« On nous a dit et on continue à nous dire que les pèlerins du Mayflower sont venus peupler l’Amérique. Mais l’Amérique était-elle inhabitée ? » Eduardo Galeano |1|.
Le contexte sécuritaire qui est celui de l’Europe aujourd’hui ne fait pas que des malheureux, notamment du côté des firmes qui se sont spécialisées dans la sécurité et la surveillance. Parmi celles-ci, la britannique G4S, à laquelle de nombreux gouvernements sous-traitent leurs basses œuvres, depuis la gestion des prisons jusqu’à la déportation des migrants. Le nouveau monde « trumpien » dans lequel nous vivons va-t-il lui permettre de retrouver la santé financière, alors qu’elle avait été éclaboussée par de nombreux scandales ?
Nous avons rencontré Gonzalo Gomez Freire, un des membres fondateurs d'Aporrea.org, média de communication né en 2002 comme moyen d'expression des mouvements sociaux vénézuéliens.
Dans la foulée de la première édition à Malaga, la deuxième rencontre « Municipalisme, Auto-gouvernement et Contre-pouvoir » (MAK2) a rassemblé « municipalités du changement » et mouvements sociaux à Pampelune (Espagne), du 20 au 22 janvier.
En décembre 1986, en France, les lycéens, bientôt rejoints par les étudiants et les professeurs, se mobilisèrent contre « la loi Devaquet » qui visait à augmenter le prix des droits d’inscription à l’université. Le mouvement prit une ampleur considérable et la répression ne s’est pas fait attendre face à une contestation aussi légitime que démocratique. Bilan : un mort, Malik Oussékine, et des blessés graves, dont François Rigal, Patrick Berthet, Jérôme Duval [l'auteur de cette tribune] et bien d’autres. 30 ans après, Maurice Duval, père, et Jérôme Duval, fils, se souviennent.
Des représentants de plus d’une cinquantaine de villes de toute l’Espagne se sont retrouvés à Oviedo ces 25 et 26 novembre, pour constituer un front des municipalités contre les dettes identifiées comme illégitimes et pour initier des audits des dettes des administrations publiques avec participation citoyenne.
En rejoignant la banque Goldman Sachs, l’ancien président de la Commission européenne José-Manuel Barroso emprunte un chemin bien balisé.
Le cas du Panama qui fait grand bruit est loin d’être la seule aberration en matière fiscale.