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Thème : Julian Assange

Julian Assange - Ce que nous dit l’audience du 26 juin 2024 à Saipan

Frédéric Dumas
La conclusion des 14 ans de privation de liberté au Royaume-Uni de Julian Assange, au moyen d'une procédure de plaider-coupable propre au droit américain, mérite qu'on relise le déroulement des évènements de la journée du 26 juin. Le Guardian, journal britannique, a couvert en temps réel l'arrivée de Julian Assange ce mercredi 26 (mardi 25 soir en Europe) jusqu'à l'intérieur de la salle d'audience de la juge Ramona Manglona, sur les Iles Mariannes. Ce confetti de territoire américain est trop petit pour avoir le statut d'État (cinquante mille habitants, soit la population d'une bourgade), perdu dans une immensité d'eau au milieu du Pacifique Nord ; il fut pris aux Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale. C'est à cette URL que le Guardian a consigné le déroulement de l'audience et le contenu de ce qui s'y est dit : https://www.theguardian.com/media/live/2024/jun/26/julian-assange-live... Ce compte rendu se consulte à partir de la dernière page, puisque les évènements y apparaissent du plus (...) Lire la suite »

Le charme discret de la libération de Julian Assange (ou comment il a sauvé WikiLeaks)

Viktor DEDAJ
L’affaire de presse la plus importante de notre génération, pour citer le regretté John Pilger, s’est conclue un peu comme elle avait commencé : en provoquant un pic d’intérêt éphémère des médias (il faut bien alimenter le fil de l’actualité, que diable) accompagné de leur désinvolture habituelle dans le traitement de cette affaire (il y a d’autres sujets à traiter, que diable). D'ailleurs, je constate que pas mal de "médias alternatifs et indépendants" n'ont pas moufté plus que ça. Ils ont honte ou quoi ? En résumé, Julian Assange a fini par craquer et plaider coupable - ce qui prouve qu’il l’était, sinon il aurait plaidé innocent et aurait fait confiance à la justice - et a profité de la magnanimité du gouvernement des États-Unis qui a finalement décidé en son âme et conscience, et sous la pression amicale de son allié Australien, que l’affaire devait être réglée dans un souci de… Doux Jésus. Pour un gouvernement qui avait envisagé de l’enlever, l’empoisonner ou de l’assassiner, qui a soudoyé de faux-témoins, (...) Lire la suite »
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3 questions à Viktor Dedaj sur la libération de Julian Assange

Viktor DEDAJ

Julian Assange a pu quitter la prison de haute sécurité de Belmarsh où il était incarcéré depuis 2019 dans l’attente d’une éventuelle extradition vers les États-Unis. Il aurait pu y être jugé en vertu de l’Espionage Act et écoper d’une peine de 175 ans de prison. Mais un accord avec les autorités US a pu être trouvé. Le fondateur de WikiLeaks a accepté de plaider coupable de "complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale". En route pour comparaître devant un tribunal US des îles Mariannes, Assange devrait écoper d’une peine de 52 mois de prison, déjà purgée en détention préventive à Belmarsh. Après cette formalité, il pourra regagner son pays natal, l’Australie. Mobilisé depuis de nombreuses années pour la libération d’Assange, Viktor Dedaj réagit à cet ultime rebondissement. (I’A)

Investig’Action : Assange faisait l’objet d’un véritable acharnement des États-Unis. Il mourrait à petit feu dans des conditions assimilées à de la torture dans la prison de Belmarsh. Et son avenir était plus qu’incertain, avec toujours ce risque d’extradition. Comment expliquer qu’un accord pour sa libération tombe maintenant ? Viktor Dedaj : Parmi ceux qui suivent l’affaire de près, la rumeur d’un accord possible courrait depuis un bout de temps. Pour les États-Unis, c’est une façon de ne pas perdre la face et d’obtenir une condamnation. Mais en cas d’extradition et d’un procès pour espionnage sur le territoire US, Assange risquait une peine de 175 ans de prison. Ici, il écopera d’une peine de 52 mois d’emprisonnement déjà purgés à Belmarsh. Cela démontre à quel point la justice n’avait pas beaucoup d’importance dans cette histoire, elle a surtout fait l’objet d’une instrumentalisation politique. Si cet accord a pu être trouvé maintenant, c’est d’abord parce que l’establishment des États-Unis est divisé. (...) Lire la suite »
A propos de la désinformation de nombreux medias sur Assange

