La Haute Cour britannique a rejeté le verdict de première instance contre Julian Assange. L’extradition d’Assange vers les Etats-Unis sera bel et bien possible. La passivité complice, le silence et la désinformation de l'opinion publique entretenus par les grands médias ont rendu ce verdict possible. Mais son combat n'est pas encore terminé. Êtes-vous encore prêts à vous battre pour la survie du journalisme d'investigation et à demander sa libération ?
Le message envoyé aux journalistes ne pourrait être plus clair ni plus effrayant : ce qui est arrivé à Assange peut aussi vous arriver.
La France doit-elle accorder l’asile politique à Julian Assange, suivant une quarantaine de députés qui plaident en ce sens ? L’animateur de France Culture Frédéric Martel se propose d’arbitrer la question... en arguant de calomnies et de fausses informations ressassées par les détracteurs – et les persécuteurs – du fondateur de WikiLeaks. Un procès bouclé en trois minutes d’antenne.
Il a commis le plus grand péché de l’empire. Il l’a exposé comme une entreprise criminelle. Et les empires tuent toujours ceux qui infligent des blessures profondes et sévères.
Dans l’apparente neutralité d’une dépêche du 10 décembre 2021 annonçant que la Haute Cour de Londres venait de rendre de nouveau possible l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, l’AFP prend fait et cause contre un confrère journaliste, fondateur de WikiLeaks, lentement assassiné dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres. Le titre annonce la couleur : « Julian Assange, héros controversé de la liberté d’informer ». Controversé ? Vraiment ?