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Thème : Désinformation & Propagande

Le temps de la vérité, rien que la vérité (Morning Star)

Paul DONOVAN
Un nouveau film du journaliste d'investigation John Pilger explique pourquoi le travail de dénonciation de WikiLeaks est si important. Dans La Guerre invisible (The War You Don't See), Pilger décrit les campagnes de relations publiques destinées à garantir que le public ne puisse jamais connaître les tenants et les aboutissants des guerres. Les journalistes étant complices de ce qui se passe. Le film débute par des images de civils mitraillés : un massacre épouvantable commis par des soldats étatsuniens en Irak. On passe ensuite à la Première Guerre mondiale, avec un échantillon de scènes macabres. Pilger nous remémore une conversation entre le rédacteur en chef du Manchester Guardian et le Premier ministre Lloyd George qui estimait que « si les gens connaissaient vraiment la vérité sur la guerre en cours, elle cesserait demain matin. Mais ils ne la connaissent pas et ne peuvent pas la connaître. » Cette mantra a marqué pratiquement tous les gouvernements britanniques durant (…) Lire la suite »

Et si Wikileaks n’était qu’une vaste supercherie médiatique ?

Ahmed BENSAADA
Je ne suis pas nécessairement un fervent adepte de la théorie du complot, mais je dois avouer qu'il y a quelque chose qui me dérange dans ce monumental déballage d'informations supposées être secrètes par le site Wikileaks. Un vrai scénario dans la pure tradition hollywoodienne. D'ailleurs, il n'est pas impossible que cette histoire soit bientôt adaptée à l'écran. D'abord, il y a le « héros » Le coupable présumé de cette fuite massive d'informations est un jeune féru d'informatique qui a fait sauter tous les verrous sécuritaires de la diplomatie américaine et qui nous offre sur un plateau 251 287 documents de la plus haute importance par l'intermédiaire de CD de Lady Gaga [1,2]. Et pour donner une touche mélodramatique, on nous apprend que le jeune en question est homosexuel, incompris et rejeté pas son entourage, qu'il est frustré de la société en plus d'être issu d'une famille monoparentale. Tout un personnage. Ensuite, il y a la forme Inaccessible pour le commun des (…) Lire la suite »
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En France, Eric Besson s’occupe du ménage pour la droite

Si la maison qui héberge Julian Assange de Wikileaks est détruite par un Predator et que les Etats-Unis nient toute implication... On n’aura plus qu’à les croire.

William BLUM

Un des thèmes les plus récurrents dans les documents de Wikileaks est l’obsession maladive de Washington pour l’Iran. Pays après pays, les Etats-Unis exercent une pression constante sur le gouvernement pour resserrer la corde autour du cou iranien, pour renforcer au maximum les sanctions américaines et les rendre les plus douloureuses possible, pour exagérer la menace nucléaire iranienne et pour décourager tout contact avec l’Iran.

Selon un titre du Guardian de Londres du 28 novembre (2010), « Crainte « d'un monde différent » si l'Iran se dote de l'arme nucléaire. Les télégrammes des ambassades révèlent que les Etats-Unis soudoient et menacent les gouvernements pour ne pas venir en aide à l'Iran. » Et on nous dit que les gouvernements arabes soutiennent les Etats-Unis dans cette tâche, que la crainte de l'Iran est généralisée. John Kerry, dirigeant démocrate de la Commission des Affaires Etrangères du Sénat (US) en a remis une couche. « Les choses que j'ai entendues dans les bouches du Roi Abdgullah (Arabie Saoudite) et de Hosni Mubarak (Egypte) et d'autres sont à présent publiques. » a-t-il dit. Il a ajouté qu'il y avait un « consensus sur l'Iran ». (Guardian du 2 décembre). Si tout cela avait réellement un sens, cela signifierait que les populations arabes pensent la même chose, et pas seulement leurs dirigeants dictateurs. Alors examinons quelques chiffres. Le « Sondage de l'Opinion Publique Arabe » (…) Lire la suite »

Wikileaks : à qui profite le crime ?

Pierre PICCININ

Les « révélations » du site Wikileaks, qui vient de publier plusieurs dizaines de milliers de correspondances diplomatiques états-uniennes, sont hélas des plus décevantes, à ce stade du moins, car d’un commun navrant.

