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Auteur : Mauris DWAABALA

Affaire Snowden : le « coup » de F. Hollande éventé

Mauris DWAABALA

Parmi la masse d’informations recueillies par la CIA sur la France et dévoilées par Edward Snowden figure un message du Président F. Hollande au co-Président du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon.

Comme ce document semble avoir échappé à l’attention des observateurs, il paraît nécessaire d’en livrer la teneur, d’autant que les sympathisants et électeurs socialistes pourront y retrouver quelque raison d’espérer.

Et les politologues, économistes et autres commentateurs de quoi débattre.

Présidence de la République français Confidentiel L' Élysée, (date illisible) Mon cher Jean-Luc, Comme il est bon de sentir que son fauteuil de Président de la République a aussi un accoudoir à gauche ! Ce qui permet de se confier et d'ouvrir des perspectives Tu sais très bien que Jean-Marc n’est qu’un Premier ministre de transition, que j’ai désigné pour ne pas effrayer les électeurs mais qui a assez duré et que je n’oublie pas ceci : si je suis ici c'est grâce à tes 4 millions de voix. J'ai été entièrement d’accord avec le combat que tu as mené contre le TSCG, c'est pourquoi je l'ai signé le cœur léger. Tu as très bien compris aussi que je n’ai signé avec Merkel que pour donner le change et te laisser en réalité toute latitude dans l’action. De même aujourd'hui celle du Traité transatlantique de libre-échange, comme mon premier acte politique qui fut d'aller confirmer l'allégeance du Gouvernement de la France à l'OTAN, ne soulèvent pas ton enthousiasme, je crois (…) Lire la suite »

Un tuyau : - Saviez-vous que tout est normal ?

Mauris DWAABALA

Solidarité gouvernementale pour enfoncer Delphine Batho qui dénonce le "tournant de la rigueur" pris par le gouvernement.

Saviez-vous que, soucieux de la grandeur du Gouvernement de la France, son Premier ministre ravale son rôle à celui d'une municipalité ? "Dans un conseil municipal, lorsqu'on participe à la majorité et qu'on ne vote pas le budget, en exerçant des responsabilités d'exécutif, on quitte immédiatement le gouvernement municipal", a-t-il déclaré, à l'Assemblée nationale en réponse à une question du député UMP Martial Saddier. Saviez-vous en revanche, que lorsque on est députée socialiste à Toulouse, conseillère municipale, et présidente depuis 12 ans de la MJC Roguet, comme l'est Mme Martine Martinel, on gère le budget de cette dernière comme si on était le Chef de l'État ? "... mener conjointement deux types de chantiers dont l’aboutissement conditionne le redressement et le développement de la MJC : celui d’une nouvelle rigueur budgétaire, gage de notre crédibilité auprès des institutions qui nous soutiennent, mais aussi de notre liberté d’agir : celle d’une nouvelle identité (…) Lire la suite »

Plus ferme et plus prompt à l’égard de Delphine que tu ne le fus pour Jérôme

Mauris DWAABALA

Ou comment la rigueur, non ! le sérieux passe en majesté.

François Hollande a fait un exemple. Une heure après l'explication de Jean-Marc Ayrault avec Delphine Batho, le communiqué de l'Elysée est tombé. "Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a mis fin aux fonctions de Mme Delphine Batho et a nommé M. Philippe Martin, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie", stipule-t-il. C'est la première fois sous le quinquennat Hollande qu'un membre du gouvernement est démissionné pour avoir tenu des propos critiques vis-à-vis du gouvernement. La sanction est tombée sur l'une des benjamines du gouvernement. Aucun autre ministre n'a subi la même sanction. L'ex-ministre de l'Écologie avait pourtant de quoi être mécontente. Son ministère est la première cible des coupes budgétaires envisagées pour réaliser 14 milliards d'économies en 2014. Selon les premières projections, son enveloppe baisserait de 7% et ses effectifs seraient diminués de 522 postes. Une saignée qui ne devrait être compensée que (…) Lire la suite »

Quand j’entends le mot « culture », je sors mon portefeuille

Mauris DWAABALA

À propos des premières institutions culturelles que sont la famille et l’école et des rapports des responsables politiques français avec l’Europe et les États-Unis.

BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a assuré mercredi (15 mai) que l'"exception culturelle" française serait préservée dans les négociations à venir pour la conclusion d'un ambitieux accord de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis. Tout le mérite en revient au Président de la République qui est allé à Bruxelles convaincre M. Barroso. Cependant de quoi s'agit-il au juste ? Car, pour le moment, ce qui se prépare, quasiment à l’insu du peuple français, c’est le Traité transatlantique prévu pour 2015, voulu par M. Baroso et Mme Merkel, qui sera voté par le Parlement européen... et non pas le retour au programme du CNR. La seule personnalité politique à vouloir en parler sur les ondes est JL Mélenchon mais, d’après ce qui peut se constater, le meneur de la discussion s’arrange en général pour que la fin de l’émission arrive, et JLM le fait remarquer, sans qu’il ait pu placer un seul mot sur la question. Quant aux effets désastreux de ce Traité à (…) Lire la suite »

Retour sur le futur, ou la troisième génération

Mauris DWAABALA

Essai de prospective généalogique

Je suis né le 30 févier 2039. Voici mon histoire familiale personnelle.
Elle est toute simple.

Georges et Henri s’aimaient tant qu’ils eurent un fils légitime en février 2014, René. Raoul et Christian aussi, qui élevèrent leur enfant Édouard. René et Édouard se rencontrèrent sur les bancs de la fac, se marièrent en 2039 et me donnèrent naissance 9 mois plus tard, à moi Gaston. Je dois avouer que j’entends parfois le téléphon qui son mais qu’y a jamais person qui y répond. Heureusement, Lucette aima Bernadette. Elles eurent Célestine, un enfant de l’amour, bien sûr. À peu près à la même époque Solange et Hortense vécurent un grand amour, très prolifique, et parmi leurs enfants, Jeanne fut la cadette. Jeanne et Célestine s’épousèrent et prodiguèrent leur amour à Claude. C’est ainsi que Claude et moi Gaston, nous nous aimons. Les réunions de famille de mon côté ne sont pas tristes, toujours très chaleureuses, pensez ! quand nous sommes à la fête, grands-parents, enfants et petits-enfants : Georges, Henri, Raoul, Christian, René, et moi Gaston. J’espère que du (…) Lire la suite »

Encore une réforme courageuse

Mauris DWAABALA

Selon J-M Ayrault, cette réforme du quotient familial "est la preuve qu’on peut sauver le modèle social français en le réformant, en réduisant les injustices, en répondant à des besoins nouveaux et en apportant plus de solidarité".

Question de point de vue. Pour Michel Canet, président de l’Union des familles laïques (UFAL), ces mesures vont dans le sens d’"une semi-privatisation de la politique sociale". Le plafonnement du quotient familial va concerner nombre de couples de cadres et « l’aménagement », comme il est dit élégamment, de la prestation jeune enfant touchera des couples avec un revenu de 3250 euros par mois, qui perdront tout de même plus de 900 euros par an ! Certes, le gouvernement, en renonçant à moduler les allocations familiales en fonction des revenus, semble avoir renoncé à porter atteinte à l’universalisme de la politique familiale hérité de la période de la Libération. Il reste cependant qu’avec la modulation du quotient familial, c’est la famille en tant que telle qui va devoir ouvrir sa bourse. Par le biais de l’impôt, certes, et cela fait indiscutablement une différence, mais il s’agit bien tout de même d’installer le fait comme l’idée que c’est au fond aux familles de supporter (…) Lire la suite »

À propos d’un article dont le titre varie au fil des heures

Mauris DWAABALA

L’Humanité.fr a rendu compte de l’hommage du FN à Pierre Mauroy dans un article qui, s’il n’a pas varié, a vu son titre évoluer au fil des heures.

D’abord : « L’hommage unanime de la classe politique à Pierre Mauroy » est devenu celui de « nombreux responsables politiques... », pour se fixer (peut-être ?) sur « Vagues de réactions... »

