RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Julian Assange

Déclaration de Doctors For Assange

Doctors For Assange
La fiancée de Julian Assange, Stella Moris, a annoncé hier que M. Assange a eu un "mini-AVC" le 27 octobre, le premier jour de sa dernière audience d'extradition, selon le Daily Mail. Il aurait été "laissé avec une paupière droite tombante, des problèmes de mémoire et des signes de dommages neurologiques". Cette dangereuse détérioration de la santé de M. Assange souligne les préoccupations urgentes soulevées par Doctors for Assange au cours des deux dernières années. Par conséquent, une fois de plus, Doctors for Assange demande que M. Assange soit libéré de prison afin qu'il puisse avoir accès à des soins médicaux cohérents, de qualité et indépendants - ce qu'il lui est impossible d'obtenir dans la prison de Belmarsh. Nous réaffirmons que M. Assange n'est pas en état de subir un procès d'extradition. En outre, il est hors de question de l'extrader vers les conditions difficiles du système pénitentiaire américain, qui est inhumain. Il devrait donc être libéré immédiatement et (…) Lire la suite »

Tandis que le fascisme tombe le masque

Caitlin JOHNSTONE
Le gouvernement américain a gagné son appel contre le rejet par une juridiction britannique inférieure de sa demande d'extradition visant à poursuivre Julian Assange pour activité journalistique en vertu de l'Espionage Act. Au lieu d'être libéré, le fondateur de WikiLeaks continuera de croupir dans la prison de Belmarsh, où il a déjà passé plus de deux ans et demi, bien qu'il n'ait été reconnu coupable d'aucun crime. "En conséquence, cette demande d'extradition sera envoyée à la ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, qui doit techniquement approuver toutes les demandes d'extradition mais qui, étant donné la soumission de longue date du gouvernement britannique à l'État de sécurité des États-Unis, est pratiquement certaine de l'approuver sans discussion", écrit Glenn Greenwald. "Les représentants d'Assange, y compris sa fiancée Stella Morris, ont juré de faire appel de la décision, mais la victoire d'aujourd'hui pour les États-Unis signifie que la liberté d'Assange, si (…) Lire la suite »
11 

Le juge d’Assange est un "bon ami" de 40 ans du ministre qui a orchestré son arrestation (Declassified UK)

Mark CURTIS, Matt KENNARD

Le sort de Julian Assange est entre les mains d’un juge d’appel qui est un ami proche de Sir Alan Duncan - l’ancien ministre des Affaires étrangères qui a traité Assange de "misérable petit ver" au Parlement.

Le Lord Chief Justice Ian Burnett, le juge qui décidera bientôt du sort de Julian Assange, est un ami personnel proche de Sir Alan Duncan, qui, en tant que ministre des affaires étrangères, a organisé l'expulsion d'Assange de l'ambassade d'Équateur. Les deux hommes se connaissent depuis l'époque où ils étaient étudiants à Oxford, dans les années 1970, et où Duncan appelait Burnett "le juge". Burnett et sa femme ont assisté au dîner d'anniversaire de Duncan dans un club londonien réservé aux membres en 2017, lorsque Burnett était juge à la cour d'appel. Désormais le juge le plus puissant d'Angleterre et du Pays de Galles, Burnett se prononcera bientôt sur le cas d'extradition d'Assange. Le fondateur de WikiLeaks risque la prison à vie aux États-Unis. Dans ses journaux intimes récemment publiés, In The Thick of It, Duncan a écrit en juillet 2017 : "Mon bon ami et contemporain d'Oxford Ian Burnett est annoncé comme le prochain Lord Chief Justice". Il poursuit : "À Oxford, nous (…) Lire la suite »

