Tous les deux sont d’origines modestes et le demeurent dans leur façon de vivre. Ils ont ouvert et étendu la démocratie à tous ceux et celles qui en étaient exclus. Ils font du peuple la source et le fondement de leurs actions. Les oligarchies, la puissance impériale et ses satellites les détestent. Ils sont les deux bêtes noires à ne pas suivre. Leurs têtes sont mises à prix. Mais leur peuple veille sur eux.
Le Grand Soir donne à lire ici ce que la presse ne publie pas sur l’Amérique latine où se joue peut-être un nouvel équilibre mondial et où naissent sûrement de nouveaux modes de coopération inter-étatiques, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation dans l’économie et le social, de nouveaux rapports entre les élus et les peuples, et un retour au sens et au goût du discours sur fond d’héroïsme.
Un homme suit cela de près, comme il regarde les agissement des USA et de l’OTAN. Nous publions ci-après en deux articles les "Réflexions du compañero Fidel" qui, à travers Evo Morales et Hugo Chavez, ne nous parle pas que de l’Amérique latine, mais probablement du monde tel qu’il va.
Le Grand Soir
Le président bolivien Evo Morales a envoyé le mardi 16 novembre au congrès, son projet de nouvelle loi sur les retraites, élaboré et approuvé avec les syndicats et a déclaré que celle-ci serait certainement adoptée par le sénat au cours des prochaines semaines.
Parallèlement aux mesures déjà acquises (comme l’abaissement de l’âge légal de départ en retraite de 65 à 58 ans) Evo Morales a annoncé mardi la nationalisation des caisses de retraites privées du pays.
Actuellement le versement des retraites est administré par deux grands groupes financiers étrangers, à savoir la banque espagnole Bilbao Vizcaya Argentaria SA (BBVA) et le groupe suisse Futuro de Zurich Financial Services SA (ZFS).
Le socialisme et l’indigénisme en Bolivie : acculturation, État et modernité face à la proposition du Vivre Bien (Buen Vivir) Une analyse critique du processus bolivien comme exemple de la tension grandissante entre les gouvernements du Socialisme du XXI siècle et les mouvements indigènes. Sur ce point voir les différents articles sur Primitivi faisant référence au Buen (ou Bien) Vivir