Et puisqu'il est question de vagues, pourquoi pas ne pas évoquer ici les flottements, voire le naufrage idéologiques dont le Parti que j'ai tant aimé témoigne ici. En conclusion, j'y parle du rire qui m'a pris, sur le moment oui, à cause du burlesque ou du surréalisme, ou de la candeur du propos, mais les heures passent aussi chez moi et c'est plutôt l'inquiétude sur l'état de santé de l'auteur, et de la rédaction qui assume cette publication. Il sera intéressant de noter au passage, sur un exemple, la stratégie du FN qui fait tout pour se faire passer, comme d'autres en d'autres temps pour très correct. La discussion sur le fond de la politique menée par l'Union de la gauche à l'époque à laquelle renvoie l'article de L'Humanité.fr est juste évoquée en conclusion. Bref, le présent et court article est dédié à Maxime Vivas [en fait Dedaj, pas Vivas - Note du GS] qui, animé d'un solide optimisme, écrivit naguère dans Le Grand Soir : Mais voilà que le vent semble tourner. (…) Lire la suite »

La sauce hollandaise

Mauris DWAABALA

Pour le grand public à l’oreille supposée complaisante, l’hôte de l’Élysée garde les yeux rivés sur la ligne bleue de l’inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année. Une perspective que tout dément : la vie quotidienne comme les prévisions de l’OCDE.

C'est sans doute avec ce noble dessein en tête que le Chef de l'État s'est rendu à la mi-mai dans la capitale belge pour rencontrer la Commission européenne. Il s'y est engagé à poursuivre la mise en place de réformes, "non parce que l'Europe le demanderait mais parce que c'est l'intérêt de la France" a-t-il déclaré en bombant le torse, cependant que José Manuel Barroso, qui ne cache pas les convergences de vues entre Bruxelles et le Gouvernement français ces derniers mois, déclare que le "message d'exigence" adressé ce mercredi à Paris "est en ligne avec les préoccupations exprimées par le Président français François Hollande". Quelles sont donc les recommandations économiques dévoilées ce mercredi par la Commission européenne parce que c'est l'intérêt de la France ? Elles concernent les droits actuels à la retraite, les protections des salariés et les services publics. On vit plus longtemps Donc, nouvelle réforme des retraites, après celles de 2003 et 2010. Le (…) Lire la suite »

Confiteor, ou la confession d’un athée

Mauris DWAABALA

Je suis communiste, comme je chantais dans le chœur des églises : je suis chrétien etc.

Cela m'a pris pourtant assez tôt, oh ! pas sous une forme très nette. D'abord un vague sentiment de sympathie et de solidarité pour des manifestants ouvriers qui affrontaient les forces de l'ordre sous les fenêtres de la confortable demeure familiale par exemple ; une hostilité viscérale de lycéen à l'égard de la guerre que menait la France contre la lutte d'indépendance des Algériens. Comme beaucoup de croyants je croyais... que sans religion il n'y avait pas de morale, jusqu'au jour où un camarade ferme dans ses convictions m'affirma le contraire. Et pfft ! d'un coup tout s'envola. Et des années d'errance, sans foi ni d'autre loi que celle de la soumission prudente, encore que souvent délinquante à l'ordre qui s'imposait de lui même. J'ose à peine me remémorer l'état de profonde déliquescence de mon esprit, qui est toujours revenue chaque fois que par la suite j'ai quitté ce qui pourtant n'a jamais été une conviction permanente qui eût été présente du matin au soir et tout au (…) Lire la suite »

Où chacun en prend pour son grade

Mauris DWAABALA

Un récent article de P. Jorion* titre : "La crise est politique". A quoi un commentaire objecte que la crise est civile. Ce qui réconforte, car l’auteur des lignes qui suivent se sentait un peu seul à voir ce qu’il croyait avoir vu.

La crise politique est encore dissimulée non sans mal par l’establishment, mais la crise sociale est évidente quoique longue, douloureuse et loin de son terme. C’est ce qui paraissait évident dans la tenue de la conférence de presse de l’AN II, qui suivait de près le vote de l’ANI. Cet indigeste "évènement" a montré que le pédalo s’enfonce, que la crise politique est cachée sous le mascara, la poudre de riz et les perruques. Malgré le bombement de torse du Chef de l’Etat à l’évocation de son rôle historique à venir en tant que leader européen. Sans doute pour continuer à dissimuler les tractations menées dans les coulisses pour établir le Traité Transatlantique, si cher aux USA, à la Troîka et à Mme Merkel. "... le sentiment amer d’avoir été trompés n’a malheureusement pas été dissipé", énonçait malencontreusement un édito de l’Humanité.fr, qui aujourd’hui publie un éditorial de P. Le Hyaric* dans La Terre visant à mobiliser contre le TT, mais en oubliant de mentionner (…) Lire la suite »