RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Bolivie

Garcà­a Linera : La Bolivie abandonne l’État d’apparence et se dirige vers l’État intégral, à l’horizon socialiste

DIVERS
Le vice président à lvaro Garcà­a Linera a affirmé que le second mandat du président Evo Morales qui débute ce vendredi et se terminera en 2015 marque la fin de l'État apparent pour laisser place à l'État intégral, à l'horizon socialiste. « Notre modernité étatique, celle que nous allons construire et que nous sommes déjà en train de construire avec le leadership populaire est très distinct de la modernité capitaliste et il faut lui donner un nom. Notre horizon étatique est une horizon socialiste » a-t-il assuré lors de l'acte d'investiture du second mandat du Président indigène. Dans un discours magistral, Garcà­a Linera, a cité le plus grand penseur marxiste bolivien du XXe siècle, René Zabaleta Mercado ainsi que le philosophe marxiste Antonio Gramsci pour justifier le changement transcendantal qui, selon lui, constitue le point de balancement, entre un avant et un après, entre l'État colonial et le nouvel État Plurinational. Linera a souligné que Zabaleta a touché avec sa (…) Lire la suite »

Bolivie : Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les droits de la Terre-Mère

PRIMITIVI
Nous reproduisons l'appel du président bolivien Evo Morales à une conférence mondiale sur le climat et les droit de la Terre. Vu l'échec de la conférence de Copenhague les président bolivien a en effet prévu un sommet alternatif où les sociétés civiles auraient à débattre sans les politques, ces derniers étant trop sous influence des lobbies et n'arrivant pas à être assez adultes pour asseoir des avancées significatives. Considérant que le changement climatique représente une menace réelle pour l'existence de l'humanité, des êtres vivants et de notre Terre-Mère telle que nous la connaissons aujourd'hui ; Constatant le grave péril pour les îles, les zones côtières, les glaciers de l'Himalaya, les Andes et les montagnes du monde, les pôles, les régions chaudes comme l'Afrique, les sources d'eau, les populations affectées par les désastres naturels croissants, les plantes et les animaux, et tous les écosystèmes en général. Etant évident que les plus affectés par le changement (…) Lire la suite »

Evo Morales : 63% à la hausse. Pas trop « déçu » ? (ou : « un JDD, ca ment énormément »)

Daniel VINAR ULRIKSEN
No hay cosa más sin apuro que un pueblo haciendo la historia No lo seduce la gloria Ni se imagina el futuro Marcha con paso seguro Calculando cada paso Y lo que parece atraso Suele transformarse pronto en cosas que para el tonto Son causas de su fracaso Alfredo Zitarrosa Il n'y a rien de moins pressé qu'un peuple faisant l'histoire Il n'est pas séduit par la gloire Et n'imagine pas le futur Il marche d'un pas sûr En calculant chaque pas Et ce qui semble être un retard Bientôt se transformera En ce qui pour le bêta Sera causes de son échec. * * * * Dimanche soir on a fêté jusqu'à tard dans la nuit la victoire d'Evo Morales, avec plus de 63% des voix " et encore, il reste à comptabiliser les chiffres des zones rurales, qui lui sont généralement plus favorables. Evo Morales est sans doute le Nelson Mandela de l'Amérique Latine. L'arrivée au pouvoir en Bolivie d'un indien, qui se revindique comme tel, qui représente les exclus de 500 ans d'état colonial (…) Lire la suite »

Election en Bolivie : une grand victoire pour la démocratie

Oscar FORTIN
La Bolivie est un pays de l'Amérique du Sud d'un peu plus de 9 millions de personnes aux ethnies multiples. Elle est composée à 55% d'Amérindiens (30% Quechua et 25% Aymara), à 30% de métis, et à 15% d'Européens blancs. Sans accès à la mer, depuis la guerre du Pacifique (1879-1884), elle est une enclave entourée par le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili et le Pérou. Les principales caractéristiques de sa géographie sont l'Altiplano, un haut plateau se situant au milieu des Andes, et le lac Titicaca qui est la plus vaste étendue d'eau d'Amérique du Sud et le plus haut lac commercialement navigable du monde. Une majorité de la population y vit. A l'est, en direction de la frontière brésilienne, on y retrouve le climat tropical et de vastes étendues de terre et de forêt. La Bolivie, bien qu'étant le pays le plus pauvre de l'Amérique du Sud, n'en est pas le moins riche en ressources naturelles : étain, gaz naturel, pétrole, zinc, tungstène, antimoine, argent, fer, plomb, or, (…) Lire la suite »

