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Thème : Julian Assange

La Cour suprême du Royaume-Uni refuse l’appel de Julian Assange contre son extradition vers les États-Unis

Thomas Scripps
La Cour suprême du Royaume-Uni a refusé d'entendre l'appel du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, contre une décision de la Haute Cour ordonnant son extradition vers les États-Unis pour y être inculpé en vertu de l'Espionage Act. L'affaire sera transmise à la ministre de l'Intérieur, Priti Patel, qui devra prendre une décision finale, à moins que l'équipe juridique d'Assange ne fasse appel. Assange dispose de quatre semaines pour présenter ses arguments à Patel, ce qui équivaut à demander la pitié du diable. Il peut également interjeter un appel incident contre la décision initiale du Magistrates Court, qui a donné raison au gouvernement américain sur tous les points, à l'exception d'un point concernant les raisons médicales, qui vient d'être annulé avec succès. Ses avocats ont exposé les bases d'un tel appel en avril dernier, ce qui constitue une mise en accusation de la mascarade pseudo-juridique à laquelle le journaliste héroïque a été soumis. Ils affirment que (…) Lire la suite »

Un système qui permet cela est un système qui est perdu.

Stella ASSANGE

La Cour suprême du Royaume-Uni refuse d'entendre les arguments du recours en extradition d'Assange

Ce matin encore, sur le chemin de l'école, notre fils de quatre ans m'a demandé quand papa allait rentrer. La vie de Julian est traitée comme si elle était superflue. Il a été privé de plus d'une décennie de liberté, et de trois ans de son foyer et de ses jeunes enfants qui sont forcés de grandir sans leur père. Un système qui permet cela est un système qui est perdu. Que Julian soit extradé ou non, ce qui revient à dire qu'il vit ou meurt, est décidé par un processus d'évitement juridique. On évite d'entendre les arguments qui remettent en cause la déférence des tribunaux britanniques à l'égard des affirmations inapplicables et discutables concernant son traitement faites par les États-Unis, le pays qui a comploté pour l'assassiner. Le pays dont il a révélé les atrocités dans le domaine public. Julian est le témoin clé, l'inculpé principal et la cause d'un énorme embarras pour les gouvernements américains successifs. Julian n'a fait que son travail, qui consiste à publier la (…) Lire la suite »

« Ukraine : pourquoi le Pentagone et la CIA détestent Julian Assange. »

Jacob G. Hornberger

Comme presque tout le monde le sait, la haine que les responsables américains vouent à Julian Assange est sans limites. Pendant des années, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour le détruire, l’isoler, le persécuter, le poursuivre, l’incarcérer, le torturer et le traquer jusqu’à la mort. Ils ont même envisagé de l’assassiner par le biais de leur pouvoir d’assassinat omnipotent et non révisable, un pouvoir que l’establishment de la sécurité nationale des États-Unis exerce régulièrement sans aucune interférence du pouvoir judiciaire fédéral ou du Congrès.

Pourquoi détestent-ils tant Assange ? Parce qu'il a divulgué au peuple américain des secrets de la face cachée de l'establishment sur la sécurité nationale des États-Unis. Dans une structure gouvernementale de type État de sécurité nationale, c'est l'une des infractions les plus graves qu'une personne puisse commettre. Prenons, par exemple, un certain câble (illustration : V.F) que l'organisation d'Assange, WikiLeaks, a révélé au monde. Le câble a été envoyé en 2009 - il y a 13 ans - par William J. Burns, l'ambassadeur américain en Russie. Câble a été envoyé en 2009 - par William J. Burns, l'ambassadeur américain en Russie Il a déclaré en partie : L'élargissement de l'OTAN, en particulier à l'Ukraine, reste une question « émotionnelle et névralgique » pour la Russie, mais des considérations de politique stratégique sous-tendent également une forte opposition à l'adhésion à l'OTAN pour l'Ukraine et la Géorgie. En Ukraine, il s'agit notamment des craintes que la question puisse (…) Lire la suite »

La guerre néolibérale contre la dissidence en Occident

Glenn GREENWALD

Ceux qui proclament avec le plus de flamboyance qu’ils combattent les fascistes continuent à embrasser et à manier les armes caractéristiques du despotisme.

