RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Auteur : Mauris DWAABALA

Je suivrai Merkel, Cameron, Rajoy, Hollande...

Mauris DWAABALA

... mais comme la liberté d'opinion est inscrite dans les Droits de l'Homme de 1789, ce ne sera pas sans une restriction mentale qui est « réserve qu'on fait d'une partie de ce que l'on pense pour tromper ceux avec qui l'on marche ».

Je me dirai avec Victor Hugo, dans l'Homme qui rit que « C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. » Je pleurerai sur mon pays, et mon deuil et ma douleur iront à une sous-population de jeunes sans éducation, sans culture, sans travail, sans avenir, avec pour échappatoire le shit, le vol, le deal, les trafics, les règlements de comptes, ou le crime au service de dieu. Car c'est sur les conséquences du régime politique, économique et social qui engendre les criminels qu'il faut pleurer, et qui se satisfait de les abattre. Oh ! Bien sûr nous pouvons dormir tranquilles ce soir, mais à condition de ne pas coucher sous les ponts... ou de ne pas être dans la file d'attente des restos du coeur. Dormez ! dormez ! braves gens.. et circulez car vous êtes protégés et nous vous appelons à vous protéger vous-mêmes en demeurant vigilants. Circulez ! et manifestez dimanche car il n'y a rien à voir d'autre que vous-mêmes en une énorme masse le soir à la télévision. (…) Lire la suite »

Je suis le peuple

Mauris DWAABALA

C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. Victor Hugo, L'Homme qui rit.

Mon deuil et ma douleur vont à mon pays qui a produit une sous-population de jeunes sans éducation, sans culture, sans travail, sans avenir, avec pour échappatoire le vol, le deal, les trafics, les règlements de comptes, ou le crime au service de dieu. C'est sur les criminels qu'il faut pleurer en les abattant ou en les traînant devant une justice qui ne s'avoue pas bourgeoise mais qui, comme les escaliers de la butte, est dure aux malheureux. Et bien dérisoire quand elle est le reflet des peurs de la société... Ils sont ma douleur. Eux, les malheureux, ne me font pas rire bien qu'ils offrent quotidiennement une caricature de la vie et permettent de manière sporadique à des clowns sinistres de sortir de leur boîte au bout d'un ressort, de plastronner au nom de la liberté, de la République, devenue soudain fraternelle, égalitaire ; mais qui mettent jour après jour un peuple à bas en le réduisant à mendier dans les rues, à être mal logé, mal chauffé, mal nourri, mal transporté, (…) Lire la suite »

Une balade dans un champ labouré

Mauris DWAABALA

Je n'entrerai pas dans la discussion proprement dite sur « la loi de la baisse tendancielle du taux de profit [qui] a suscité, depuis plus d'un siècle, une immense littérature qu'il m'est impossible résumer ici en quelques mots » (Christophe Darmangeat.

Qu'il suffise de rappeler que le taux de profit r se formule ainsi : r = pl / (C+V) pl la plus-value ( la part du travail fourni non payée aux ouvriers) ; C le capital constant (machines, matières à travailler, etc) ; V capital variable (salaires). En divisant haut et bas par V on obtient : r = (pl/V) / [(C/V) + 1] Toutes choses égales d'ailleurs, on observe que l'accroissement de C entraîne celui du dénominateur et par conséquent la diminution du taux de profit r. Effectivement, dans la réalité, le mouvement de la concurrence entre les capitaux dans une branche donnée entraîne un perfectionnement des machines de plus en plus poussé, donc proportionnellement de plus en plus d'investissements dans C. Cependant, c'est déjà beaucoup simplifier les choses, puisque V diminue en principe corrélativement (ce qui est recherché), ainsi que conséquemment pl quand les autres capitalistes qui ont survécu se sont mis au diapason (ce qui est moins apprécié) et surtout qu'il est ainsi (…) Lire la suite »

Nostalgie de l’hacienda

Mauris DWAABALA

Je lis dans un article sur le Venezuela (http://www.legrandsoir.info/democratisation-de-l-etat-hausse-des-budgets-sociaux-nicolas-maduro-met-les-bouchees-doubles.html) que se met en place la “participación protagónica”, à savoir la participation effective et efficace des citoyens au pouvoir d’État grâce aux Conseils Présidentiels.

