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Thème : Julian Assange

Pensée critique : Julian Assange et Alex Saab, comment l’impérialisme étasunien viole le droit international

Geraldina COLOTTI

Julian Assange et Alex Saab, un journaliste et un diplomate. Le premier, en attente de son extradition vers les États-Unis, l'autre enlevé et emprisonné en Floride au mépris du droit international. Deux exemples de l'arrogance impérialiste des États-Unis soutenus dans le cas d’Assange par le Gouvernement britannique alors que dans le cas de Saab, l'enlèvement a pu avoir lieu avec la complicité d'un pays dépendant, le Cap-Vert, incapable de dire « non » aux États-Unis.

Assange est « coupable » d'avoir diffusé des documents qui mettent en évidence la véritable nature des guerres « pour la démocratie », dirigées par le gendarme nord-américain. Le « délit » de Saab, ambassadeur plénipotentiaire du Venezuela, est d'avoir tenté de briser le blocus imposé au peuple vénézuélien pour l'obliger à se retourner contre son propre Gouvernement. Quand il a été enlevé par la CIA, en réalité, il réalisait une opération humanitaire pour amener des aliments, des médicaments et du combustible en République Bolivarienne. Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, a été détenu pendant trois ans dans la prison de très haute sécurité de Belmarsh, connue comme le « Guantanamo de Londres. » À présent, il est positif au Covid et se trouve en isolement, Il court un grave risque à cause de son état de santé déjà précaire. Même la santé de Saab, qui a survécu à un cancer de l'estomac, est sérieusement affaiblie, surtout après les tortures qu'il a subies et les conditions (…) Lire la suite »

Julian Assange testé positif au COVID-19

Thomas SCRIPPS

Julian Assange a contracté le COVID-19. Il a reçu le résultat du test samedi, le jour où plusieurs milliers de personnes ont formé une chaîne humaine autour du Parlement de Londres pour protester contre sa persécution.

Sa femme, Stella, a déclaré à la presse : « Je suis évidemment inquiète pour lui et les prochains jours seront cruciaux pour son état de santé général. Il est maintenant enfermé dans sa cellule 24 heures sur 24. » Elle a déclaré qu’Assange s’était senti malade toute la semaine et avait développé de la fièvre et de la toux vendredi. L’infection d’Assange confirme les avertissements répétés des professionnels de la santé et de son équipe juridique selon lesquels sa santé et sa vie sont mises en danger par son emprisonnement injustifié. Elle doit donner une urgence renouvelée à la demande de sa libération immédiate. Quelques mois à peine avant la pandémie, plus de 100 médecins ont signé une lettre ouverte au gouvernement britannique avertissant que la vie d’Assange était en danger alors qu’il était détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni. Lorsque le COVID-19 a commencé à se propager rapidement dans toute la Grande-Bretagne, l’un des principaux signataires, (…) Lire la suite »

Sondage : De nombreux Occidentaux soutiennent les fuites d’Assange, et peu souhaitent son extradition vers les États-Unis. (MorningConsult)

Alex Willemyns
L'opposition à l'extradition s'inscrit dans un contexte de popularité relativement faible pour Assange lui-même. Alors que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, reste dans les limbes de l'extradition, une nouvelle enquête de Morning Consult montre que les Américains, les Européens et les Australiens sont beaucoup plus enclins à dire que le ressortissant australien a eu "raison" plutôt que "tort" de faire la lumière sur les politiques du gouvernement américain, comme la surveillance secrète des citoyens américains, et peu souhaitent le voir extradé pour faire face à des accusations d'espionnage aux États-Unis. Peu d'Américains, d'Européens et d'Australiens disent qu'Assange a eu tort de publier des informations sensibles sur les États-Unis. On a demandé aux adultes de chaque pays si le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, avait eu raison de sensibiliser le public aux politiques et aux actions du gouvernement américain, comme la surveillance des citoyens américains. (…) Lire la suite »

Tribunal australien : la presse n’a aucun droit sur les documents concernant Julian Assange. (Il Fatto Quotidiano)

Stefania MAURIZI

États-Unis, Grande-Bretagne, Australie et Suède - Nous nous battons depuis 2015 pour accéder à la documentation complète sur l’affaire Assange. Quatre gouvernements nous ont refusé l’accès, et certains ont mystérieusement détruit des documents clés. Maintenant, le tribunal d’appel administratif australien a décidé que le quatrième pouvoir n’y a pas droit. Le public n’a-t-il pas le droit de savoir ce qui s’est passé dans une affaire concernant un journaliste qui risque la prison à vie pour avoir révélé des crimes de guerre et que la CIA prévoyait de tuer ?