Lorsqu'il s'agit de pays lointains et adversaires, on nous apprend à reconnaître la tyrannie par l'utilisation de tactiques de répression révélatrices. La dissidence par rapport aux orthodoxies est censurée. Les protestations contre l'État sont interdites. Les dissidents sont sévèrement punis sans procédure régulière... ...De longues peines de prison sont infligées pour des transgressions politiques plutôt que pour des crimes violents. Les journalistes sont traités comme des criminels et des espions. L'opposition aux politiques des dirigeants politiques est considérée comme un crime contre l'État.Lorsqu'un gouvernement opposé à l'Occident adopte un tel comportement, il est non seulement facile mais aussi obligatoire de le qualifier de despotique. C'est ainsi que l'on peut trouver, presque quotidiennement, des articles dans la presse occidentale citant l'utilisation de ces tactiques par le gouvernement en Russie, en Chine, en Iran, au Venezuela et dans tout autre pays que (…) Lire la suite »
Vente aux enchères de Crypto Art : plus de 52 millions de dollars récoltés



Pour sauver Julian Assange, les Cypherpunks se mobilisent.

Karen SHARPE
'Censored' est une collection de Pak, d'Assange et de vous - Pak. Ce fut une vente aux enchères pas comme les autres. Lorsqu'elle a ouvert le 7 février à 14 heures GMT, l'équivalent de plus de 40 millions de dollars en crypto-monnaie avait déjà été réuni pour enchérir sur l'œuvre d'art NFT [Non Fungible Token - Jeton non fongible] à édition unique intitulée 'Clock' [« Horloge »]. À la clôture des enchères, 48 heures plus tard, l'offre gagnante était de 16 593 Ether, soit plus de 52 millions de dollars, mis en commun par un groupe de partisans de Julian Assange. L'objet prisé, qui fait partie d'une collection NFT intitulée 'Censored' [« Censuré »], n'est pas un objet que l'on peut emporter chez soi, comme, par exemple, l'une des célèbres horloges de Louis XIV ; il s'agit plutôt d'une œuvre d'art générative dynamique qui n’existe que sous forme numérique, qui change tous les jours et qui a été créée dans un but très précis : libérer Julian Assange en collectant des fonds pour sa (…) Lire la suite »

Audience Assange. Mon Dieu, ça n’en finit pas !

Craig MURRAY
L’impression de vivre un cauchemar qui revient sans cesse...Me voilà une fois de plus dans le tristement malnommé “train du dormeur”, direction Londres et les cours royales de justice pour entendre un nouveau jugement. Julian n’est pas présent au tribunal et n’est pas en bonne santé ; Stella (sa femme) se bat, mais se bat aussi pour préserver sa santé ; Gareth Peirce (une de ses avocats) est toujours aussi calme et déterminée ; mes amis de Wikileaks rassemblent ressources juridiques et médiatiques en restant résolus et de bonne humeur. Le Lord Chief Justice d’Angleterre et du Pays de Galles, Ian Duncan Burnett, est exactement le genre d’homme qu’on choisirait pour ce rôle dans un opéra comique. Costaud, avec un large visage ouvert couronné de cheveux blancs, il respire la solidité, la bonhommie et l’autorité naturelle. On s’attend à ce qu’il prononce son jugement, puis se rende chez Simpson pour déguster quelques tranches épaisses d’aloyau rôti et un verre de Bordeaux. Cette (…) Lire la suite »
La presse est au service des citoyens, pas du gouvernement

Pourquoi la poursuite de Julian Assange par l’administration Biden est une grave erreur (Louisville Courier Journal)