APPEL POUR JULIAN ASSANGE

Investig'action
De Julian Assange vous avez beaucoup entendu parler. Souvent en mal. Mais lui-même, l’avez-vous entendu ? Savez-vous ce qu’il a vraiment dit et fait, pourquoi il a fondé Wikileaks, ce qu’il pense de la guerre, d’Internet, du journalisme et de bien d’autres sujets importants ? Avez-vous pu vous faire votre opinion en écoutant les deux parties ? Nous n’acceptons pas qu’on l’ait diabolisé, harcelé, privé de liberté pendant plus de neuf années sans jugement et soumis à une intense torture psychologique. Encore moins que les États-Unis puissent l’emprisonner à vie dans une sorte de Guantanamo où ils le pousseraient au suicide. Alors que le témoin clé de l’affaire a finalement avoué avoir menti et qu’Assange n’a jamais été sous juridiction US. Ce ne serait pas une extradition mais un kidnapping. Et tout cela pourquoi ? Pour avoir révélé au monde des crimes de guerre que plus personne ne conteste aujourd’hui. Pour avoir publié une vidéo qui montrait des pilotes d’hélicoptères US (…) Lire la suite »

Julian Assange parle

Karen SHARPE
200 citations qui reprennent les mots d'Assange, privé de la parole depuis si longtemps maintenant. A travers différentes thématiques, on comprend l'homme et les raisons qui ont poussé les États-Unis à le poursuivre sans raison. APPEL POUR JULIAN ASSANGE De Julian Assange vous avez beaucoup entendu parler. Souvent en mal. Mais lui-même, l’avez-vous entendu ? Savez-vous ce qu’il a vraiment dit et fait, pourquoi il a fondé Wikileaks, ce qu’il pense de la guerre, d’Internet, du journalisme et de bien d’autres sujets importants ? Avez-vous pu vous faire votre opinion en écoutant les deux parties ? Nous n’acceptons pas qu’on l’ait diabolisé, harcelé, privé de liberté pendant plus de neuf années sans jugement et soumis à une intense torture psychologique. Encore moins que les États-Unis puissent l’emprisonner à vie dans une sorte de Guantanamo où ils le pousseraient au suicide. Alors que le témoin clé de l’affaire a finalement avoué avoir menti et qu’Assange n’a jamais été sous (…) Lire la suite »
Les États-Unis ont rompu les assurances diplomatiques pour David Mendoza, ils feront de même avec Julian Assange

Des documents classifiés réduisent à néant les assurances données par les Etats-Unis lors du procès en appel contre Julian Assange

Richard MEDHURST
• En 2009, David Mendoza Herrarte a été extradé d'Espagne vers les États-Unis, à condition qu'il puisse purger sa peine dans ce pays • Des documents classifiés révèlent les assurances diplomatiques données par l'ambassade des États-Unis à Madrid et comment les États-Unis ont violé les conditions de son extradition. • Mendoza a passé plus de 6 ans aux États-Unis à essayer de retourner en Espagne. Des documents judiciaires montrent que les États-Unis ont refusé sa demande de transfert à plusieurs reprises. • Alors qu'il était en prison, Mendoza a poursuivi les États-Unis et l'Espagne pour ne pas avoir respecté les conditions de son extradition et avoir violé ses droits fondamentaux. Son cas a récemment été repris par les Nations unies. • Le cas de Mendoza a été évoqué le mois dernier devant la Haute Cour anglaise, où les États-Unis tentent d'extrader Julian Assange vers les États-Unis. • Les États-Unis ont offert des garanties diplomatiques similaires pour qu'Assange puisse (…) Lire la suite »

Selon un juge espagnol, les États-Unis font de l’obstruction dans l’enquête sur la société de sécurité qui aurait espionné Assange pour le compte de la CIA. (Yahoo News)