La presse n'a pas le droit d'accéder à la documentation sur Julian Assange car, s'ils étaient divulgués, les documents causeraient ou pourraient raisonnablement causer des dommages aux relations internationales de l'Australie et divulgueraient des informations communiquées à titre confidentiel. Telle est la décision récemment rendue par le Tribunal d'appel administratif australien en réponse à notre bataille juridique pour obtenir les documents auprès du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT). Cette décision ne représente que la dernière brique du mur qui empêche le quatrième pouvoir de découvrir ce qui s'est passé dans les coulisses de l'affaire Julian Assange et WikiLeaks. Une affaire qui décidera des limites de la liberté de la presse dans les démocraties occidentales, mais aussi une affaire marquée par des violations flagrantes, comme la révélation qu'en 2017, la CIA, alors dirigée par Mike Pompeo, avait prévu d'enlever ou de tuer Assange. Julian (…) Lire la suite »

Anything to say ? Introduction au livre « Ni parmi les vivants, ni parmi les morts, Ce qui attend Julian Assange »

Luk VERVAET

Anything to say ? est un projet artistique de 2013 de l’artiste italien Davide Domino et du journaliste Charles Glass. Julian Assange, Chelsea Manning et Edward Snowden en bronze grandeur nature sont debout sur trois chaises. Les bras le long du corps, ils regardent un public imaginaire. À côté d’eux, une chaise vide, invitation ouverte au public à y monter. En janvier 2020, les sculptures étaient à Bruxelles, Place de la Monnaie, rebaptisée Place Julian Assange. Au nom du Comité Free Ali Aarrass, j’y ai lu un message de solidarité sous le thème : Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, nous vous sommes tous redevables ! Ainsi je rejoignais les centaines de personnes à travers l’Europe qui se sont exprimées pour dénoncer l’affaire Assange, appelée par plusieurs parlementaires et journalistes comme une farce à la Dickens ou comme l’affaire Dreyfus de notre temps.

Par cet essai, je remonte sur la chaise vide. Avec un sentiment de gratitude et de respect pour le travail accompli par Julian Assange et ses camarades qui ont mis leur vie en jeu pour la cause de la justice. Aujourd’hui, tous sont victimes d’une justice de revanche : pour la défaite désastreuse de l’OTAN en Afghanistan, pour le déclin irréversible de l’empire américain dans le monde. Avec un sentiment d’admiration pour la poignée de militantes et de militants à Bruxelles et à Namur, qui, depuis l’incarcération d’Assange à la prison de Belmarsh en avril 2019, mènent, chaque semaine, sans interruption, une action de sensibilisation pour Assange dans les centres-villes. Tout comme les journalistes et les blogueurs, les sites comme dewereldmorgen.be, legrandsoir.info ou investigaction.net, qui n’ont jamais lâché la solidarité avec Assange. En montant sur cette chaise, je m’imagine Julian Assange dans sa cage devant les juges ou dans sa cellule dans la prison de haute sécurité de (…) Lire la suite »

L’Affaire Assange, histoire d’une persécution politique

Nils MELZER
L’affaire Assange, c’est l’histoire d’un homme persécuté et maltraité pour avoir révélé les sordides secrets des puissants, notamment les crimes de guerre, la torture et la corruption. C’est l’histoire d’un arbitraire judiciaire délibéré dans des démocraties occidentales qui tiennent par ailleurs à se présenter comme exemplaires en matière de droits de l’homme. C’est l’histoire d’une collusion délibérée des services de renseignement dans le dos des parlements nationaux et du grand public. C’est l’histoire de reportages manipulés et manipulateurs dans les médias grand public aux fins d’isoler, de diaboliser et de détruire délibérément un individu. C’est l’histoire d’un homme que nous avons tous pris comme bouc émissaire en raison de notre propre incapacité sociale à nous attaquer à la corruption des gouvernements et aux crimes approuvés par l’État. Il s’agit donc également d’une histoire qui concerne chacun d’entre nous, qui touche à notre léthargie, (…) Lire la suite »

