Karen Sharpe s’interroge sur l’œuvre du prisonnier fondateur de WikiLeaks. Julian Assange a été nominé à huit reprises pour le prix Nobel de la paix, sans jamais l’obtenir. Pourtant, quand on regarde les dernières volontés d’Alfred Nobel, on peut se dire qu’Assange ne volerait pas la récompense. Mais quand on regarde aux lauréats, on comprend mieux aussi pourquoi le fondateur de WikiLeaks n’a pas eu le fameux prix… (IGA)
Des documents fournis en exclusivité à The Grayzone détaillent l’abandon par Canberra de Julian Assange, citoyen australien, et donnent des détails choquants sur ses souffrances en prison.
Julian n’a obtenu le soutien d’aucun grand média. Ces médias, selon son père, à la botte du gouvernement, ont oublié leur mission d’information. John Shipton nous appelle ainsi tous à lutter tant pour la quête de la vérité que pour la libération de Julian Assange.
Dans cette interview pour Élucid, John Shipton, père du fondateur de Wikileaks Julian Assange, revient sur le parcours de son fils. Enfermé depuis douze ans pour avoir révélé les documents secret-défense prouvant les crimes des États-Unis, il fait l’objet, selon son père, de la mise en œuvre d’une véritable torture psychologique, alliant injures, calomnies, isolements, et autres comportements malveillants.
Des députés tels que Cédric Villani, Jean Lassalle ou Danièle Obono ont déposé une proposition de résolution « invitant le gouvernement à accorder l’asile politique à Julian Assange », qui fait face à une nouvelle demande d’extradition des Etats-Unis.
Les zones d’ombre autour de l’affaire Assange se dégagent les unes après les autres pour dévoiler les contours de plus en plus nets d’un monumental scandale d’État.