La question n’est pas de savoir si la commission européenne a été roulée dans la farine par l’admnistration Kadhafi, mais de se demander comment il se fait que ce soit sur un site d’Amérique Latine que nous trouvions cette info... La publication de ce lien sur facebook a provoqué un tollé d’indignation. Il semblerait que le bon sens veuille qu’il soit désormais politiquement incorrect de publier une seul phrase qui ne disent pas que Kadhafi soit un monstre sanguinaire. Il ne s’agit plus d’une censure officielle mais de celle des internautes qui trouvent dans le conflit Libyen un défouloir à leur propre frustration et impuissance, dans le personnage ambiguë de Kadhafi un monstre symbole de tous les maux. C’est aussi sur cela, entre autre, que s’appuie la propagande de guerre. J’ai pris sur moi de traduire ce texte avec sans doute des erreurs que vous voudriez bien excuser. Maryvonne Leray.
L’Empereur Obama et son prédécesseur l’Empereur Bush ont été mis en place par les mêmes institutions que celles qui ont installé Moubarak et Karzai. La différence est que nous sommes nombreux à croire encore, et avec la complicité des médias, que nous avons un « choix » en politique.
Les élites du monde ne qualifient jamais ces types de dictateurs, mais leurs peuples si.
En ce début de 2011 le contraste est saisissant entre la France et le Venezuela. Le CEVIPOF, labo de recherches associé au CNRS, indique que seuls 38 % de français font encore confiance à leurs députés et que 57% considèrent que la démocratie ne fonctionne "pas bien" ou "pas bien du tout" . 39 % des français expriment de la méfiance, 23 % du dégoût, 12 % de l’ennui vis-à -vis de la politique (1). Au même moment, l’ONG chilienne indépendante Latinobarómetro, classe le Venezuela comme un des pays latino-américain où la population croit le plus dans la démocratie (84% des citoyen(ne)s). Les chercheurs attribuent ce record de confiance à la concrétisation effective de politiques sociales et économiques attendues par la population (2). Deux sondages de janvier 2011 dont celui de Datanalisis, proche de l’opposition, montrent que la popularité du président se situe entre 50 et 54 % grâce notamment aux mesures prises en faveur des mal logés et à l’augmentation des budgets sociaux. Pour Latinobarometro "il est paradoxal que ce soit au Venezuela que les gens croient le plus à la démocratie et que ce soit en même temps le pays le plus critiqué sur l’état de sa démocratie" .