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Auteur : Jean ORTIZ

10 janvier : déferlement d’un peuple pour défendre sa révolution et des médias-mensonges pour la détruire.

Venezuela : l’opposition rêve d’un « coup d’Etat constitutionnel »

Jean ORTIZ

A la veille du 10 janvier, l’opposition vénézuélienne relance « la machine à déstabiliser », bien « drivée » par Washington. Ce 10 janvier 2013, la Constitution bolivarienne (de 1999) prévoit que le président élu (dans le cas d’Hugo Chavez, réélu) doit prêter serment devant l’Assemblée Nationale et initier le mandat constitutionnel 2013-2019.

Or, l'état de santé du président Hugo Chavez ne devrait pas lui permettre d'être présent à cette date à Caracas. Le président a été opéré le 11 décembre 2012, à Cuba, d'une récidive de son cancer. Une opération lourde, délicate, à la suite de laquelle l'état d'Hugo Chavez reste préoccupant. Les derniers bulletins de santé, bulletins publiés régulièrement en toute transparence par la direction bolivarienne, indiquent « un état stationnaire », suite à une infection pulmonaire postopératoire. L'article 235 de la Constitution prévoit que, en cas d'absence prolongée du territoire national, le président doit avoir reçu l'aval de l'Assemblée Nationale. Le Président Chavez a été autorisé, à l'unanimité, par le Parlement, à sortir du territoire pour une quatrième opération. L'opposition entend exploiter, de façon indécente, cette situation vécue douloureusement par des millions de Vénézuéliens, pour tenter un « coup d'Etat constitutionnel » (comme au Paraguay, ou au Honduras) à partir (…) Lire la suite »
Attendez-vous à ne pas savoir...

Venezuela : les charognards à l’affût.

Jean ORTIZ

L’opposition vénézuélienne a mis en marche une nouvelle tentative de déstabilisation de la Révolution. Les chavistes prépareraient un coup d’Etat constitutionnel pour le 10 janvier, date à laquelle le président réélu pour un mandat de six ans devrait prêter serment

De l'extrême droite à l'ex-social-démocratie, les battus du 7 octobre ne respirent que par et pour le 10 janvier, comme s'il s'agissait d'un deuxième tour. A l'approche du 10 janvier, la coalition fourre-tout prépare le terrain à une xième campagne de dénigrement de la Révolution bolivarienne. Une opération médiatico-politique se développe, visant encore une fois à accuser le chavisme (« liberticide » !) d'autoritarisme, de putschisme. Il faut avoir un sacré culot pour reprocher au chavisme ses propres forfaitures. Cette opposition, du 11 au 13 avril 2002, organisa un coup d'Etat pour se débarrasser de Chavez ; ses premières décisions furent de suspendre le Parlement, les principales libertés, d'interdire les médias et radios associatifs, de déclarer l'Etat d'exception, et de désigner président le leader du MEDEF local (FEDECAMARAS), Pedro Carmona, appelé depuis « Pedro le Bref ». Ce que l'opposition ne supporte pas, c'est le verdict sans appel des urnes du 7 octobre : (…) Lire la suite »
Tandis qu’un peuple prie et pleure parce que son président est malade...

... Obama "veut rétablir la liberté" au Venezuela

Jean ORTIZ

 A Miami, capitale de la mafia anti-castriste, le président OBAMA a confirmé que la politique impériale, quel que soit le président locataire de la Maison Blanche, est une politique "structurelle". (200 interventions étatsuniennes dans l’histoire de l’Amérique latine ; aux gouvernements démocrates la médaille du plus grand nombre d’interventions).