Wikileaks et Assange, les emails d’Hillary Clinton, et le dit « Russiagate »

Marc MOLITOR
Un certain nombre de personnes ont des réserves sur le rôle que Wikileaks et Julian Assange aurait joué dans les élections présidentielles américaines de 2016. La publication par Wikileaks d’emails de la candidate démocrate Hillary Clinton aurait joué un rôle important, sinon décisif, dans la défaite d’Hillary Clinton et le succès de Donald Trump. En outre, la Russie aurait joué un rôle dans tout cela, des enquêtes ont été menées sur l’ingérence présumée de la Russie dans ces élections. Hillary Clinton elle-même et ses équipes de campagne et collaborateurs ont bâti tout un récit pour imputer leur défaite à cette ingérence et aussi en partie aux révélations de Wikileaks, associant parfois les deux, puisque une partie des emails auraient été obtenus par un piratage des ordinateurs du parti Démocrate ( DNC = Democratic National Commitee) soit disant par des hackers russes. Une partie importante de la presse, notamment marquée démocrate, a alimenté abondamment ce récit ( ou a été elle-même abondamment alimentée par (...) Lire la suite »

Un jour sombre pour les États-Unis

Scott RITTER
En permettant au gouvernement des EU de contraindre Julian Assange à plaider coupable d’un crime qu’il n’a pas commis, le pays s’est condamnée à être un pays où dire la vérité est un crime. “La presse devait servir les gouvernés, pas les gouvernants. Le pouvoir du gouvernement de censurer la presse a été aboli afin que la presse reste à jamais libre de censurer le gouvernement. La presse a été protégée afin qu’elle puisse dévoiler les secrets du gouvernement et informer le peuple. Seule une presse libre et sans entraves peut effectivement dénoncer les tromperies du gouvernement. Et parmi les responsabilités primordiales d’une presse libre figure le devoir d’empêcher toute partie du gouvernement de tromper le peuple et de l’envoyer dans des pays lointains pour y mourir de fièvres étrangères et de fusillades et d’obus étrangers“. Juge Hugo Black, The New York Times contre les États-Unis, 1971 Julian Assange a comparu devant un tribunal des EU sur l’île de Saipan, où il devrait plaider coupable d’une seule (...) Lire la suite »

Julian Assange, une lumière

Mustapha STAMBOULI

Dans ce poème, l'éloge vibrant de Julian Assange résonne comme un hymne à la vérité et à la liberté. Décrit comme un visionnaire australien au courage inébranlable, fondateur de WikiLeaks, Assange incarne la quête implacable de transparence et de justice. Malgré les épreuves et la persécution, sa libération finalement obtenue symbolise la victoire de la vérité. Son combat incessant contre l'oppression et son engagement pour la démocratie sont salués comme un triomphe de la liberté d'expression. Ce poème loue l'héritage intemporel et la détermination inflexible de Julian Assange dans sa lutte pour la vérité et la justice.

Chantons les louanges de Julian Assange, Le visionnaire australien au courage sans relâche, Fondateur de WikiLeaks, bastion de la vérité, Où la transparence et la liberté sont rois et reines. En 2010, Chelsea Manning, héroïne de ce conte, A dévoilé des secrets, a brisé des monts, Révélant au monde des crimes de guerre, En Irak, Afghanistan, la vérité est amère. Pour sa quête de vérité, il a payé le prix fort, 14 années de souffrance, de combat, de remords, Emprisonné à Belmarsh, cœur brisé mais fier, La justice enfin lui sourit, dans ce monde en enfer. La Haute Cour, enfin, a tendu la main, Permettant à Assange de parler, enfin, De sa lutte incessante pour la transparence, Et la démocratie, sans cesse en espérance. Symbole de courage, de détermination, Face aux puissants, face à l'oppression, Julian Assange demeure, intemporel, Un phare dans la nuit, un esprit rebelle. Sa libération enfin, victoire de justice, Célébrée par tous, sans aucun vice, La liberté d'expression triomphe enfin, (...) Lire la suite »
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Les destins de Gaza et de Julian Assange sont liés

Jonathan COOK

Si elles étaient correctement rapportées, deux audiences judiciaires d'une importance cruciale tenues cette semaine à Londres et à La Haye feraient apparaître l'"ordre fondé sur des règles" des États-Unis comme une imposture.