Le double espoir que porte Evo Morales

Estelle LEROY-DEBIASI
Environ 62% des voix au premier tour, selon les premières estimations, la victoire d'Evo Morales aux élections présidentielles en Bolivie et du MAS s'impose pour ce nouveau mandat de cinq ans. Une gifle pour l'opposition pourtant si activiste dans ses campagnes de déstabilisation du régime en place. Premier point, d'après les observateurs internationaux, le scrutin s'est déroulé dans un climat « de grand civisme, de tranquillité » avec un niveau élevé de participation qui donne une vraie légitimité démocratique. Pas si courant que cela, ce qui mérite donc d'être souligné. D'autant plus que quelques jours avant le suffrage, les commentaires dans la presse française - bien qu'admettant que Morales partait favori - se voulaient réservés, voire suspicieux, balançant entre des témoignages axés uniquement sur les déçus d'Evo Morales et des analyses sur l'impossibilité pour le président briguant un second mandat de mettre en place les fruits de sa réforme Constitutionnelle. Etait-ce bien (…) Lire la suite »

Faute de pouvoir crier à la fraude, AFP vomit sur Evo Morales, en attendant le résultat de dimanche prochain.

Serge CHARBONNEAU
Sur Cyberpresse on peut lire : « Evo Morales : populiste ou héros de la cause autochtone ? » [1] En décembre 2006, un anti progressiste notoire, Gwynne Dyer, avait écrit un article totalement semblable s'intitulant : « Chavez, révolutionnaire ou populiste ? » Les articles de la presse voulant discréditer ces dirigeants progressistes qui font perdre des milliards aux compagnies mondiales, ne se renouvellent pas beaucoup. Combien de fois a-t-on vu le qualificatif "populiste" pour décrire les dirigeants populaires du monde entier ? « Chavez : démocrate populiste ? », Mars 2004, article de Talleyrand. On a parlé d'Aristide comme étant un populiste, de Nestor Kirchner, de Cristina Fernandez, de Rafael Correa et de tant d'autres. On qualifie de populistes tous ceux qui sont le moindrement populaires et qui font chier les chantres du néolibéralisme. En décembre 2006, en réponse à Gwynne Dyer, j'écrivais « Chavez révolutionnaire ou populiste ? Mais on s'en fout ! », [2] un (…) Lire la suite »

Evo Morales Ayma : le discours de Leganés

Evo MORALES, Manuel TALENS
Evo Morales referme une vieille blessure Dans le chapitre XVII de l'Histoire Générale des Indes (1554), l'ecclésiastique Francisco López de Gomara décrit comment Christophe Colomb, de retour en Espagne après son premier voyage vers le continent qui, des années plus tard, recevrait le nom d'Amérique, s'est déplacé de Palos à Barcelone où se trouvaient alors les Rois Catholiques. « Bien que le chemin était long et parsemé d'obstacles, il fut très honoré et [devint] célèbre, car on allait le voir en chemin pour avoir découvert un autre monde et en avoir rapporté de grandes richesses et des hommes vêtus différemment, de nouvelle forme et couleur ». Seulement six de ces hommes, alors étranges pour la vieille Europe, avaient survécu à la traversée. « Les six Indiens ont été baptisés, les autres ne sont pas arrivés à la Cour ; et le Roi, la Reine et le Prince Jean, leur fils, furent les parrains pour avoir autorisé en personne le saint baptême du Christ sur ces premiers chrétiens des (…) Lire la suite »

Nouvelles de Bolivie

Fidel CASTRO
Une chaîne de télévision bolivienne transmettait, ce jeudi 9 avril au matin, des nouvelles fraîches qui reflétaient des tensions dans le pays. Tout marchait bien. Des changements importants se produisaient. Le prestige d'Evo augmente en Bolivie et dans le monde. Il gagne toujours plus de soutien populaire, bien que l'oligarchie possède presque tous les médias. Une campagne d'alphabétisation exemplaire a liquidé l'analphabétisme en un temps record ; les services médicaux touchent aujourd'hui toute la population ; d'importants besoins historiques du peuple bolivien sont satisfaits par des méthodes nouvelles et originales. L'économie et les réserves en devises enregistrent une croissance. Tout ceci enrage l'oligarchie qui bloque au Parlement les élections prévues pour la fin de l'année. Cette manigance a contraint Evo, le parti dirigeants et les masses à adopter des mesures de lutte qui se caractérisent par leur force morale. Le président Evo Morales, la Coordinatrice nationale (…) Lire la suite »
Les mouvements sociaux, une fois de plus, écrivent l’histoire