Rien, par exemple, sur le rôle des Etats-Unis quant à la déstabilisation du gouvernement iranien et à son intervention dans la « révolution verte » qui avait suivi les élections de juin 2009 ; rien sur le virus informatique « stuxnet » qui serait en train de paralyser l'armée iranienne et ses centres de recherche nucléaire ; rien sur la Syrie ; rien sur les négociations israélo-palestiniennes qui ont repris depuis peu et sont pourtant au coeur de la politique états-unienne au Proche-Orient ; et absolument rien sur Israël. En outre, aucune information sur l'origine de ces documents et leur authenticité (que les principaux intéressés ne dénient cependant pas…). En fait, globalement, rien de vraiment nouveau, rien de sensationnel dans ce qui a été publié jusqu'à présent. En effet, cette correspondance contient d'abord quelques mots malheureux de tel ou tel diplomate de second rang sur l'un ou l'autre chef d'Etat, mais pas de quoi fouetter un chat (rien d'inhabituel, en somme, (…) Lire la suite »
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Les jeunes filles en fleur de Proust buvaient leur thé, petit doigt levé dans leurs gants de dentelles

La France doit-elle contacter Ben Laden ou le Père Noël ?…

Georges STANECHY

« La répression ne spécule en définitive que sur la peur.
Mais, la peur peut-elle suffire à combattre le besoin, l’esprit de justice, l’intelligence, la raison, l’idéalisme, toutes forces révolutionnaires manifestant la puissance formidable et profonde des facteurs économiques d’une révolution ? »
Victor Serge - 1925 (1)

Mystères de la technologie…

Les satellites de surveillance en mesure d’inventorier les sournoises centrifugeuses iraniennes à travers des mètres cubes de béton, produisant à la chaîne et en catimini des bombes atomiques pour en carboniser notre civilisation, sont incapables de trouver trace d’une bande de ravisseurs et leurs "otages" enlevés au Niger.

Dans un désert aussi plat que la main…

Qui est qui fait quoi ?... Ce groupe de terroristes invisibles, se fait appeler AQMI. Nom presque sympathique. Est-ce à la suite d'une étude marketing, cela fait penser à une mutuelle d'assurances ?… Du moins une succursale, puisque son directeur général, Ben Laden, a fait savoir qu'il voulait "discuter" avec la France, pour "négocier" directement. Dans une cassette audio. Car, lui aussi, on ne le voit jamais… Très sérieusement, les médias nous ont assurés que "sa voix" avait été authentifiée par les services de renseignements. Le "top" de la référence !... Les mêmes services de renseignement qui avaient certifié que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, atomiques et chimiques. Les mêmes médias et services de renseignements qui, la veille de l'invasion de l'Afghanistan, c'était il y a une dizaine d'années, nous avaient affirmé que Ben Laden était gravement malade, les reins bloqués, sous dialyse permanente. (…) Lire la suite »

La lumière qui fait mal.

Oscar FORTIN

« Rien n’est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu. »

Cette prédiction qui remonte à plus de 2000 ans (Mt. 10, v.17) devient de plus en plus réalité en ces jours que nous vivons. Les serments dont nous entourons les secrets ne sauraient résister aux impératifs de conscience qui se nourrissent de vérité et de liberté.

Des langues, en nombre toujours plus grand, se délient pour dénoncer l'inconcevable alors que de puissantes technologies telles celles de Wikileaks et de l'ensemble des réseaux d'information alternative permettent d'étaler au grand jour ce que nombre de nos élites politiques, religieuses et économiques croyaient bien à l'abri dans les chambres noires les plus secrètes et souvent protégés par les serments d'office. Le bon peuple, bien malgré lui, ouvre de plus en plus les yeux pour découvrir, chez bon nombre de ces hauts personnages, de véritables sépulcres blanchis dont l'intérieur est rempli de mensonges, d'iniquité et de pourriture. Il ne fait pas de doute que le Québec, pour certains, vit des heures sombres, avec ces scandales qui touchent de façon particulière le monde politique, mais aussi financier et religieux. Pour d'autres, par contre, ça ne peut être qu'une bonne nouvelle qu'enfin soit levé le voile de l'hypocrisie et que la vérité retrouve tous ses droits. La bulle à (…) Lire la suite »
Sur Google actualité plus de 1000 articles sur la santé de Johnny en 2009, 22600 sur l’équipe de France en Afrique du Sud, 283 sur le foyer et ses morts

Ce qui s’est passé le week-end du 13 et 14 novembre.

Charles HOAREAU

Il y a des moments où, un évènement s’impose dans l’actualité, au point d’écraser tous les autres dont pourtant il faudrait parler. C’est ce qui s’est encore passé ce week-end.