James Miller et Peter S. Fosl
Avec la décision prise en décembre par un tribunal britannique d'annuler une décision antérieure contre l'extradition, il semble de plus en plus probable que Julian Assange reviendra aux [plutôt « sera extradé vers »… NdT] États-Unis pour faire face aux accusations liées à la publication par Wikileaks, en 2009-2010, de plus de 700 000 documents que Chelsea Manning a volés à l'armée américaine. Pour des raisons tant juridiques que politiques, la décision de l'administration Biden de poursuivre cette action en justice est une grave erreur. En droit, Assange a été accusé d'un chef de conspiration en vue de commettre une intrusion dans un ordinateur. Mais Assange n'a pas conspiré pour pirater des ordinateurs américains - Manning y avait déjà accès. La tentative ratée d'Assange d'aider à générer un mot de passe pour se connecter par le biais d'un autre compte avait pour but de cacher l'identité de Manning, et non d'obtenir l'accès aux fichiers. Non seulement les journalistes (…) Lire la suite »

Julian Assange, la guerre et le goulag étasunien

Luk VERVAET

(première partie)

La décision de la Cour suprême de Londres du 10 décembre 2021 n'a pas surpris. Sur la base des garanties étasuniennes, deux juges ont annulé le verdict d'un tribunal inférieur qui empêchait l'extradition en janvier vers les États-Unis du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. La juge Vanessa Baraitser avait alors jugé que l'extradition d'Assange et son éventuel placement dans une prison à sécurité maximale (supermax) et/ou sous un régime de Mesures Administratives Spéciales (SAM) risquaient de le pousser au suicide, compte tenu de son état mental fragile. Sur l’essentiel, à savoir le droit de divulguer des documents classifiés sur le mépris de la vie humaine, la corruption, les mensonges et les innombrables crimes de guerre étasuniens commis dans la guerre contre le terrorisme, la juge avait accepté la demande d'extradition des EU. Ce n'était donc qu'une question de report. Sans le vouloir, le premier verdict représentait pourtant un aveu sans précédent de l'horreur du système (…) Lire la suite »

Comment je me suis trompé à propos de Julian Assange (Consortium News)

Dean Yates
J'ai écrit un article pour l'éditeur en ligne australien Crikey juste avant la reprise des audiences d'extradition de Julian Assange en septembre 2020, dans lequel je régurgitais une calomnie qui a fait un tort énorme à sa réputation. J'avais écrit que les journalistes australiens devraient cesser d'utiliser les publications de WikiLeaks dans leurs articles s'ils ne prenaient pas la défense d'Assange. Les journalistes aiment à penser qu'ils iraient en prison pour protéger une source. J'ai écrit que leur source souffrait dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres. Le problème, c'est que j'ai aussi écrit qu'Assange avait publié sur Internet les journaux de guerre de l'Irak et de l'Afghanistan sans masquer les noms. J'ai eu tort et par paresse j'ai répété cette insulte qui apparaissait dès qu'on cherchait le nom d'Assange sur Google. Ça devait être vrai, non ? Deux partisans australiens bien connus d'Assange ont tenté de me corriger. À ma grande honte, je les ai (…) Lire la suite »

WikiLeaks et Julian Assange : Dix jours qui ont changé le monde

Natalia Viana

12/05/2011 : Tandis qu'Assange se bat contre son extradition vers la Suède, une collaboratrice raconte pour la première fois l'histoire du groupe qui s'est réuni il y a un an pour préparer la plus grande fuite de l'histoire.

Il y a treize mois, Julian Assange et son WikiLeaks étaient encore relativement inconnus. Ils n'avaient jamais fait la une des journaux au Brésil, où je vis, et encore moins en Amazonie, où je faisais des reportages en free-lance à l'époque. Les documents secrets américains étaient la dernière chose à laquelle je pensais lorsqu'on m'a contactée pour la première fois le 14 novembre 2010. "Bonjour Natalia, je fais partie d'une organisation très influente et je voulais vous offrir un emploi", a déclaré une voix féminine qui prétendait avoir travaillé avec moi il y a quelques années. "Nous travaillons sur un énorme projet qui va avoir d'énormes répercussions dans le monde entier. Tous mes téléphones sont sur écoute, il n'est donc pas prudent de vous donner des détails. Mais je suis sûre que n'importe quel journaliste aimerait être impliqué", a-t-elle expliqué. Cela ressemblait à quelque chose tout droit sorti d'un film de James Bond, mais j'étais accrochée. J'ai appelé Gavin (…) Lire la suite »