Interrogé par la chaîne de télé Univision (un si joli nom : " télévision unilatérale" !), l'ami du gouvernement pacifiste et laïque israélien, a considéré que "le futur des Vénézuéliens devrait être aux mains des Vénézuéliens". Jusqu'en 1998, il était aux mains des Etats-Unis (nostalgie, nostalgie !!) et maintenant il est aux mains d'un peuple con qui vote, sans savoir pourquoi et à 55%, pour H.Chavez, et se rend aux urnes si nombreux : taux de participation électorale de plus de 80% (combien aux Etats-Unis ?) Le champion du "monde libre", qui a libéré l'Irak, la Libye, l'Afghanistan, le Chili, le Honduras, le Paraguay... rappelle que dans le passé il y eut des "politiques autoritaires" de Chavez et de la "répression envers les dissidents" (tous les observateurs, ONG, etc., en conviennent : Venezuela, zéro prisonnier politique... Ah s'il pouvait y en avoir, comme aux Etats-Unis !!). Le sieur Obama, au moment où le président Chavez lutte contre la mort, a réaffirmé que les (…) Lire la suite »
"On-ne-nous-dit-pas-tout", ou on nous dit n’importe quoi.

L’histoire vraie des maladies de Pompidou, Chavez et Kate de Cambridge.

Vladimir MARCIAC, Jean ORTIZ

On-ne-nous-dit-pas-tout, scande Anne Roumanoff (oui, celle qui encaissa discrètement un chèque de 10 000 euros des mains des dictateurs qataris).
Ou on nous en dit trop et on nous enfume.

Prenons le cas de trois malades célèbres et voyons comment les médias (avec l’accord des intéressés) nous ont informés sur leur santé.

A ne pas rater, la vidéo de l’Ina ou deux journalistes du JT de 20 H développent longuement sur la grippe bénigne de Georges Pompidou, quelques semaines avant qu’il succombe à un mal qui le rongeait depuis des années.

1 - La maladie de Pompidou. D'après le médecin Jean Bernard, Georges Pompidou était atteint de la maladie de Waldenström depuis 1968 et le savait très probablement au moment de sa victoire à l'élection présidentielle. Selon lui, s'il avait renoncé à son mandat, la progression de cette maladie du sang n'aurait pas été aussi rapide. Selon la CIA, sa maladie aurait été diagnostiquée dès l'été 1971 Dans les derniers mois de sa vie, la maladie de Waldenström et les corticoïdes rendent son visage extrêmement gonflé, lui font prendre beaucoup de poids et ralentissent sa démarche. Il se consacre essentiellement à la politique étrangère et délègue de plus en plus, notamment au secrétaire général de la présidence de la République, Édouard Balladur. Malgré la rumeur concernant son réel état de santé, les déclarations officielles font état de « simples grippes » : c'est la première fois dans l'histoire de la Ve République qu'un communiqué officiel, signé le 7 février 1974 du médecin (…) Lire la suite »
Un crabe solitaire viendra-t-il à bout de tout un peuple et d’un processus latino-américain ?

Aggravation de l’état de santé de Chavez

Jean ORTIZ

Le 8 décembre 2012, le président Chavez a déclaré qu’il était revenu au Venezuela il y a quelques jours, pour annoncer que, face à la récidive de son cancer (cellules malignes à l’endroit il fut opéré pour la troisième fois d’une tumeur, dans la région pelvienne, il y a quelques mois, en février), il se voyait obligé de prendre certaines dispositions, «  au cas où ».

Le mandat actuel s'achève le 10 janvier 2013. La Constitution prévoit que si le président décède dans les six premiers mois de son mandat, il faut procéder à de nouvelles élections présidentielles. Chavez propose donc, que si la maladie devait l'empêcher d'assumer ses fonctions, ce soit l'actuel Vice-Président et ancien Ministre des Affaires Etrangères, Nicolas Maduro, qui prenne le relais. Chavez le présente comme « un des jeunes leaders les plus capables de continuer la tâche (...), un homme aux origines d'homme du peuple ». Chavez ajoute : « Je crois que ce qui est le plus important, ce que me dicte ma conscience, du plus profond de mon âme et de mon coeur, et c'est pour cela que je suis rentré à Caracas, malgré la fatigue du voyage et la nécessité de retourner à Cuba pour mon opération », est de garantir l'avenir, « la marche victorieuse de la révolution bolivarienne », et de continuer à "construire la voie vénézuélienne vers le socialisme ». « Je suis conscient de la douleur (…) Lire la suite »
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Arcelor-Mittal est emblématique du ralliement du PS au néolibéralisme.

