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Auteur : Mauris DWAABALA

Faites-vous offrir la MSC ®, la montre socialiste connectée.

Mauris DWAABALA

J'ai des copains socialistes qui sont venus chez moi pour arroser le succès de l'opération Serval au Mali. À cette occasion, ils m'ont offert un cadeau épatant : une montre (socialiste) connectée.

Longtemps, je me suis demandé avant d'avoir relu sa notice pourquoi autour de son cadran courrait la vieille inscription des cadrans solaires : Omnes vulnerant..., - parce que c'est donné en caractères lisibles seulement avec une loupe. « Appuyez trois secondes sur le remontoir pour faire venir la boussole au cadran qui vous donnera le Nord et par déduction le Sud vers lequel vous l'orienterez, appuyez alors une seconde sur le remontoir, et le gnomon rétractable sortira, dont l'ombre sur le cadran vous permettra de lire l'heure préréglée : X heures au soleil seront lues midi en réalité, avec le passage automatique à l'heure d'hiver. » Ainsi, cette montre donne aussi l'heure. Un gadget en quelque sorte, car l'essentiel n'est pas là. Parce que je peux suivre en temps réel le nombre de coup de feu tirés par minute par chaque camp sur chacun des théâtres d'opération de notre Armée. Un clic, et hop ! j'affiche la courbe du chômage ainsi que, toujours en temps réel, le nombre de (…) Lire la suite »

La mésaventure de l’enfant qui a dit : « Le Roi est nu »

Mauris DWAABALA

Je suis lecteur de l'édition en ligne d'un journal de gauche. Il m'arrive souvent d'y prélever un article pour le proposer à un autre site de gauche qui souvent le publie à son tour.

Je suis adhérent, pardon : cotisant, au Parti dont ce quotidien n'est plus l'organe central. La modération des commentaires est très tolérante, même à l'égard d'un troll anticommuniste avéré, au point que je me demandais parfois si elle existe. C'était très bien ainsi. Je viens seulement d'apprendre, – à mes dépens, qu'elle existe bel et bien. Ce journal a publié récemment un article intitulé :« Mélenchon prend ses distances ». Ce dont je me fous d'ailleurs plus ou moins, on verra plus loin pourquoi. Parmi les commentaires, je prélève celui-ci, dont la remarque finale n'est pas sans intérêt : « Jean Luc Mélenchon a raison, des partenaires comme le PCF qui critique fortement les socialistes et son gouvernement pour la politique qu'il mène et puis qui s'allie avec eux pour conserver des postes d'élus, les sympathisants et même une bonne partie de ses adhérents ainsi que ceux qui votaient traditionnellement à gauche n'ont pas compris cette attitude et ont dans leur tête sans (…) Lire la suite »

La France à vue de nez

Mauris DWAABALA

Quelques idées qui ne demandent aucune culture particulière et que chacun est à même de trouver tout seul, ou de contredire si elles sont erronées.

Si on écrème le un pour un million (1 0/000000) de Français les plus riches, c’est une pure tautologie de dire qu’il sont très peu nombreux : ils sont très exactement 66 d’après le dernier recensement. Seulement ils ne monopolisent pas la totalité de la richesse. Sans avoir à se lancer dans la sociologie ni les statistiques, il suffit de regarder quelle clientèle visent certaines publicités, et cela sur les écrans de télévision eux-mêmes. Et encore ce n’est sans doute que le bas des couches favorisées qui sont visées par ce moyen : à la télévision, il n’y a pas de réclame pour les yachts, les agences qui vendent les châteaux, pour les chevaux de course, ni pour les autos haut de gamme, ni pour les séjours à Courchevel dans un cinq étoiles. Non, il y a beaucoup de gens très riches (plus que 66) et encore plus de gens riches et encore plus de gens moins riches, même s’il y beaucoup de gens qui tirent la ficelle en fin de mois. Parce qu'entre l’avant-dernière catégorie et la (…) Lire la suite »
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Il est très fin l’enfant sage

Mauris DWAABALA

 C’est bien vrai ; sans ses questions son grand-père n’aurait rien dit, et l’un et l’autre m’ont beaucoup appris à leur insu.

