Julian Assange et Alex Saab, un journaliste et un diplomate. Le premier, en attente de son extradition vers les États-Unis, l'autre enlevé et emprisonné en Floride au mépris du droit international. Deux exemples de l'arrogance impérialiste des États-Unis soutenus dans le cas d’Assange par le Gouvernement britannique alors que dans le cas de Saab, l'enlèvement a pu avoir lieu avec la complicité d'un pays dépendant, le Cap-Vert, incapable de dire « non » aux États-Unis.
Julian Assange a contracté le COVID-19. Il a reçu le résultat du test samedi, le jour où plusieurs milliers de personnes ont formé une chaîne humaine autour du Parlement de Londres pour protester contre sa persécution.
États-Unis, Grande-Bretagne, Australie et Suède - Nous nous battons depuis 2015 pour accéder à la documentation complète sur l’affaire Assange. Quatre gouvernements nous ont refusé l’accès, et certains ont mystérieusement détruit des documents clés. Maintenant, le tribunal d’appel administratif australien a décidé que le quatrième pouvoir n’y a pas droit. Le public n’a-t-il pas le droit de savoir ce qui s’est passé dans une affaire concernant un journaliste qui risque la prison à vie pour avoir révélé des crimes de guerre et que la CIA prévoyait de tuer ?
Anything to say ? est un projet artistique de 2013 de l’artiste italien Davide Domino et du journaliste Charles Glass. Julian Assange, Chelsea Manning et Edward Snowden en bronze grandeur nature sont debout sur trois chaises. Les bras le long du corps, ils regardent un public imaginaire. À côté d’eux, une chaise vide, invitation ouverte au public à y monter. En janvier 2020, les sculptures étaient à Bruxelles, Place de la Monnaie, rebaptisée Place Julian Assange. Au nom du Comité Free Ali Aarrass, j’y ai lu un message de solidarité sous le thème : Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, nous vous sommes tous redevables ! Ainsi je rejoignais les centaines de personnes à travers l’Europe qui se sont exprimées pour dénoncer l’affaire Assange, appelée par plusieurs parlementaires et journalistes comme une farce à la Dickens ou comme l’affaire Dreyfus de notre temps.