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Thème : Julian Assange

Le rapporteur général de l’APCE exprime sa vive inquiétude face aux informations selon lesquelles des responsables américains auraient envisagé d’assassiner Julian Assange

PACE
À la suite d'informations crédibles selon lesquelles des agents de la CIA auraient envisagé d'assassiner le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, Pieter Omtzigt (Pays-Bas, PPE/DC), rapporteur général de l'Assemblée parlementaire sur la protection des lanceurs d'alerte, a exprimé sa vive inquiétude quant à la possibilité d'un assassinat extrajudiciaire ou d'un enlèvement de lanceurs d'alerte. "Si ces rapports sont vrais, je suis horrifié", a déclaré M. Omtzigt. "L'enlèvement ou le meurtre d'un civil qui a publié des documents ayant fait l'objet d'une fuite constituerait une violation flagrante des principes fondamentaux du Conseil de l'Europe en matière de droits de l'homme - et serait, on l'espère, impensable dans la démocratie la plus puissante du monde. Les informations selon lesquelles de hauts responsables américains auraient envisagé une telle option sont profondément inquiétantes". M. Omtzigt a rappelé la résolution adoptée par l'Assemblée en 2020, qui demandait que (…) Lire la suite »

Kidnapping, assassinat et fusillade à Londres : les plans de guerre secrets de la CIA contre WikiLeaks. (Yahoo News)

Zach Dorfman, Sean D. Naylor et Michael Isikoff
Note du traducteur : cet article doit être pris avec de grosses pincettes et faire l'objet d'une lecture entre les lignes car il s'agit, avant tout, d'une version racontée par des psychopathes. De nombreuses inexactitudes et omissions émaillent le récit - certaines relevées par le traducteur – et semblent indiquer que cet article est une opération de contre-feu pour tenter de « limiter les dégâts » et redistribuer les beaux-rôles dans une affaire qui part en vrille pour l'accusation mais qui réussit à perdurer grâce à une « justice » britannique et la complicité (par leur silence) des grands médias. Par exemple, que le témoin clé de l'accusation contre Julian Assange a admis avoir menti – révélation publiée par le site islandais Stundin, le 26 juin 2021. De même, le rôle joué par les service secrets russes relève de la légende urbaine. D'ailleurs, l'un des auteurs de cet article, Michael Isikoff, a lui-même beaucoup contribué à l'opération fake news du "Russiagate". CQFD ? La (…) Lire la suite »

Un témoin de l’accusation contre Assange explique ses affabulations (Stundin)

Bjartmar Oddur Þeyr Alexandersson, Gunnar Hrafn Jónsson

Un témoin important dans l'affaire opposant le ministère de la Justice des États-Unis à Julian Assange jette un sérieux doute sur les déclarations figurant dans l'acte d'accusation contre le fondateur de Wikileaks.

Comme Stundin l'a précédemment rapporté, un témoin clé dans l'affaire contre Julian Assange a admis avoir menti et a ainsi jeté un sérieux doute sur les déclarations figurant dans l'acte d'accusation contre le fondateur de Wikileaks. Nous pouvons maintenant partager des enregistrements audio de ce témoin, Sigurdur Ingi (Siggi) Thordarson, dans lesquels il parle de son rôle dans l'affaire et de ce qui l'a conduit à l'origine à s'impliquer dans une enquête du FBI alors qu'il était un adolescent délinquant en proie à la criminalité. Les extraits présentés ici sont tirés de plus de neuf heures d'enregistrements audio de Thordarson évoquant de son plein gré ses crimes et ses escroqueries. L'une des questions soulevées dans l'acte d'accusation révisé contre Assange, présenté aux tribunaux britanniques en vue d'une demande d'extradition vers les États-Unis, est l'affirmation selon laquelle il a reçu des fichiers audio contenant des enregistrements secrets de membres du parlement (…) Lire la suite »

« Tant qu’il se comporte bien, il ne sera pas torturé » ou les garanties des États-Unis pour l’extradition de Julian Assange

Luk VERVAET

Le 4 janvier 2021, la juge britannique Vanessa Baraitser a refusé l'extradition de Julian Assange vers les États-Unis pour raisons médicales. Assange risque une peine maximale de 175 ans de prison (de facto la prison à vie) aux États-Unis si les dix-huit chefs d'accusation (violations de l'Espionage Act de 1917 et du Computer Fraud and Abuse Act de 1986) sont confirmés.

