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Thème : Julian Assange

Julian Assange : Dénonciation sur les infractions commises dans l’exercice de la fonction publique

Rod Driver

Inconduite dans la fonction publique dans l’affaire #Assange - Dénonciation de crimes déposée par Rod Driver concernant Paul Close, Emma Arbuthnot, Daborah Taylor, Michael Snow.

J'ai récemment rédigé des plaintes pour des fautes professionnelles commises par les quatre personnes suivantes dans le cadre de leur traitement de Julian Assange. Paul Close - Le procureur du CPS [Crown Prosecution Service] qui a secrètement conspiré avec le procureur suédois, Marianne Ny, pour maintenir l'affaire de Julian dans les limbes pendant de nombreuses années. Close a écrit à Ny pour lui recommander de ne pas interroger Julian au Royaume-Uni. Il lui a ensuite écrit pour lui dire de ne pas abandonner l'affaire, en lui disant "ne vous dégonflez pas". Tous les procureurs ont le devoir de faire avancer une affaire. Emma Arbuthnot - La plus haute magistrate qui supervise l'affaire Julian. Elle a présidé l'audience du 7 février 2018 et a statué le 13 février 2018. Elle a de sérieux conflits d'intérêts, qui ont été documentés en détail par DeclassifiedUK (1) . Elle, son mari et son fils sont fermement ancrés dans l'establishment de la sécurité nationale britannique. Elle a (…) Lire la suite »

« Si Assange est extradé vers les États-Unis, alors aucun journaliste dans le monde n’est à l’abri » : Daniel Ellsberg

Democracy Now

Le célèbre lanceur d'alerte Daniel Ellsberg (qui avait notamment diffusé les "Documents du Pentagone" <1>, NDT), affirme que l'audience d'extradition de Julian Assange à Londres pourrait avoir de lourdes conséquences sur la liberté de la presse. Le fondateur de WikiLeaks est confronté à une série d'accusations d'espionnage et de piratage informatique en constante évolution, liées à la diffusion de câbles diplomatiques qui ont révélé des crimes de guerre commis par les forces étasuniennes en Irak et en Afghanistan. S'il est extradé [aux Etats-Unis], Assange a peu de chances d'échapper à une condamnation et risque 175 ans de prison. "La presse des EU est restée en quelque sorte dans un état de déni pendant 40 ans, vraiment, depuis mon affaire*, refusant d'accepter que la Loi sur l'espionnage contient des formulations qui pourraient les viser directement", déclare Ellsberg, qui a témoigné pour la défense d'Assange lors de son procès d'extradition – par vidéoconférence – depuis les États-Unis. "Maintenant, la presse, les journalistes et les éditeurs étasuniens se retrouvent eux-mêmes sous la menace de l'utilisation de la Loi sur l'espionnage à leur encontre".

AMY GOODMAN : Bienvenus sur Democracy Now ! Je suis Amy Goodman, avec Nermeen Shaikh. Alors que nous abordons maintenant l'affaire de la liberté de la presse qui se déroule à Londres, où Julian Assange, fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, se bat contre son extradition vers les États-Unis motivée par une série d'accusations d'espionnage et de piratage en constante évolution. Assange risque une condamnation presque certaine, s'il est extradé ici, et 175 ans de prison. Les procureurs étasuniens allèguent qu'il a conspiré avec la lanceuse d'alerte Chelsea Manning, qui était soldat dans l'armée des EU, pour télécharger illégalement des centaines de milliers de documents militaires confidentiels sur la guerre d'Irak et d'Afghanistan, ainsi qu'une énorme quantité de câbles [diplomatiques] classifiés du Département d'État. De nombreux experts ont pris la défense d'Assange parmi lesquels le légendaire lanceur d'alerte des Documents du Pentagone, Dan Ellsberg, qui a témoigné (…) Lire la suite »

Affaire Julian Assange : Plainte contre la juge Lady Emma Arbuthnot.