Michael Isikoff
MADRID - Le ministère de la Justice des États-Unis n'a pas répondu aux multiples demandes d'aide des autorités espagnoles dans le cadre d'une enquête sur une entreprise de sécurité locale soupçonnée d'avoir été utilisée par la CIA pour mener une surveillance agressive - et potentiellement illégale - du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. "Je n'en suis pas très heureux", a déclaré Santiago Pedraz, le juge d'instruction en charge de l'affaire, dans une interview exclusive accordée à Yahoo News, lorsqu'il a été interrogé sur l'absence de coopération des responsables de Washington jusqu'à présent dans le cadre de son enquête. "Ils n'ont absolument rien répondu". Depuis le mois de juin de l'année dernière, les juges espagnols ont envoyé trois demandes d'information au ministère de la justice, principalement pour obtenir des renseignements sur la propriété d'adresses IP censées se trouver aux États-Unis et qui ont eu accès à des fichiers documentant les activités d'Assange (…) Lire la suite »

A comme Assange - A comme asile constitutionnel

PERSONNE
L’alinéa 4 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, toujours en vigueur, proclame : « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République. » Sur cette base juridique, « l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et des apatrides] peut accorder une protection internationale au titre de l’asile constitutionnel.[...] Les critères d'admission au statut de réfugié au titre de l'asile constitutionnel sont les suivants : – existence d'une persécution effective (et donc pas seulement d'une crainte de persécution) – les auteurs des persécutions peuvent être déterminés ou non, organisés ou non – le demandeur a fait preuve d'un engagement actif en faveur de l'instauration d'un régime démocratique ou des valeurs qui s'y attachent (liberté d'expression, liberté d'association, liberté syndicale...) – l'engagement du demandeur doit être dicté par des considérations d'intérêt général (et non d'ordre (…) Lire la suite »

The Guardian et Julian Assange : "Beaucoup d’erreurs" (MintPress)

John McEVOY, Pablo NAVARETTE

Trois ans après l’affaire explosive Julian Assange/Paul Manafort, on se demande si le Guardian a respecté son engagement déclaré pour la vérité.

MANCHESTER, ANGLETERRE - En 1921, le rédacteur en chef du Manchester Guardian, Charles Prestwich Scott, a marqué le centenaire du journal avec un essai intitulé "A Hundred Years". Dans cet essai, Scott déclarait que "la fonction première d'un journal est de recueillir des informations. ...Les commentaires sont libres, mais les faits sont sacrés". Cent ans après le célèbre essai de Scott, et à l'occasion du troisième anniversaire de l'affaire Julian Assange/Paul Manafort, nous nous demandons si la couverture de Julian Assange par le Guardian a respecté l'engagement déclaré du journal pour la vérité. Sur la base de communications privées entre un correspondant du Guardian et sa source au sein d'une société de sécurité de l'ambassade d'Équateur à Londres, ainsi que de deux interviews exclusives, nous retraçons les événements à l'origine de deux des articles les plus explosifs du Guardian au cours de la décennie. "Le plan secret de la Russie pour aider Julian Assange à s'échapper (…) Lire la suite »

Le procès de Julian Assange : un retour vers l’avant Nuremberg.

Viktor DEDAJ
"Please, save my life." - Julian Assange A la sortie de la deuxième guerre mondiale, les états vainqueurs ont organisé le procès du régime nazi. Les rendus du tribunal deviendront ensuite les bases du droit international, sous l’appellation des « principes de Nuremberg ». Contrairement à une croyance répandue, le Tribunal n'a pas condamné à mort des dignitaires du régime nazi pour des crimes particuliers, mais pour celui plus large de « crime contre la paix » ou, dit autrement, d'avoir déclenché une guerre non-provoquée. Le principe énoncé était que le crime contre la paix - ou crime d'agression (*) - constituait le crime des crimes, le crime absolu, le crime qui englobe et inclut tous les autres crimes résultant de ce crime originel. Qu'être coupable du crime contre la paix vous rendait coupable de tous les crimes individuels commis dans son sillage. Un autre principe était que « obéir aux ordres » n'était pas une excuse recevable, qu'il existait un devoir de désobéissance (…) Lire la suite »