Baraitser a refusé l'extradition parce que la santé mentale d'Assange était si préoccupante qu'il y avait un risque qu'il se suicide s'il était enfermé dans une prison supermax américaine et/ou placé sous un régime de mesures administratives spéciales (SAM, Special administrative measures). Il s'agissait d'une rare reconnaissance officielle de l'horreur du système carcéral étasunien (1), et d'une confirmation des publications scientifiques (2) et des résolutions des Nations Unies (3) qui assimilent l'isolement prolongé dans une prison supermax à de la torture, tout comme les SAM qui coupent complètement le prisonnier du monde extérieur . Baraitser a fondé son verdict sur le rapport psychiatrique du professeur Michael Kopelman et peut-être aussi sur les témoignages concernant le système carcéral aux EU. Mais avec son verdict, elle a laissé la porte grande ouverte à l'extradition d'Assange. En ce qui concerne le contenu des accusations, elle s’est rangée résolument du côté des EU. (…) Lire la suite »
Sur l’Afghanistan, Bradley/Chelsea Manning...

Une entrevue avec Julian Assange (The Nation)

Chris HEDGES

NDT : Cet article date de mai 2013. L’Afghanistan y est abordé. Encore une fois, on remarquera combien de choses étaient déjà connues à l’époque et ont été tues par la presse institutionnelle.

8 mai 2013 - Londres - Une infime partie du vaste réseau clandestin d'agences gouvernementales et de renseignements du monde entier qui se consacrent à la destruction de WikiLeaks et à l'arrestation de son fondateur, Julian Assange, apparaît à l'extérieur de l'immeuble de briques rouges de la rue Hans Crescent qui abrite l'ambassade de l'Équateur. Assange, le réfugié politique le plus connu au monde, se trouve dans l'ambassade depuis qu'on lui a offert l'asile en juin dernier. Des policiers britanniques vêtus de gilets en Kevlar noirs sont perchés nuit et jour sur les marches menant au bâtiment, et d'autres attendent dans le hall directement devant la porte de l'ambassade. Un officier se tient au coin d'une rue latérale qui fait face au grand magasin emblématique Harrods, situé à un demi-pâté de maisons sur Brompton Road. Un autre agent regarde par la fenêtre d'un immeuble voisin, à quelques mètres de la chambre d'Assange, à l'arrière de l'ambassade. Les policiers sont assis 24 (…) Lire la suite »

Assange : l’affaire de liberté de la presse la plus importante du 21e siècle (Morning Star)

John REES

Assange en est à sa troisième année de détention dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il n'a pas été condamné pour quoi que ce soit. Son affaire n'est pas encore passée du Magistrate's Court, la plus basse juridiction du pays, à la Cour d'appel. Il n'a jamais comparu et ne comparaîtra jamais devant un jury. La punition par la procédure est la politique américaine à l'égard de Julian Assange, au moment même où se réalise l'échec qu'il avait prédit en Afghanistan.

Dans le monde inversé qu'est l'affaire Julian Assange, la justice n'est ni transparente ni impartiale. Et elle n'est certainement pas rapide. Assange en est à sa troisième année de détention dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il n'a pas été condamné pour quoi que ce soit. Son affaire n'est pas encore passée de la Magistrate's Court, le tribunal le plus bas du pays, à la Cour d'appel. Il n'a jamais comparu et ne comparaîtra jamais devant un jury. La semaine dernière, deux juges de la Haute Cour ont décidé que lors de l'audience d'appel des 27 & 28 octobre, le gouvernement des États-Unis sera autorisé à faire appel du diagnostic sur l'état de santé mental d'Assange. En clair, qu'un juge précédent de la Haute Cour et le magistrat de la Magistrate's Court avaient eu tort de décider que les États-Unis ne pouvaient pas contester l'état mental d'Assange et donner l'assurance que le système pénitentiaire américain était en réalité un centre de soins où Assange ne courra (…) Lire la suite »

La lente agonie de la justice britannique (Consortium News)