Deux affaires judiciaires menaçant nos libertés les plus fondamentales à l'échelle mondiale se sont déroulées séparément en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas cette semaine. Aucune de ces affaires n'a fait l'objet d'une couverture plus que superficielle dans les médias de l'establishment occidental, comme la BBC. Dans le premier cas, il s'agit de l'ultime recours du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, contre les tentatives des États-Unis de l'extrader pour l'enfermer jusqu'à la fin de ses jours. Selon l'administration Biden, le crime d'Assange est d'avoir publié des fuites exposant les crimes de guerre systématiques approuvés par les autorités américaines et britanniques en Irak et en Afghanistan. Le gouvernement britannique, ce qui n'est peut-être pas surprenant, a donné son accord à son extradition. L'autre affaire a été entendue par la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye. Quelques semaines après que les juges de la Cour mondiale ont estimé plausible qu'Israël se livre à un génocide (...) Lire la suite »

« Un prisonnier politique torturé » – l’affaire Assange vue par Rony Brauman

Rony BRAUMAN
Interview de Rony Brauman, médecin humanitaire et ex-président de Médecins sans frontières (MSF), à propos de l’affaire Assange. Entretien mené par Nadia Genet du Comité de soutien Assange le 17 avril 2024. Rony Brauman parle notamment de l’apport de WikiLeaks au journalisme, de la lâcheté des médias face à la persécution d’Assange, ciblé par « une vengeance d’État bipartisane », des conséquences médicales de l’enfermement et de la torture ; il dresse aussi un parallèle entre le traitement médiatique de Julian Assange et celui réservé aux Palestiniens et à Gaza. Pour lui, le journaliste australien est « un prisonnier d’opinion, un prisonnier politique, torturé ». Il parle d’une nouvelle affaire Dreyfus et évoque le courage de Stella Assange. Lire la suite »

Les réponses à notre questionnaire Assange adressé aux 38 listes candidates aux élections européennes en France

Comité de soutien Assange
Nous avons adressé les trois questions suivantes aux 38 listes candidates en France aux élections européennes du dimanche 9 juin 2024 : 1. Considérez-vous Julian Assange comme un prisonnier politique ? 2. Si vous êtes élu-e, plaiderez-vous pour la libération de Julian Assange et l’abandon des poursuites états-uniennes contre lui ? 3. Êtes-vous favorable à l’asile politique pour Julian Assange en France ? Nous avions limité à 2 000 signes maximum l’ensemble des réponses, à répartir librement entre les trois questions. Nous avons obtenu 23 réponses à notre questionnaire, soit 60 % des listes. Les autres listes ont reçu deux relances mais ne se sont pas manifestées. Découvrez ci-dessous les réponses et... les non-réponses. Les listes sont présentées dans l’ordre issue du tirage au sort organisé par le ministère de l’Intérieur. 1. Pour une humanité souveraine / Tête de liste : Léopold-Édouard Deher-Lesaint Aucune réponse. 2. Pour une démocratie réelle : Décidons nous-mêmes ! / Tête de liste : Philippe Ponge (...) Lire la suite »

Des parlementaires britanniques demandent une enquête sur le rôle du Crown Prosecution Service dans l’affaire Julian Assange

Stefania MAURIZI

Depuis 2010, le Crown Prosecution Service (CPS) est la principale autorité publique dans l'affaire Assange, y compris dans l'actuelle affaire d'extradition des États-Unis. Un groupe de députés de tous les partis vient de soumettre une lettre à la commission de la justice du Royaume-Uni pour tenter de faire la lumière sur le rôle du CPS dans cette affaire.

[16 mai 2024] Depuis 2010, le Crown Prosecution Service (CPS) est la principale autorité publique dans l’affaire Assange, y compris dans l’actuelle affaire d’extradition des États-Unis. Un groupe de députés de tous les partis vient de soumettre une lettre à la commission de la justice du Royaume-Uni pour tenter de faire la lumière sur le rôle du CPS dans cette affaire. Une brève enquête sur le rôle des autorités britanniques du Crown Prosecution Service dans l’affaire Julian Assange. Un groupe interpartis de députés comprenant le député travailliste John McDonnell, la députée verte Caroline Lucas, Jeremy Corbyn et le député conservateur David Davis, vient de soumettre sa demande d’enquête dans une lettre adressée au président du Comité spécial de la justice du Parlement britannique, Sir Bob Neill. « Compte tenu de l’importance de l’affaire Julian Assange pour les libertés journalistiques et de l’intérêt général qu’elle suscite “, écrivent les parlementaires dans leur lettre, « il est essentiel que tous les (...) Lire la suite »
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