À V. D. La vérité sort souvent de la bouche des enfants, dit-on ; mais aussi parfois de la bouche de leurs grands- parents... Je prenais l'air dans un square, ou plutôt j'y fumais ma pipe, profitant de ce que ce n'est pas encore interdit ; assis sur un banc double. Dans mon dos, un homme âgé n'eut pas peur de s'y poser, accompagné d'un enfant sage.,- ce qui me permit de m'intéresser à leur conversation et d'en apprendre de belles. – Dis-moi papy, qu'est-ce que c'est qu'une marchandise ? – C'est un objet que l'on trouve chez le marchand et qu'il te vend. – Alors, ma tranche de jambon à midi était une marchandise ? – Pas exactement : à partir du moment où elle a été dans ton assiette elle a retrouvé sa fonction essentielle, celle de te nourrir. – Alors, c'est parce que au lieu de la manger il te l'a vendue qu'elle a été une marchandise ? – Exactement. – Mais pourquoi, au lieu de manger son jambon te l'a-t-il vendu ? – Eh, bien ! Essaye donc de deviner. – C'est (…) Lire la suite »

C’est pas ma faute : développez vos compétences

Mauris DWAABALA

J'ai signalé à Bernard Gensane qui écrivait récemment : « Une publicité très choquante passe régulièrement sur nos antennes télévisées.... Des personnes âgées répondent toutes la même chose à une question qui n’est pas posée dans le champ : "C’est pas ma faute". Nerveux, le montage fait croire que ces personnes sont interrogées au débotté, comme si elles étaient surprises dans la vraie vie. Ce qui crée un puissant effet de réel alors que nous avons affaire à des acteurs professionnels, etc. » - Avez-vous vu celle de « sengager.fr »« qui est passée ce soir sur je ne sais plus quelle chaîne ?

La campagne de recrutement en ligne la plus osée du moment Dans un premier mouvement j'ai dit à Bernard Gensane : Deux plans séquences qui font d’abord croire qu’il s’agit de games warriors : des espèces de robots hérissés d’antennes et autres bazars, les FM menaçants, se déploient dans un paysage de type africain. Doublés chacun d'une phrase lapidaire. La seule que j'ai retenue, qui accompagne le premier plan est stupéfiante : « DÉVELOPPEZ VOS COMPÉTENCES ». La deuxième ne l'est sans doute pas moins mais, tout à ma surprise, je ne l'ai pas notée. En d’autres temps, ce genre de pub était accompagné d’images montrant qu’à l’armée on apprenait un métier : soudeur, ajusteur, dépanneur télé... que sais-je ? Aujourd’hui la compétence est sans doute de savoir ratisser. En terre inhospitalière. Puis, je me suis trouvé bien dupé par cette production et me suis ravisé, en invoquant mon esprit de l'escalier. Alors voici ma thèse : Les agents recruteurs de l'armée visent dans (…) Lire la suite »

Au temps de la normalitude

Mauris DWAABALA

En remerciant Théophraste R. Alors que François s’en va-t-en guerre tous azimuts, et maintenant pour l'Ukraine, mironton, tonton, mirontaine... et que pour faire rire en société, si quelqu’un parle du « Parti socialiste » dites avec sérieux : « Mon adversaire c’est la finance, le changement c’est maintenant... »

... à ceux qui prétendent préparer l'avenir en remontant au passé et en jetant au visage des crétins qui ont fait élire François Hollande qu'il eût fallu s'abstenir le 6 mai 2012, la question suivante ne se pose pas : – Ah ! oui, s'abstenir, pour faire réélire Nicolas Sarkozy ? D'ailleurs, ils négligent le fait que le deuxième tour de la présidentielle n'a pas été déterminant à lui tout seul, mais que les résultats des législatives n'ont pas même permis au Front de gauche de constituer à l'Assemblée un groupe autre que technique, - même s'il en fut sans doute mieux ainsi. Car les velléités de certains pour la collaboration avec le PS se trouvent de ce fait de plus en plus reléguées au rayon des vieilleries. Alors, maintenant qu' il va falloir à nouveau voter... ou s'abstenir, examinons « le problème » avec le sens de l'anticipation que nous empruntons mais à rebours aux prophètes du plus-que-parfait du subjonctif. Il s'agit soit de voter avec l'UMP, le PS et le FN (qui ne (…) Lire la suite »
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Ne pas bouger est un bon moyen pour se faire promener...

