La seule solution au « problème basque » ne peut être que politique, avons-nous répété pendant des années. Depuis l’annonce unilatérale en octobre 2011, par l’ETA, de son renoncement à la violence, les choses ont beaucoup bougé au Pays basque espagnol.
Ce gouvernement est cynique, menteur, politicard ; il se fout de l’éthique, des valeurs de gauche, des salariés, des précaires, des retraités, des chômeurs. Il a la même politique économique et sociale que Sarkozy. Il en rajoute même pour être aussi crédible que la droite auprès des marchés, du FMI, de la Banque centrale européenne... ce qui est gagné depuis longtemps.
En mai 2013, le président Obama prévenait : « L’Amérique latine représente une opportunité incroyable pour les États-Unis. » Durant son premier mandat, les États-Unis, trop occupés en Irak, an Afghanistan, en Libye, relâchèrent un peu la pression sur une arrière-cour qui commençait à leur échapper. L’influence de Washington en Amérique latine a désormais reculé au point de susciter aujourd’hui une contre-offensive impérialiste multiforme. L’empire est désormais en difficulté et son hégémonie contestée comme jamais dans l’histoire ; il n’a pas renoncé pour autant à récupérer le terrain perdu dans une région où plusieurs gouvernements se réclament de politiques post-néolibérales, voire anticapitalistes.
On savait François Bayrou capable de toutes les virevoltes, de toutes les cascades politiques, mais de là à être pendu par une jambe aux grilles arrière d’un stade de rugby, de quoi se faire la pau tout seul... fallait-il qu’il nous épatâtes.
Sans Chavez, pas de chavisme, ânonnait en boucle l’opposition vénézuélienne. Et de ressasser que "ce qu’il restait de chavisme" ne survivrait pas aux élections municipales du 8 décembre 2013. Mal vu !
L’homme dont il est question ici vous a déjà été présenté par Le Grand Soir dans une vidéo ("Diego l’insoumis") produite par Jean Ortiz et Dominique Gautier avec le soutien d’Emmaüs-Pau et du Grand Soir.
http://www.youtube.com/watch?v=sKGina3gkc8&list=PLHID5A81I9vCzR_8yxG0iivfNXTEss9IQ&index=6
Pour tout savoir, on pourra revoir également le documentaire "Marinaleda, l’ardente impatience", également produit avec notre soutien.
http://www.youtube.com/watch?v=pId_Ciwuw3Y&list=PLHID5A81I9vCzR_8yxG0iivfNXTEss9IQ&index=14
LGS
Le 21 octobre 2013, vers 19h, le leader syndical des salariés, des exclus, des paysans, des "sans terre" andalous, a été capturé, comme au temps du franquisme, lors d’un guet-apens tendu par la garde civile, à hauteur de Alcala del Rio, alors qu’il rentrait d’une assemblée syndicale à Burguillos.
Monsieur le ministre,
...Je vous ai écouté à France Inter puis à RMC, chez Jean Jacques Bourdin. Mal réveillé, j’ai cru entendre un dirigeant du Front national. J’ai même un moment pensé que, journaliste bien-pensant, vous interviewez le ministre de gauche J.J. Bourdin.