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Thème : Bolivie

Deux grands moments de l’histoire récente en Amérique latine

Deux peuples et deux présidents mettent au pas de la démocratie les oligarches

Oscar FORTIN

Tous les deux sont d’origines modestes et le demeurent dans leur façon de vivre. Ils ont ouvert et étendu la démocratie à tous ceux et celles qui en étaient exclus. Ils font du peuple la source et le fondement de leurs actions. Les oligarchies, la puissance impériale et ses satellites les détestent. Ils sont les deux bêtes noires à ne pas suivre. Leurs têtes sont mises à prix. Mais leur peuple veille sur eux.

Il y a de ces évènements qui viennent chercher ce que l'humain a de meilleur. Déjà nous les reconnaissons dans les actes héroïques de personnes qui risquent tout pour en sauver d'autres dont la vie est en danger. Plus rarement nous les reconnaissons dans l'héroïcité et le courage de peuples qui avancent, sans arme, sur le chemin de la liberté et de la vérité, munis seulement d'une détermination à toute épreuve, Dans l'histoire récente de l'Amérique latine deux de ces évènements sont venus me chercher dans ce que je pouvais ressentir de plus noble et de plus grand. Je ne doute pas que ce fut le cas de milliers d'autres qui, comme moi, ont pu vivre ces moments de grande émotion. LA BOLIVIE SOUS LA GOUVERNE D'ÉVO MORALES Le premier se réfère à cette longue et douloureuse marche du Peuple bolivien qui s'est progressivement gonflée de milliers de personnes sortant de leurs villages, de leurs mines, de leurs coins de terre, accrochés sur les flancs élevés de la cordillère des Andes, (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Le discours d’Evo

Fidel CASTRO

Le Grand Soir donne à lire ici ce que la presse ne publie pas sur l’Amérique latine où se joue peut-être un nouvel équilibre mondial et où naissent sûrement de nouveaux modes de coopération inter-étatiques, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation dans l’économie et le social, de nouveaux rapports entre les élus et les peuples, et un retour au sens et au goût du discours sur fond d’héroïsme.

Un homme suit cela de près, comme il regarde les agissement des USA et de l’OTAN. Nous publions ci-après en deux articles les "Réflexions du compañero Fidel" qui, à travers Evo Morales et Hugo Chavez, ne nous parle pas que de l’Amérique latine, mais probablement du monde tel qu’il va.

Le Grand Soir

Il est des moments dans l'histoire où un discours est de rigueur, serait-il aussi bref que l'Alea jacta est de César franchissant le Rubicon. Et il fallait le traverser le jour où les ministres de la Défense des États souverains du continent américain étaient réunis à Santa Cruz, la ville où les Yankees ont fomenté la sécession et la désintégration de la Bolivie. Nous étions le lundi 21 novembre, et les agences de presse s'attachaient à divulguer et à commenter le Sommet de l'OTAN à Lisbonne, où cette institution belliciste proclamait, d'un ton arrogant et grossier, son droit d'intervenir dans n'importe quel pays du monde où ses intérêts seraient censément menacés. Elle ignorait royalement le sort de milliards de personnes, ainsi que les vraies causes de la pauvreté et des souffrances de la majorité des habitants de la planète. Le cynisme de l'OTAN méritait une réponse, qui est venu des lèvres d'un indigène aymara de Bolivie, au coeur même de l'Amérique du Sud, où une (…) Lire la suite »
Evo Morales : « plus aucune entreprise ne s’enrichira avec les caisses de retraite ».

La Bolivie socialiste réforme les retraites. Réflexion sur la gauche Française

Frédéric ANDRE

Le président bolivien Evo Morales a envoyé le mardi 16 novembre au congrès, son projet de nouvelle loi sur les retraites, élaboré et approuvé avec les syndicats et a déclaré que celle-ci serait certainement adoptée par le sénat au cours des prochaines semaines.

Parallèlement aux mesures déjà acquises (comme l’abaissement de l’âge légal de départ en retraite de 65 à 58 ans) Evo Morales a annoncé mardi la nationalisation des caisses de retraites privées du pays.

Actuellement le versement des retraites est administré par deux grands groupes financiers étrangers, à savoir la banque espagnole Bilbao Vizcaya Argentaria SA (BBVA) et le groupe suisse Futuro de Zurich Financial Services SA (ZFS).