John PILGER
Mercredi, j'étais assis dans la Cour 4 de la Royal Courts of Justice de Londres avec Stella Moris, la partenaire de Julian Assange. Je connais Stella depuis aussi longtemps que je connais Julian. Elle aussi est une voix de la liberté, issue d'une famille qui a combattu le fascisme de l'Apartheid. Aujourd'hui, son nom a été prononcé au tribunal par un avocat et un juge, des personnages qui, sans la puissance de leurs privilèges, seraient insignifiants. L'avocate, Clair Dobbin, est à la solde du régime de Washington, d'abord celui de Trump puis celui de Biden. Elle est la tueuse à gages de l'Amérique. Sa cible est Julian Assange, qui n'a commis aucun crime et a rendu un service public historique en révélant les actions criminelles et les secrets sur lesquels les gouvernements, surtout ceux qui se prétendent démocratiques, fondent leur autorité. Pour ceux qui l'auraient oublié, WikiLeaks, dont Assange est le fondateur et l'éditeur, a révélé les secrets et les mensonges qui ont (…) Lire la suite »

Fin de Partie (The Monthly)

Scott Ludlam

Julian Assange, de WikiLeaks, se meurt lentement dans une prison britannique, tandis que les États-Unis poursuivent leur combat pour le faire mourir dans une des leurs - mais il y a de l’espoir.

"Le but est la justice, la méthode est la transparence. Il est important de ne pas confondre le but et la méthode." Julian Assange Une foule de journalistes et de manifestants munis de pancartes se presse devant le tribunal d'instance de Westminster. Il est un peu moins de 11 heures le matin du 4 janvier 2021 ; des masques faciaux contre un virus invisible, des blousons et des bonnets en laine contre le froid hivernal de Londres. L'accès à la salle d'audience a été fortement restreint, et pour ceux qui sont rassemblés ici, les seuls indices de ce qui s'est passé à l'intérieur proviennent de la poignée de journalistes qui regardent un lien vidéo et suivent les débats en direct. Et maintenant, le rebondissement. "Oh Mon Dieu", tweete la journaliste australienne Mary Kostakidis. "Pas d'extradition." Peu après, contre toute attente, Stella Moris émerge de la salle d'audience pour affronter la tempête médiatique avec un soupçon de sourire. "S'il vous plaît, soyez indulgents avec (…) Lire la suite »

L’Équateur a déchu Julian Assange de sa nationalité

Observateur Continental
Le fondateur de WikiLeaks, qui a reçu la nationalité équatorienne en janvier 2018, en a été déchu par décision de justice en juillet 2021. Mercredi soir, le journal La Razon informe que la justice équatorienne a formellement révoqué la citoyenneté de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks qui se trouve actuellement dans une prison britannique. La nullité de sa naturalisation a été indiqué dans une lettre qui traitait d'une réclamation présentée par le ministère des Affaires étrangères du pays sud-américain. La naturalisation est considérée comme dommageable lorsqu'elle est accordée sur la base de la dissimulation de faits pertinents, de faux documents ou de fraude. Les autorités équatoriennes affirment que la lettre de naturalisation de Julian Assange comportait de multiples incohérences, des signatures différentes, une possible altération de documents et des frais impayés. Carlos Poveda, l'avocat d'Assange, a déclaré à l'Associated Press (AP) que la décision avait été (…) Lire la suite »

Un témoin clé dans l’affaire Assange admet avoir menti dans l’acte d’accusation (Stundin)

Bjartmar Oddur Þeyr Alexandersson, Gunnar Hrafn Jónsson

Un témoin majeur dans l’affaire opposant le ministère américain de la Justice à Julian Assange a admis avoir inventé des accusations clés dans l’acte d’accusation contre le fondateur de Wikileaks.

Un témoin important dans l'affaire opposant le ministère américain de la Justice à Julian Assange a admis avoir fabriqué des accusations clés dans l'acte d'accusation contre le fondateur de Wikileaks. Le témoin, qui a des antécédents avérés de sociopathie et a été condamné à plusieurs reprises pour abus sexuels sur mineurs et fraude financière de grande ampleur, a fait cet aveu dans une interview publiée récemment dans Stundin, où il a également avoué avoir poursuivi sa série de crimes tout en travaillant avec le ministère de la Justice et le FBI et en recevant une promesse d'immunité contre les poursuites. L'homme en question, Sigurdur Ingi Thordarson, a été recruté par les autorités américaines pour monter un dossier contre Assange après leur avoir fait croire qu'il était auparavant un de ses proches collaborateurs. En fait, il s'était porté volontaire pour collecter des fonds pour Wikileaks en 2010, mais il s'est avéré qu'il avait profité de cette occasion pour détourner plus (…) Lire la suite »