Une Bolivie digne avance vers sa refondation

CONTRERAS BASPINEIRO, Alex

C’était hier (20 Oct), à La Paz. Il était 12h55 à la vieille horloge du Palais Législatif. Le Président de la République Evo Morales Ayma ne peut contenir son émotion et pleure, les dirigeants des mouvements sociaux se confondent en une seule étreinte, les milliers de manifestants crient de joie et font ondoyer leurs drapeaux et wiphalas [1], les mineurs font exploser leur dynamite et les paysans font écouter leurs pututus [2]. C’est un jour historique pour la Bolivie, car le Congrès National a approuvé aux deux tiers la convocation du référendum sur la nouvelle Constitution politique de l’État pour le 25 janvier 2009.

"A partir de ce moment, nous commençons tous la campagne pour adopter à cent pour cent la nouvelle Constitution de l'État", déclare le chef de l'Etat devant des milliers et des milliers de personnes qui, après leur marche, ont assuré une veille toute la nuit sur la place Murillo. Le Président souligne que, grâce à une nouvelle Carta Magna [3], plusieurs avantages seront constitutionnalisés, comme la Rente Dignité [4], l'allocation Juancito Pinto [5] ou la nationalisation des hydrocarbures. Les autonomies départementales -comme indigènes et municipales- sont garanties et constitutionnalisées et, en un acte de justice, la Bolivie est reconnue comme un État unitaire social de droit, plurinational, communautaire, souverain, interculturel et décentralisé. Se félicitant de l'engagement et de la lutte des mouvements sociaux, Morales Ayma a déclaré : "La refondation de la Bolivie nous a unis... Je me félicite de la décision de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) de se joindre à la (…) Lire la suite »
"Yankees de merde" comme dit le président Chavez

Bolivie : l’orient en flammes, Morales chasse l’ambassadeur étasunien.

Roberto ZANINI

Les premiers morts arrivent dans l’après-midi, à cinq kilomètres de Porvenir sur la route de Tres Barracas, dans la province orientale de la Bolivie qui est en feu depuis plusieurs jours. Une manifestation de campesinos, une embuscade des groupes d’assaut du préfet autonomiste de Pando, les bastonnades et les coups de revolver partent, quatre homes sont tués. Il ne s’agit plus de blocs routiers et d’institutions publiques assaillies et détruites, de gazoducs sabotés. Ce n’est pas encore une guerre civile, ce qui est en train de mordre la Bolivie dans sa province orientale riche, autonomiste et anti-indigène ; mais ça commence à en avoir la forme. Et le président Evo Morales ne fait pas marche arrière : d’un côté il ordonne à l’armée de ne pas ouvrir le feu, de l’autre il ordonne l’expulsion de l’ambassadeur étasunien Philip Golberg.

La Paz. La violence arrive très annoncée : entre mardi et mercredi les discours incendiaires des préfets autonomistes de Santa Cruz, Beni, Tarija et Pando contre l'ennemi numéro un, le président Evo Morales, sont remplacés de façon très peu imprévue par des groupes d'assaut. L'argument est toujours le même : rendez-nous les impôts sur les hydrocarbures, supprimés aux préfets, pour financer les retraites sous le nom de « Renta Dignidad ». Manipules et légions de « militants civiques » commencent alors un assaut méthodique et massif, contre les sièges des institutions d'état haïes. Il y aura une trentaine de sièges d'institutions et offices publics occupés et souvent saccagés. A Santa Cruz, le préfet Ruben Costas envoie ses gros bras armés de bâtons, de boucliers et de gros pétards, envahir la compagnie téléphonique Entel, tout juste nationalisée (elle appartenait auparavant à la société italienne Telecom), le bureau des impôts, l'Institut pour la réforme agraire, la caisse (…) Lire la suite »