Un témoin important dans l'affaire opposant le ministère de la Justice des États-Unis à Julian Assange jette un sérieux doute sur les déclarations figurant dans l'acte d'accusation contre le fondateur de Wikileaks.
Le 4 janvier 2021, la juge britannique Vanessa Baraitser a refusé l'extradition de Julian Assange vers les États-Unis pour raisons médicales. Assange risque une peine maximale de 175 ans de prison (de facto la prison à vie) aux États-Unis si les dix-huit chefs d'accusation (violations de l'Espionage Act de 1917 et du Computer Fraud and Abuse Act de 1986) sont confirmés.
NDT : Cet article date de mai 2013. L’Afghanistan y est abordé. Encore une fois, on remarquera combien de choses étaient déjà connues à l’époque et ont été tues par la presse institutionnelle.
Assange en est à sa troisième année de détention dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il n'a pas été condamné pour quoi que ce soit. Son affaire n'est pas encore passée du Magistrate's Court, la plus basse juridiction du pays, à la Cour d'appel. Il n'a jamais comparu et ne comparaîtra jamais devant un jury. La punition par la procédure est la politique américaine à l'égard de Julian Assange, au moment même où se réalise l'échec qu'il avait prédit en Afghanistan.
Julian Assange, de WikiLeaks, se meurt lentement dans une prison britannique, tandis que les États-Unis poursuivent leur combat pour le faire mourir dans une des leurs - mais il y a de l’espoir.
Un témoin majeur dans l’affaire opposant le ministère américain de la Justice à Julian Assange a admis avoir inventé des accusations clés dans l’acte d’accusation contre le fondateur de Wikileaks.