter le Code du travail, ubériser tous les rapports sociaux (guerre aux statuts et aux conventions collectives !), remplacer les retraites par répartition issues de la Résistance par la très aléatoire « retraite à points », substituer la concurrence sauvage entre établissements à l’Education nationale (donc aux diplômes et aux qualifications nationales, avec d’énormes dégâts prévisibles sur les salaires...), se situe nettement dans la continuité des Raffarin, Sarkozy et autre Hollande... pour ne pas remonter à (…) Lire la suite »

Pourquoi je vais voter Jean-Luc Mélenchon

Jean-Pierre PAGE
La prochaine élection présidentielle se déroule dans un contexte inédit ! Depuis des dizaines d’années l’enjeu se résume à la répétition lancinante d’échéances électorales ou il faut choisir entre le candidat du parti socialiste, le candidat de droite ou d’extrême droite. La finalité demeure toujours la même, à savoir : qui va le mieux mettre en oeuvre le programme du Capital ? Cette impasse a engendré chez les travailleurs une perte de confiance, une lassitude, un découragement. La main du capital s’est faite plus lourde au point qu’on peut parler de régression sociale sans précèdent, de recul de civilisation. Ce partage des rôles entre « les élites au pouvoir de droite comme de gauche » a fonctionné jusqu’à présent dans une “consanguinité de classe”. Elle est aujourd’hui en question. Ce qui était vécu comme un horizon, un mur indépassable, mondialisation oblige, a commencé à se lézarder ! La conscience se fraye son chemin, une conviction largement partagée est que “ça ne (…) Lire la suite »

Le(s) dernier(s) soutien(s) d’Hamon c’est filoche (et s’effilochent)

FLOREAL
Un quarteron de militants « unitaires » conduits par Gérard Filoche, l’éternelle caution de gauche du PS, a défilé à Paris pour exiger la fusion des candidatures Hamon et Mélenchon. Bien entendu, le PCF – qui feint de soutenir Mélenchon mais qui, en réalité, se rabat sur Hamon pour sauver l’ « union de la gauche » aux législatives – était au centre de ce « coup » politicien. Filloche a résumé le « raisonnement » à deux euros de ces « unitaires » à tous crins : on élimine tout ce qui diffère dans les programmes de JLM et d’Hamon, on garde ce qui est commun et le tour est joué. On élimine donc – une paille ! – la sortie immédiate de l’OTAN (que prône JLM alors qu’Hamon est pour l’OTAN, pour la « défense » européenne derrière Berlin, pour le relèvement du budget militaire à 2% du PIB, pour la confrontation avec la Russie...). On élimine aussi – autre détail ! – la phrase de Mélenchon « l’UE, on la change ou on en sort ! » qui, sans aller encore jusqu’à l’appel direct au Frexit (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à Benoît Hamon - "Hamon, le PS te lâche, lâche le PS !"

Vincent Christophe LE ROUX
« Hamon, le PS te lâche, lâche le PS ! » disait Sam Karmann samedi dernier place de la République, dans sa prise de parole en clôture de la marche pour la 6e. Il t’a ainsi interpellé parce que la situation est historique. Benoît, tu peux être, par les décisions que tu vas prendre, un grand responsable politique qui pourrait, demain, servir le pays et notre peuple, ou être ce candidat d’un parti moribond que l’élection présidentielle de 2017 aura fait expirer, un candidat qui aura été personnellement humilié par la raclée historique qui lui aura été infligée. Oui, Benoît, depuis des semaines, on voit bien que tu ne décolles pas. Et depuis quelques jours, on voit même que tu as commencé à dévisser. Voilà que les premiers sondages te mettent désormais derrière Mélenchon. Dis-toi bien que tu ne vas plus cesser de t’effriter, comme nous sommes des milliers à l’avoir prédit. Parce que tu incarnes le PS, quoi que tu dises et quoi que tu fasses. Ce PS qui est le parti qui gouverne (…) Lire la suite »
Comme quoi il ne faut jamais dire « Tous pourris »...

La déclaration (imaginaire pour l’instant) de Benoît Hamon se ralliant à Jean-Luc Mélenchon

Maxime VIVAS

20 heures. Journal télévisé de France 2.

« Mes chers compatriotes,
Le 29 janvier, vous avez été plus de deux millions à voter au second tour de la primaire organisée par le parti socialiste. Par plus de 58% des voix, vous m’avez désigné, face à l’ancien Premier ministre Manuel Valls, pour représenter mon parti aux élections présidentielles de 2017.

Je vous en remercie. J’ai mesuré d’emblée le poids de la responsabilité que vous m’avez confiée. Auparavant, comme vous le savez, je m’étais engagé à soutenir, quel qu’il soit, le candidat que vous alliez choisir. Mes concurrents avaient fait la même promesse et c’était l’esprit, la règle même de cette compétition. Mon parti, et c’est bien normal, s’était de son côté engagé à mettre tout son poids, tous ses moyens, tous ses militants dans la bataille pour faire élire le candidat socialiste gagnant des primaires. Jean-Luc Mélenchon a refusé d’y participer au motif que, s’il était battu, il ne soutiendrait pas, quoi qu’il en soit, un candidat du parti socialiste qu’il a quitté et dont il combat la politique depuis 2012. A aucun moment je n’ai ignoré que ma personne et mon programme ne pouvaient convenir à l’ensemble du parti. J’ai seulement été préféré à d'autres au premier tour, et à Manuel Valls au second, en opposition à la politique qu’il avait mise en œuvre et qu’il (…) Lire la suite »
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