A la veille du 10 janvier, l’opposition vénézuélienne relance « la machine à déstabiliser », bien « drivée » par Washington. Ce 10 janvier 2013, la Constitution bolivarienne (de 1999) prévoit que le président élu (dans le cas d’Hugo Chavez, réélu) doit prêter serment devant l’Assemblée Nationale et initier le mandat constitutionnel 2013-2019.
L’opposition vénézuélienne a mis en marche une nouvelle tentative de déstabilisation de la Révolution. Les chavistes prépareraient un coup d’Etat constitutionnel pour le 10 janvier, date à laquelle le président réélu pour un mandat de six ans devrait prêter serment
A Miami, capitale de la mafia anti-castriste, le président OBAMA a confirmé que la politique impériale, quel que soit le président locataire de la Maison Blanche, est une politique "structurelle". (200 interventions étatsuniennes dans l’histoire de l’Amérique latine ; aux gouvernements démocrates la médaille du plus grand nombre d’interventions).
On-ne-nous-dit-pas-tout, scande Anne Roumanoff (oui, celle qui encaissa discrètement un chèque de 10 000 euros des mains des dictateurs qataris).
Ou on nous en dit trop et on nous enfume.
Prenons le cas de trois malades célèbres et voyons comment les médias (avec l’accord des intéressés) nous ont informés sur leur santé.
A ne pas rater, la vidéo de l’Ina ou deux journalistes du JT de 20 H développent longuement sur la grippe bénigne de Georges Pompidou, quelques semaines avant qu’il succombe à un mal qui le rongeait depuis des années.
Le 8 décembre 2012, le président Chavez a déclaré qu’il était revenu au Venezuela il y a quelques jours, pour annoncer que, face à la récidive de son cancer (cellules malignes à l’endroit il fut opéré pour la troisième fois d’une tumeur, dans la région pelvienne, il y a quelques mois, en février), il se voyait obligé de prendre certaines dispositions, « au cas où ».
Dans l’affaire d’Arcelor-Mittal, François Hollande et son premier ministre n’ont pas trahi les salariés. Ils les ont amusé pendant quelques semaines, pour gagner du temps, puis ils ont tout simplement agi en néo(sociaux ?)libéraux. Ils considèrent que l’Etat, la puissance publique, doivent rester à leur place et ne pas se mêler d’économie. Il faut laisser le marché "réguler"...
ALBA : Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique. L'alba, c'est l'aube, cette naissance d'un nouveau jour, ici d'une nouvelle époque pour tout un continent ; l'alba, c'est une lueur, une promesse d'avenir.
Jean Ortiz est le fils d’un combattant républicain espagnol de la Guerre d’Espagne. Il a vécu en Amérique latine où il a été correspondant de L’Humanité. Il a été maître de Conférences à l’Université de Pau, syndicaliste universitaire. Ses travaux et recherches portent sur la République espagnole, l’anti-franquisme, et sur le continent latino-américain (les révolutions cubaine, vénézuélienne, bolivienne…).
Il a créé en 1992, à Pau, le festival latino-américain « CulturAmérica ».
Jean Ortiz assurera régulièrement des courtes « Chroniques vénézuéliennes » pour LGS.
Elles seront publiées à cet emplacement ou en « Brèves ».
LGS
Peut-on être "facha" et de gauche ?
Manuel Valls ne gaffe pas. Il met ses pas dans ceux de la droite pour se donner une stature de "présidentiable". Calcul minable ! Le Valls de toujours, anticommuniste, condescendant, chasse sur les terres puantes de l’ultra-droite.