Niki KONSTANTINIDOU

Cette lettre est devenue une pétition... Pour ajouter votre nom, rendez-vous sur le site Wise Up Action : https://wiseupaction.info/2020/07/16/open-letter-to-the-lord-chancellor-and-the-lord-chief-justice-concerning-chief-magistrate-arbuthnot/

15 juillet 2020 Madame, Monsieur, Depuis ma plainte initiale auprès de la JCIO, d'autres preuves solides ont été mises au jour concernant la conduite personnelle du magistrat en chef en dehors du tribunal, en relation avec des acteurs politiques, militaires et de renseignement de haut niveau exposés par M. Assange et WikiLeaks. (1) Comme vous le savez, le 27/12/2019, j'ai déposé une plainte auprès du Médiateur des nominations judiciaires et de la conduite des juges (JACO) concernant la manière dont le JCIO a traité ma plainte initiale (c'est-à-dire la plainte numéro 32224/19) contre le magistrat en chef Emma Arbuthnot. Cette plainte est essentiellement résumée ci-dessous (extrait de mon courriel au JACO 06/01/2020) : Pour illustrer l'importance de ces allégations contre Emma Arbuthnot, je mets en exergue quelques extraits des articles d'enquête du Daily Maverick qui ont été cités dans ma plainte contre le JCIO (NB : lesdits rapports font référence à des preuves (…) Lire la suite »

"C’est un incroyable échec du journalisme." (Exberliner)

Stefania MAURIZI
La journaliste italienne Stefania Maurizi a travaillé pour certaines des plus grandes publications du pays, dont la Repubblica, l'Espresso et, maintenant, Il Fatto Quotidiano. En 2009, elle a commencé à travailler avec Julian Assange et WikiLeaks sur des dossiers secrets concernant la guerre en Afghanistan, les câbles de la diplomatie américaine et les détenus de Guantanamo. Elle a également enquêté sur des dossiers top-secrets divulgués par le dénonciateur Edward Snowden, révélant entre autres des cas graves de pollution environnementale en Italie et d'exploitation de travailleurs pakistanais dans une usine exploitée par une société italienne. Maurizi a été témoin lors des audiences d'extradition d'Assange le mois dernier. Alors qu'un juge londonien réfléchit à l'opportunité d'extrader le fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis, nous lui avons parlé de son expérience de se faire de puissants ennemis, de ce qu'elle décrit comme des campagnes de diffamation contre WikiLeaks et (…) Lire la suite »

Les excuses de George Monbiot pour ne pas avoir suffisamment défendu Assange ne sont pas acceptables

Jonathan COOK

Cet article s’applique parfaitement aux journalistes mainstream français.

Confronté à un flux de critiques de la part de certains de ses disciples, George Monbiot, le chroniqueur de gauche du Guardian, supposé intrépide, a présenté cette semaine deux excuses extraordinairement faibles pour ne pas avoir apporté plus qu'un soutien superficiel à Julian Assange au cours du mois dernier, alors que le fondateur de Wikileaks a subi des audiences d'extradition dans un tribunal de Londres. L'administration Trump veut qu'Assange soit amené aux États-Unis pour faire face à des accusations d'espionnage qui pourraient le voir enfermé dans une prison supermax en vertu de "mesures administratives spéciales", l’empêchant d'avoir de véritables contacts avec tout autre être humain pour le reste de sa vie. Et ce sort ne l'attend que parce qu'il a embarrassé les États-Unis en exposant leurs crimes de guerre en Afghanistan et en Irak dans les pages de journaux comme le New York Times et le Guardian - et parce que Washington craint qu'Assange, s'il est laissé libre, ne (…) Lire la suite »

La campagne sans précédent et illégale pour éliminer Julian Assange (The Intercept)

Charles GLASS

Assange ne bénéficierait jamais d’un procès équitable aux États-Unis, mais il n’en bénéficie pas non plus en Grande-Bretagne.

Pendant les 17 jours de l'audience d'extradition de Julian Assange à Londres, les procureurs ont réussi à prouver à la fois les crimes et la conspiration. Le coupable, cependant, n'était pas Assange. Au lieu de cela, les contrevenants et les conspirateurs se sont avérés être les gouvernements britannique et américain. Les uns après les autres, les témoins ont décrit en détail les mesures illégales prises pour violer le droit d'Assange à un procès équitable, détruire sa santé, salir le personnage et l'emprisonner à l'isolement pour le reste de sa vie. Les preuves présentées en salle d'audience ont révélé l'illégalité à une échelle sans précédent des services de renseignement, de l'armée, de la police et de la justice des États-Unis et de la Grande-Bretagne pour éliminer Assange. Les gouvernements avaient l'avantage, comme l'homme blanc dont Malcolm X a écrit : "C'est un joueur professionnel ; il a toutes les cartes et les chances de son côté, et il a toujours distribué à notre (…) Lire la suite »

Le cas d’extradition d’Assange est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse - alors pourquoi les médias n’en parlent pratiquement pas ? (The Independent)

Patrick COCKBURN

Assange et WikiLeaks ont fait tout ce que les journalistes devraient faire en révélant des informations importantes sur les méfaits du gouvernement américain et en les communiquant au public.