Que malgré les difficultés, dues en particulier à la baisse du cours du pétrole, le président Maduro a maintenu la hausse du budget social pour 2015, aux antipodes des politiques d’austérité pratiquées en Europe. Je lis aussi que cette politique heurte « la minorité blanche, riche et raciste ». J’ai connu une Vénézuélienne, vivant en France pour avoir épousé un Français. Et aussi, épisodiquement, son fils, le fruit d'une autre vie, qui arrivait les poches pleines ( Je suis Vénézulien, j’ai de l’or / Et j’arrive de Caracas / Plus riche aujourd’hui que naguère / Paris je te reviens encore ! ), à l’époque où il trempait dans la construction du métro de Caracas. C'était proclamé par la fierté maternelle pour qui voulait l'entendre. La dame devint très âgée, et eut à son service permanent un couple qui était aux petits soins pour elle. L’homme était un Antillais. Un soir nous fûmes réunis à table chez des amis communs. Je ne sais pas ce qui traversa l’esprit de l’un des convives (…) Lire la suite »

Raúl Castro, le brigand magnifique

Mauris DWAABALA

J'ai regardé hier au soir à la télévision les aventures de « Cartouche, le brigand magnifique » dans leur version franco-belge de 2009, en deux épisodes, ce qui fait se coucher fort tard les enfants... mais aussi réfléchir les plus grands.

Cartouche, le brigand de grands chemins au grand cœur accède à la conscience politique de la lutte des pauvres contre les riches ; il se heurte au ministre d'Argenson, rival du premier ministre l'abbé Dubois et mène au bout du compte sa guerre contre le Régent. La fin (heureuse puisque Cartouche s'embarque pour le Québec avec son magot et la belle aristocrate qu'il arrache au couvent ) est habilement respectueuse de l'histoire : un des compagnons de Cartouche se sacrifie en se faisant passer pour lui et rouer à sa place. L'habileté est d'ailleurs plus subtile qu'il n'y paraît puisque, par deux fois, Cartouche ne doit sa survie qu'à la lutte intestine entre D'Argenson et Dubois. Pendant que défilent les images, celui que hantent d'autres questions est porté à se dire qu'il n'est pas de pouvoir, si absolu paraisse-t-il, qui n'est traversé par des luttes internes et des contradictions dont peuvent bénéficier parfois ceux que l'on n'attend pas. Il pense par exemple que c'est (…) Lire la suite »

En France, on ne manque pas d’énergie

Mauris DWAABALA

Origine 2013 de l'électricité vendue en France par EDF : Nucléaire 79,3%. Renouvelables 14,4% (dont hydraulique 9,3 %, éolienne 3 %, solaire 0,66 %). Charbon 3,3%. Gaz 1,7 %. Fioul 1%. Autres 0,3 %

Données lues sur ma dernière facture EDF (document à conserver 5 ans) En poursuivant l'investigation, j'apprends : – qu'à l'horizon 2030 on pourrait envisager de couvrir 25 % de la demande par de l'éolien... à condition évidemment de couvrir « écologiquement » les territoires et les littoraux d'éoliennes entre lesquelles il faudrait slalomer et constamment changer de cap... et à condition que la demande générale reste stable. L'afflux des touristes attirés par le spectacle serait un plus, surtout si les magasins restent ouverts le dimanche. – que même en étant multiplié par 20, c'est-à-dire en couvrant de panneaux de larges étendues empruntées à la « nature » le rôle tenu par l’électricité solaire photovoltaïque dans les engagements pris par la France en matière de développement des énergies renouvelables resterait faible. En effet, un rapide calcul donne, toutes choses égales d'ailleurs : 0,66 % x 20 = 13,2 %. Comme d'autre part la production de l'énergie nucléaire est (…) Lire la suite »

Au cœur du socialisme

Mauris DWAABALA

Susan George, Présidente d’honneur d’ATTAC France et présidente du conseil du Transnational Institute, pose la question de la légitimité des détenteurs du pouvoir dans la mondialisation, en montrant les rouages de l’émergence d’une « autorité illégitime » qui s’ingère dans les affaires internationales grâce à des moyens impressionnants. dans un entretien avec l'Humanité.