Trahison d’Etat ?

Jean ORTIZ

Dans l’affaire d’Arcelor-Mittal, François Hollande et son premier ministre n’ont pas trahi les salariés. Ils les ont amusé pendant quelques semaines, pour gagner du temps, puis ils ont tout simplement agi en néo(sociaux ?)libéraux. Ils considèrent que l’Etat, la puissance publique, doivent rester à leur place et ne pas se mêler d’économie. Il faut laisser le marché "réguler"...

L'affaire Arcelor-Mittal sera désormais emblématique du ralliement (déjà ancien) du parti socialiste au néolibéralisme, même pas saupoudré de quelques miettes redistributives. Le géant (menteur et voyou) de l'acier, et le MEDEF, se félicitent du réalisme de Monsieur Ayrault ; le réalisme en l'occurrence consistant à pencher du côté des patrons, et à dire aux syndicats : "on vous comprend, notre fou du roi, Montebourg, ministre de l'Enfumage, a fait tout ce qu'il a pu, mais il n'y avait pas d'autre solution". La loi du profit est une loi de la nature ; nous n'y pouvons rien. On connaît cette pédagogie du renoncement... Voilà l'aveu réitéré : il n'y a pas d'autre solution, pas d'alternative au capitalisme, il faut le marteler, le matraquer, le faire entrer pour l'éternité dans toutes les têtes. C'est le seul monde possible. Gérons-le pour qu'il soit le plus "humain" possible ; humanisons la LRU, les "plans sociaux", la pauvreté, la précarité... Les autres options ne sont que (…) Lire la suite »

ALBA : L'AUBE DES PEUPLES

Jean ORTIZ

ALBA : Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique. L'alba, c'est l'aube, cette naissance d'un nouveau jour, ici d'une nouvelle époque pour tout un continent ; l'alba, c'est une lueur, une promesse d'avenir.

Et après des siècles de domination espagnole, puis anglaise, et enfin nord-américaine, cet avenir, les peuples d'Amérique du sud l'ont pris en main, assumant et prolongeant la doctrine politique léguée par Simon Bolivar. Le "Libertador" fut le premier à avoir cette vision prophétique d'une nécessaire intégration continentale, d'un destin commun. Dans sa "Lettre de la Jamaïque" (6 septembre 1815), il donne à son combat une dimension continentale. L'Amérique latine ne pourra se libérer que globalement. Une intégration politique qu'il concevait accompagnée d'un "projet d'intégration sociale et raciale". On comprend dès lors pourquoi l'un des objectifs de la "doctrine Monroe" (1823) : "l'Amérique aux Américains" (du Nord), fut d'empêcher, en fomentant la division, cette intégration régionale émancipatrice. Simultanément, Washington a avancé des projets "intégrateurs", mais impérialistes, sous sa houlette : "Alliance pour le progrès", après la victoire de la révolution cubaine, afin (…) Lire la suite »
Chronique vénézuélienne : ce qui va se passer le 16 décembre

Venezuela : un bouillonnement démocratique

Jean ORTIZ

Jean Ortiz est le fils d’un combattant républicain espagnol de la Guerre d’Espagne. Il a vécu en Amérique latine où il a été correspondant de L’Humanité. Il a été maître de Conférences à l’Université de Pau, syndicaliste universitaire. Ses travaux et recherches portent sur la République espagnole, l’anti-franquisme, et sur le continent latino-américain (les révolutions cubaine, vénézuélienne, bolivienne…).