Le silence des journalistes en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis sur la procédure d'extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, les rend complices de la criminalisation par le gouvernement américain des activités de collecte d'informations. Au cours des quatre dernières semaines, dans une salle d'audience de l'Old Bailey à Londres, les avocats du gouvernement américain ont demandé l'extradition d'Assange vers les États-Unis pour répondre à 17 accusations en vertu de la loi sur l'espionnage de 1917 et à une accusation de piratage informatique. Au cœur de leur affaire se trouve l'accusation selon laquelle, en laissant circuler une quantité de câbles diplomatiques et militaires américains classifiés en 2010, Assange et WikiLeaks ont mis en danger la vie d'agents et d'informateurs américains. L'une des nombreuses particularités de cette étrange affaire est que les preuves sont inexistantes. Le Pentagone a admis qu'il n'avait pas réussi à trouver une seule personne (…) Lire la suite »

"Assange est très attaché à ses principes et doté d’un courage énorme".

Mary KOSTAKIDIS
Dans des commentaires publiés cette semaine sur le site World Socialist Web Site, la célèbre journaliste australienne Mary Kostakidis a condamné les abus perpétrés contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et a déclaré qu'il n'avait pu survivre à des années de détention arbitraire que grâce à sa "conviction que la vérité devait prévaloir". Kostakidis a suivi chaque jour les audiences du tribunal britannique pour l'extradition d'Assange vers les États-Unis et a envoyé des tweets en direct sur la procédure. La journaliste est très suivie par le public, en raison de son franc-parler dans la défense des libertés civiles. Kostakidis a été le principal présentateur de l'émission de télévision nationale "SBS World News" pendant plus de vingt ans, jusqu'en 2007. Elle a défendu Assange depuis le début de la persécution de l'éditeur de WikiLeaks par les États-Unis, en raison de sa dénonciation des crimes de guerre américains, des violations des droits de l'homme et des (…) Lire la suite »

Témoin oculaire de l’agonie de Julian Assange (Arena On Line)

John PILGER

Le journaliste John Pilger a passé les trois dernières semaines à suivre le procès d’extradition de Julian Assange à Old Bailey, à Londres. Il s’est entretenu avec le rédacteur en chef d’Arena Online, Timothy Erik Ström :

Q : Après avoir assisté au procès de Julian Assange, pouvez-vous nous décrire l'atmosphère qui règne au tribunal ? L'atmosphère qui règne actuellement est choquante. Je le dis sans hésitation ; j'ai siégé dans de nombreux tribunaux et j'ai rarement connu une telle corruption de la procédure ; c'est une véritable vengeance. Si l'on met de côté le rituel associé à la "justice britannique", il a parfois évoqué un simulacre de procès stalinien. Une différence est que dans les procès-spectacles, l'accusé se tenait devant le tribunal proprement dit. Dans le procès d'Assange, le défendeur était enfermé derrière une épaisse vitre et devait ramper à genoux jusqu'à une fente dans la vitre, sous la surveillance de son gardien, pour entrer en contact avec ses avocats. Son message, chuchoté et à peine audible à travers les masques faciaux, était transmis par un post-it vers l'avant du tribunal où ses avocats plaidaient contre son extradition vers un enfer américain. Considérez cette routine (…) Lire la suite »

Etats-Unis contre Julian Assange : Comptes-rendus des audiences - JOUR 17 (30 septembre 2020)

Témoins : UC Global a espionné les conversations d'Assange avec des avocats Seules les fuites de documents confirment ce que les gouvernements dissimulent Espionné à l'ambassade La sécurité sans précédent des documents de WikiLeaks Chelsea Manning a été punie par un grand jury L'acte d'accusation d'Assange menace gravement la liberté de la presse Témoignage de Patrick Cockburn Témoignage de Ian Cobain Témoignage de Guy Goodwin-Gill Témoignage de Stefania Maurizi Témoin anonyme 1 : UC Global obtient un contrat avec le financier de Trump, Sheldon Adelson Témoin anonyme 2 : Menace d'empoisonner ou d'enlever Julian Assange le non compte-rendu de Craig Murray Où est mon dernier compte-rendu sur le procès d'Assange ? De nombreuses personnes m'ont contacté de diverses manières pour me demander où est le compte-rendu que je leur ai promis du dernier jour de l'audience d'Assange, en guise de conclusion de la série. C'est difficile à expliquer. Lorsque j'étais à Londres, c'était (…) Lire la suite »