Abdelaziz Bouteflika ne cède pas. Sourd à la contestation de la rue, il se porte officiellement candidat à un cinquième mandat après vingt années passées au pouvoir en Algérie.
Marlène Rabaud présente Congo Lucha, en avant-première à Bruxelles, au cinéma Le Vendôme le 29 novembre 2018. Entretien avec la réalisatrice, pour parler de son film, également programmé à 21h le samedi 8 décembre à la télévision belge RTBF, et du mouvement social Lucha de République démocratique du Congo.
D’après Vincent Brengarth, avocat au Barreau de Paris, nous assistons à une dérive inquiétante en matière de répression policière en France ces dernières années, plus précisément depuis novembre 2015 lorsque l’état d’urgence est prononcé, et prolongé à de multiples reprises, avant d’être intégré dans le droit commun. Nous serions donc désormais sous le coup « d’un état d’urgence qui ne dit pas son nom », avec des interpellations préventives sur la simple base du soupçon, sans élément concret d’une infraction.
Au Brésil, l’oligarchie est parvenue à destituer la présidente en exercice, Dilma Rousseff, par un coup d’État institutionnel et placer son vice-président, le très réactionnaire Michel Temer, au pouvoir sans passer par les urnes. Devenu le président par intérim le plus impopulaire de l’histoire du Brésil, le temps est alors venu d’oublier ces désagréments et faire parler les urnes… pour légitimer l’illégitime : l’ascension progressive depuis 2015 d’un régime autoritaire accompagné d’une résurgence du rôle politique des militaires suite à un coup d’État parlementaire.
Appâtés par la remontée des taux d’intérêts aux États-Unis, les capitaux fuient la Turquie et précipitent la dépréciation de la monnaie turque en conséquence. Alors que la Turquie s’enfonce dans une crise financière persistante, nous assistons sans doute à la plus grave crise diplomatique et commerciale entre ce pays et les États-Unis, pourtant deux alliés au sein de l’Otan. Des enjeux peu médiatisés, portant sur les véritables responsabilités des tentatives de déstabilisation en 2016, semblent être au cœur de ces tensions.
Le président argentin, Mauricio Macri, a annoncé, lundi 3 septembre, un brutal plan d’austérité sous supervision du FMI. Le peuple exprime sa colère face à la hausse des prix et les coupes budgétaires.
En quelques mois, la livre turque a perdu près de la moitié de sa valeur face au dollar. Cette chute fait immanquablement penser à la crise asiatique de 1997.
De nouveau, l’Argentine s’adresse au FMI et se soumet à ses conditions. Cela signifie, une fois de plus, l’approfondissement des politiques néolibérales du gouvernement au détriment de la population.