Il a créé en 1992, à Pau, le festival latino-américain « CulturAmérica ».
Jean Ortiz assurera régulièrement des courtes « Chroniques vénézuéliennes » pour LGS.

Elles seront publiées à cet emplacement ou en « Brèves ».

LGS

Après les élections présidentielles du 7 octobre, que Chavez devait perdre parce que "80% de la population était sous le seuil de pauvreté" (France 2) et les libertés muselées, l'intérêt médiatique est soudain retombé. Chavez le démagogue a malheureusement gagné, et l'opposition, toujours aussi haineuse, a même dû reconnaître l'efficacité et la fiabilité du système électoral, après avoir hurlé pendant des mois, avec BHL, Adler, "El Pais", la plupart des "médias libres" français et espagnols, à la fraude programmée... Désormais, la chape chaviste serait retombée sur ce pauvre peuple victime d'un "populisme" qui fait reculer la pauvreté et les inégalités...D'où le silence momentané du latifundium médiatique . Et pourtant, pour des médias dignes de ce nom, c'est le moment ou jamais de braquer les projecteurs sur le Venezuela. En général, dans la plupart des pays, les programmes gouvernementaux sont élaborés par les politiques, et/ou leurs énarques, puis soumis à ratification (…) Lire la suite »
Hortefeux et Guéant en ont rêvé. Valls l’a fait

Aurore Martin, citoyenne française, livrée aux néo-franquistes

Jean ORTIZ

Peut-on être "facha" et de gauche ?
Manuel Valls ne gaffe pas. Il met ses pas dans ceux de la droite pour se donner une stature de "présidentiable". Calcul minable ! Le Valls de toujours, anticommuniste, condescendant, chasse sur les terres puantes de l’ultra-droite.

Il en rajoute sur la politique "sécuritaire" pour donner des gages au centre, à droite, à l'extrême droite... Valls est de gauche comme DSK était vertueux. Il vient de livrer au gouvernement néo-franquiste et répressif de Rajoy une militante basque française courageuse, membre d'un parti (Batasuna) légal en France. Pour soigner son image de "dur-à -cuire", il expose Aurore Martin, extradée par ses soins en Espagne, au "délit d'appartenance à une organisation terroriste", car Batasuna est illégal en Espagne. Valls a fait ce que la droite n'avait pas mené à son terme, étant donné la levée de bouclier de tous les démocrates basques. Une expulsion de ce type est une première. Valls peut en être fier. Alors que l'ETA, depuis octobre 2011, a déclaré "cesser définitivement la violence", un premier pas historique, Valls jette de l'huile sur le feu. Ah ! le bon temps du terrorisme... A qui profitait-il ? Valls craint sans doute la solution politique que l'on entrevoit enfin au (…) Lire la suite »
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Les taureaux (et les Verts) s’ennuient le dimanche…

Jean ORTIZ
Le Conseil Constitutionnel composé de bénis oui-oui toujours prêts à enfiler des perles et à s'opposer, à genoux, aux différents pouvoirs, a été saisi pour statuer sur le sort de la tauromachie. Vaste programme, vital pour l'avenir de l'humanité. Les Verts ont raison : le sort des toros importe plus qu'un pacte budgétaire guillotine, qu'une "règle d'or" qui enchaîne et musèle, qu'un traité super-austéritaire, qui lie pieds et poings, et même les oreilles et les queues. Les Verts ont raison : l'avenir des peuples passe par la défense des animaux opprimés : toros, veaux, moutons, escargots, saumons, cochons, etc. Laissons-les vivre en paix, et mangeons bio. C'est à la portée de toutes les bourses. Le Conseil Constitutionnel a compétence à choisir entre les formes d'art. Les amis de la Chanson Populaire viennent d'introduire un recours contre l'opéra, expression ultime de l'art bourgeois. Ils attendent le verdict de classe. Un deuxième recours a été introduit par l'AAJO contre TF1 (…) Lire la suite »