Je sais pourquoi je marcherai le samedi 12 avril

Mauris DWAABALA
Je sais les journées de travail, et les fins de mois impossibles. Je sais les traits tirés du soir dans les interminables transports en commun. Et ceux du matin encore fripés par les trop courtes nuits. Je sais les soucis pour l'avenir des gosses. Et que tant que va la santé, tout va, – soi-disant. Et comment voulez-vous qu'elle aille, dans de telles conditions ! Ce que je ne savais pas, c'est que bénéficiant du SMIC, j'allais être gratifié de l'équivalent de la moitié d'un treizième mois. Et encore, ce n'est pas mon salaire brut qui est augmenté, mais par une de ces jongleries qui consiste à prendre dans une poche des travailleurs pour verser dans l'autre, c'est le salaire net qui est en cause. Thierry Le Paon, de la CGT, l'explique très bien. Ce que je ne savais pas, je l'ai entendu ce matin au poste en me brossant les dents, c'est que l'Université crie sa misère à cause de la LRU de Mme Pécresse, que Mme Fioraso a conservée et dont elle a même amplifié les effets. Ce (…) Lire la suite »
ne pas bouger est un bon moyen pour se faire promener...

Puisqu’il faut marcher...

Mauris DWAABALA

La marche du samedi 12 avril à Paris, de République à Nation, contre l’austérité et pour l’abandon du pacte de responsabilité.

Mardi 1er avril se tenait la conférence de presse d’annonce de la marche. « Cette conférence de presse a servi à mobiliser toutes les forces de la gauche afin de répondre de leur mécontentement face aux municipales, d’autant plus depuis la nomination de Valls comme premier ministre » confie Pierre Laurent à l’Humanité.fr. L'article de l'Humanité.fr poursuit ainsi : Le message était clair : la marche contre l’austérité doit répondre à un défi : celui d’être solidaire et de proposer des alternatives à la politique actuelle. C’est un appel très large pour un changement de cap afin de construire une politique nouvelle, porté, outre par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, par Jean-Luc Mélenchon, co-président du parti de Gauche, ou encore Olivier Besancenot, porte-parole du NPA. Et sans doute quelques autres organisations politiques ou personnalités qui ne sont pas mentionnées ici. En tous cas les organisations syndicales de la CGT, Solidaires, FO, et de la FSU sont (…) Lire la suite »
Modestement, à la mémoire de Louis Althusser.

À propos d’un aspect de l’École

Mauris DWAABALA
J’ai retrouvé jadis un copain qui fit l’École normale d’instituteurs, mais il n'est plus là pour me lire. Il me raconta qu’en notre temps les élèves, méritants et issus de milieux modestes, recevaient une éducation élémentaire de savoir-vivre dans la "bonne société" : savoir par exemple tenir correctement son couteau et sa fourchette à table, s'essuyer avec la serviette avant de porter son verre à la bouche, qui ne doit pas être pleine quand on veut parler... Cela pouvait sembler nécessaire à l' École de la République compte tenu du rôle social souvent essentiel de l’instituteur, encore à une époque qui n’est pas si reculée. Ce qui ne l'empêchait pas, lorsque je le retrouvai, de n'avoir confiance qu'en son couteau de poche qu'il dépliait après avoir écarté celui du restaurant, ou de pousser avec son pain dans son assiette qu'il nettoyait à la fin avec soin. Même chose, mais à un degré évidemment supérieur, à l’École polytechnique où les élèves étaient initiés à bon nombre (…) Lire la suite »

Réflexion sur la richesse

Mauris DWAABALA

à ADSkippy, dont les billets viennent du cœur et ont cette rare vertu d'entraîner la méditation, cette contribution par laquelle on tente de savoir pourquoi "les riches s'offrent le luxe d'être des imbéciles arrogants et prétentieux".

Bonjour, ADSkippy, Ce que vous écrivez pousse toujours à la réflexion. La richesse en l’économie capitaliste résulte, "en dernière analyse", dans le fait de tenir en main les forces productives sous la forme des moyens de production matériels d’une part : – les sources de matière première, les usines, les laboratoires d’étude, ... – et les forces de travail ; par les salaires, d’autre part. Ce n’est pas tout. Ce qui semble richesse s’engendrant elle-même : capitaux commerciaux, bancaires ou financiers, services d’intérêt national ou public, sur lesquels le capital doit faire main-basse, tout, absolument tout cela repose sur l’existence du secteur ci-dessus, et ne fait qu’opérer une répartition de la richesse réelle que ce premier secteur – représente, par la possession des moyens de production, – et produit (par l’exploitation de la force de travail) sous la forme de la plus-value. C’est-à-dire qu’aux contradictions inhérentes au premier secteur, et qui conduisent aux (…) Lire la suite »