Ainsi donc, dans ce que la presse nomme un foyer « pour travailleurs immigré-e-s » pour ne pas dire un foyer ADOMA et comme si le sinistre était moins grave et plus fatal parce qu’il s’agissait « d’immigrés », le feu a pris tuant au moins sept personnes [1] dans la nuit de samedi à dimanche : un résident, qui a sauté du sixième étage, six autres personnes asphyxiées par une épaisse fumée brûlante

Le bilan pourrait s'alourdir car 11 personnes sont encore dans un état grave, dont trois enfants en réanimation et 8 personnes mises dans des caissons ¬hyperbares. Le feu a tué et la seule vision de l'immeuble fait comprendre comment à partir de poubelles situées à l'extérieur d'un bâtiment et adossées à celui-ci, le piège mortel peut se refermer sur les résidents. Le foyer de Dijon, comme celui de Félix Pyat à Marseille, comme tant d'autres foyers en France est un entassement sur plusieurs étages de cubes dont on ne peut sortir qu'en franchissant un long couloir étroit et bas de plafond, puis en descendant un escalier pas large non plus, espaces rapidement envahis par la fumée toxique en pareille circonstance. 7 morts, 11 blessés et la direction d'ADOMA dit que les systèmes de sécurité ont fonctionné…Mais alors ça veut dire quoi« fonctionner » ? Moi je croyais naïvement que ça voulait dire zéro mort, zéro blessé…Il y aurait un nombre de morts acceptable ? C'est une question (…) Lire la suite »

Le traitement médiatique et politique des prisonniers d’opinion

Pascal SACRE
A la prisonnière 650. Quelle différence y a-t-il entre des opposants politiques emprisonnés aux Etats-Unis, en Iran ou en Chine ? Entre des prisonniers condamnés à mort, soumis à la torture, incarcérés sans procès et internés en institution psychiatrique en Norvège, aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite, en Iran ou en Chine ? Entre Aafia Siddiqui, Lynne Stewart, Synnove Fjellbakk Tafto et Liu Xiaobo (Prix Nobel de la paix 2010), Farah Vazehan [1], Hossein Derakhshan [2] ? Le traitement médiatique et politique de ces prisonniers d'opinion n'est pas du tout le même selon qu'ils servent ou desservent les intérêts de l'impérialisme des Etats-Unis et de leurs alliés. Les prisonniers politiques dont nos médias ne parlent pas Aafia Siddiqui, une femme pakistanaise de 36 ans, fut amenée le 5 août 2008 enchaînée, blessée aux épaules par deux coups d'armes à feu, squelettique, tremblante et en état de choc, dans une salle de tribunal de « la plus grande » démocratie occidentale, à New (…) Lire la suite »
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« Les Français pensent que … »

Patrick MIGNARD
Phrase « passe partout »,…expression magique, rituelle, dans la bouche des politiciens qui d'un seul coup, d'un seul, s'accaparent d'une pensée collective. Phase qui exprime leur fantasme : ils croient savoir et croient être les dépositaires d'une pensée. Phrase qui résume notre capitulation : on se laisse déposséder de notre parole, de notre pensée. Cette phrase résume mieux qu'aucune autre les limites de ce que nous appelons la « démocratie ». QU'EST-CE QU'UNE PENSEE COLLECTIVE ? Peut-on parler de « pensée collective » ou d' « unicité de la pensée » ? La réponse est évidemment non,… Il est une spécificité de l'être humain d'avoir fondamentalement une autonomie de la pensée. Certes, la vie en société, les conditions de vie, de travail, entraînent ce que l'on pourrait qualifier de « convergences d'analyses », pouvant aboutir à un consensus. La division du travail, la segmentation du groupe en classes sociales a indubitablement entraîné une certaine conscience collective en (…) Lire la suite »

Ah ! les s…, les l…, les l… ! (Ne sont pas désignés ici Pujadas, Mougeotte, Apathie, Revel).

Vladimir MARCIAC

Le 30 juin 2010, alors que le présentateur du JT de France 2 David Pujadas quittait les bureaux de France Télévisions, une délégation l’attendait sur le trottoir pour lui remettre le trophée le plus convoité du Parti de la presse et de l’argent (PPA) : « la Laisse d’or ». L’objet, composé d’un collier en métal doré avec lanière lui fut offert avec une boîte de cirage, une brosse et un plumeau.

Les organisateurs récompensaient le « journaliste le plus servile ». Selon eux, Pujadas mérite la Laisse d'or pour son amour des euros (12 000 par mois) sa haine des syndicalistes et son dévouement pour les puissants, réaffirmé dans le film culte de Denis Jeambar, Huit journalistes en colère (Arte, 9.2.10), qui le montrait fustigeant la surmédiatisation des humbles : « Le journalisme des bons sentiments, c'est aussi une bien-pensance. C'est l'idée que, par définition, le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l'entreprise, l'administré contre l'État, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. En fait, c'est une sorte de dérive mal digérée de la défense de la veuve et de l'orphelin. » Au moment où Pujadas sortant des studios s'apprêtait à enfourcher son scooter, un groupe surgit pour l'acclamer, le couvrir de confettis et lui enrouler sa laisse autour du cou avant de dorer son deux-roues avec de la peinture (…) Lire la suite »
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