Appel de Paris pour Julian Assange

Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces informations. Certains se sont même associés à WikiLeaks. Les journalistes français et leurs hiérarchies sont ici interpellés puisque trop de grands médias font preuve d’un silence suspect face au sort de Julian Assange. Celui-ci est persécuté par les États-Unis depuis douze ans, avec l’aide de leur allié britannique. Poursuivi, harcelé, sali dans son honneur, il a déjà été privé de liberté pendant plus de onze ans au Royaume-Uni (une année en résidence surveillée avec un (…) Lire la suite »
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Wikileaks, Julian Assange et notre droit de savoir.

Viktor DEDAJ
Lorsqu'un journaliste - ou n'importe qui - dit que Wikileaks n'aurait pas du, ou n'avait pas le droit, de publier tel ou tel document, ce qu'il dit en réalité est ceci : "je ne reconnais pas votre droit de savoir". En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "je souffre du syndrome du larbin et je lèche les bottes du pouvoir, tous les pouvoirs, et leur reconnaît le droit d'agir en secret, de mentir, sans comptes à rendre, pour le plus grand bien de tous". En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "vous, vous êtes trop cons pour comprendre, et vous n'êtes pas dignes de faire partie du cercle d'initiés. D'ailleurs, moi-même, je rêve d'y entrer." En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "moins vous savez et plus je peux vous raconter n'importe quoi en me faisant passer pour un spécialiste initié. Votre ignorance est le terreau de ma crédibilité." En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "plus vous découvrez la vérité, et plus vous vous rendez compte à quel point je suis un (…) Lire la suite »

Le jour où le journalisme est mort

Viktor DEDAJ
Malgré les appels de virtuellement toutes les organisations de défense des droits de l'homme, de défense de la liberté de la presse et de la liberté d'expression, d'organisations et de syndicats de journalistes, Priti Patel vient de signer l'extradition de Julian Assange. La défense a 14 jours pour faire appel. L'appel peut être refusé. Il s'agit d'une grande victoire pour la presse institutionnelle qui a tout fait pour réduire "la plus importante affaire de presse de notre existence" (dixit John Pilger) en un vulgaire faits divers. Une presse qui a relayé pendant plus de dix ans tous les mensonges, calomnies et légendes urbaines qui ont servi d'écran de fumée pour occulter les vrais tenants et aboutissants. Le résultat fut celui qui avait été prévu et planifié dès 2010 : faire disparaître le cas Assange de la conscience collective et procéder à l'élimination - médiatique si possible, physique si nécessaire - du journaliste le plus innovant, primé, efficace et dangereux (pour les (…) Lire la suite »
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Mises à jour importantes intervenues dans les affaires d’espionnage de Julian Assange et de ses avocats.

DEA Campaign
1. Un tribunal espagnol convoque l'ancien secrétaire d'État américain et directeur de la CIA Mike Pompeo pour expliquer le complot de la CIA visant à assassiner Julian Assange. Mike Pompeo, ancien secrétaire d'État sous le président Donald Trump, a été convoqué par un tribunal espagnol pour expliquer un présumé complot du gouvernement américain visant à assassiner le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, selon ABC Espagne. https://www.abc.es/espana/abci-audiencia-nacional-cita-exsecretario-estado-eeuu-202206030238_noticia.html Le présumé complot a été révélé pour la première fois par Yahoo News en septembre ( https://news.yahoo.com/kidnapping-assassination-and-a-london-shoot-out-inside-the-ci-as-secret-war-plans-against-wiki-leaks-090057786.html ) , qui a rapporté que de hauts responsables de la CIA et de l'administration Trump avaient élaboré des plans concrets pour enlever et assassiner Assange après avoir été irrités par la publication par Wikileaks de documents de la CIA (…) Lire la suite »