Ce qui est particulièrement intéressant, en dehors de ce dont tout observateur un peu au fait peut se douter, ce sont certains flottements dans l'expression, mais pas que... pour utiliser une formule à la mode : d’ailleurs peu importent ici les éventuelles accointances politiques de Suzan George puisqu’il s’agit simplement de relever sur quelques points de détail la contiguïté de ses conceptions avec celles du socialisme. « Pourquoi les gouvernements cèdent-ils aux sirènes et à l’influence des transnationales, sauf s’ils sont complètement prisonniers de leur propre idéologie – le néolibéralisme –, presque pour tous maintenant ? » Des politiciens prisonniers ?... alors qu’ils sont des serviteurs, sinon directement appointés, volontaires du grand capital. S’ils sont prisonniers de quelque chose, c’est plutôt de ce qui subsiste de démocratie. Qu'ils soient ou non socialistes ne change rien à cette vérité. « ce sont les PME-PMI qui fournissent majoritairement l’emploi. » (…) Lire la suite »

« Hollande entraîne toute la gauche par le fond »

Mauris DWAABALA

Pourquoi des guillemets ? Tel est le titre de l'article d'un quotidien qui m'est plutôt cher ; mais là il pousse le bouchon un peu loin, en amalgamant dans la gauche les RdG, EELV, le PS... et le FdG. Que la situation ne soit guère satisfaisante pour ce dernier et donc pour le peuple est indéniable, mais qu'ont-ils à voir avec le précédent ?

L'éditorial de mon député PS dans son journal de l'Assemblée m'avait fait bondir car il attendait de la politique qu'il soutient, celle de François et de Manuel, les résultats positifs qui n'avaient pas encore eu le temps de se manifester. Ce que je lui ai écrit en réponse il y a quelques semaines avait dû le toucher car il s'était fendu d'une réponse, dans laquelle il tentait de se dédouaner en ces termes : « Comme vous, je regrette la situation dans laquelle se trouve notre pays, la situation dans laquelle nous l'avons trouvé en 2012, et qui nous a contraints à demander des efforts parfois démesurés aux ménages. » ... Sans doute dans l'attente de pouvoir compter sur ma voix au 2ème tour des futures législatives, pour battre l'UMP. Je ne sais s'il est rendu au point de vue que j'ai entendu à la radio aujourd'hui dans la bouche d'un de ses collègues dont l'espoir réside maintenant dans une reprise « européenne » grâce à la baisse actuelle de l'euro et celle du prix du baril (…) Lire la suite »

Quand Jean-Claude Juncker sauve François Hollande

Mauris DWAABALA

François Hollande et Mariano Rajoy ont appelé lundi 1er décembre à "accélérer" la mise en œuvre du plan d'investissement européen de 315 milliards d'euros du nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, lors d'une conférence de presse conjointe à l'Élysée. (Les Échos 1er décembre 2014)

Les peuples européens sont confrontés à de lourds problèmes. Ils ne peuvent plus ignorer où mènent les politiques d’austérité de leurs dirigeants. Ils ne peuvent ignorer les choix qui ont fait reculer l’investissement utile de plus de 15% depuis 2007, alors que les économies des pays du sud européen sont en récession. Ils pâtissent et sont inquiets. C'est donc le moment pour M. Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission européenne, de sortir les lapins d'un chapeau. Et pour MM. Hollande et Rajoy de faire la claque. M. Juncker, a présenté la semaine dernière un plan dit « d’investissement » qui s’élèverait à 315 milliards d’euros sur trois ans. En apparence c’est beaucoup. En vérité cela ne représente que 0,7% des richesses annuelles produites dans l’Union européenne. Aux États-Unis les plans de relance successifs ont mobilisé, chaque année, l’équivalent de la valeur de 7% des richesses produites. Mais d’où viennent ces 315 milliards ? La Commission propose (…) Lire la suite »

La loi de l’attraction universelle est une idée vieillie, comme celle de la lutte des classes.

Mauris DWAABALA

Parce qu'une idée émerge à une époque donnée, faut-il la rejeter comme étant celle de tel ou tel siècle du passé ?

Au sujet de la lutte des classes, F. Engels en conclusion d'une des nombreuses préfaces aux éditions successives du Manifeste écrit en 1883 : « L'idée fondamentale et directrice du Manifeste, à savoir que la production économique et la structure sociale qui en résulte nécessairement forment, à chaque époque historique, la base de l'histoire politique et intellectuelle de cette époque ; que par suite (depuis la dissolution de la propriété commune du sol des temps primitifs), toute l'histoire a été une histoire de luttes de classes, de luttes entre classes exploitées et classes exploitantes, entre classes dominées et classes dominantes, aux différentes étapes de leur développement social ; mais que cette lutte a actuellement atteint une étape où la classe exploitée et opprimée (le prolétariat) ne peut plus se libérer de la classe qui l'exploite et l'opprime (la bourgeoisie), sans libérer en même temps et à tout jamais la société entière de l'exploitation, de l'oppression et des (…) Lire la suite »