Dès 2011 ces 2 entreprises seront remplacées par une caisse nationale publique de retraites qui s'occupera d'administrer les cotisations du peuple bolivien d'un montant d'environ 3,5 milliards. Le message du gouvernement de Evo Morales est clair : "plus aucune entreprise ou organisme ne s'enrichira avec la gestion des caisses de retraites". ouvriers boliviens Cette nouvelle loi sur les retraites a pour principe fondamental la solidarité, et contient une série d'avancées sociales significatives pour les travailleurs boliviens : en premier lieu la création d'un fonds de solidarité destiné à améliorer le montant des retraites. Les cotisations patronales seront augmentées de 3% contre 0,5% pour celles des travailleurs, à quoi s'ajoutera une majoration pour les boliviens ayant des revenus 20 fois supérieurs au salaire minimum (une proposition déjà mentionnée par Jean-Luc Mélenchon et qualifiée de populiste par nos élites). Un nouveau calcul des pensions plus favorable aux (…) Lire la suite »

La SIP, cartel des magnats de la presse, continue à diffamer la Bolivie

Jean-Guy ALLARD
De son QG de Miami, la Société Interaméricaine de Presse (SIP) annonce qu'une « délégation » de cette organisation controversée visitera La Paz « pour exprimer sa préoccupation au président bolivien Evo Morales » au sujet de la loi anti-raciste qui, selon ce qu'affirme cette association d'entrepreneurs de la presse, « menace la liberté d'expression ». La campagne de la SIP contre la Bolivie est caractéristique des opérations de propagande réalisées par ce groupe installé en Floride contre les gouvernements latino-américains qui refusent de se soumettre aux orientations des Etats-Unis. Selon l'agence espagnole EFE, la « mission » sera dirigée par le président d'un soi-disant Institut de presse de la SIP et patron du quotidien de droite La República de Lima, Pérou, Gustavo Mohme. La délégation a demandé une audience au présidente Evo Morales « et prévoit aussi se réunir avec les associations boliviennes de médias et de journalistes, des parlementaires et des représentants de (…) Lire la suite »

Bolivie : la CIA connaissait les plans terroristes pour attaquer les brigades humanitaires de Cuba et du Venezuela

Jean-Guy ALLARD
L'agent de la CIA Istvan Belovai, qui conseillait la conspiration du paramilitaire Eduardo Rosza pour assassiner Evo Morales, en avril 2009, était en outre informé des plans du mercenaire pour provoquer des attentats contre des brigades humanitaires de médecins cubains et d'ingénieurs vénézuéliens qui exécutaient des travaux communautaires dans les municipalités les plus pauvres de l'Est bolivien. C'est ce que confirme la correspondance électronique entre Rosza et Belovai, qui est méticuleusement étudiée depuis sa découverte, par le centre de recherches bolivien Datos & Análisis, de Cochabamba, dirigé par l'anthropologue et communicateur réputé Wilson Garcà­a Mérida. « Rosza propose à Belovai d'attaquer des objectifs précis au moyen de plusieurs attentats qu'ils planifient entre eux par le biais de ces e-mails », explique le chercheur. « On y parle de faire sauter le pont Pailon "le plus grand de Bolivie, de plus d'un kilomètre, qu'avait inauguré Evo (…) Lire la suite »

Bolivie : socialisme et indigénisme

Sergio DE CASTRO SANCHEZ

Le socialisme et l’indigénisme en Bolivie : acculturation, État et modernité face à la proposition du Vivre Bien (Buen Vivir) Une analyse critique du processus bolivien comme exemple de la tension grandissante entre les gouvernements du Socialisme du XXI siècle et les mouvements indigènes. Sur ce point voir les différents articles sur Primitivi faisant référence au Buen (ou Bien) Vivir

L'Amérique Latine est devenue un référent théorique et pratique de lutte contre le capitalisme. Une lutte qui fondamentalement se réalise à partir de cadres théoriques et pratiques très différents. D'un côté, le Socialisme du XXI siècle, à partir de la reformulation des thèses classiques liées à la prise du pouvoir étatique, cette proposition s'est développée dans différents pays. De l'autre, ces luttes qui mettent l'accent sur la nécessité de construire une autre forme de pouvoir "antinational" [1], "depuis le bas" , et parmi celles-ci celles que met en avant la proposition indigène comme possibilité de changement structurel qui va bien au-delà du contexte purement ethnique. Dans le texte présent nous essaierons de développer une analyse critique du processus bolivien comme exemple de la tension grandissante entre les gouvernements du Socialisme du XXI siècle - dans le discours duquel la proposition andine a été assimilée - et les mouvements indigènes sur son aspect (…) Lire la suite »

Retraites, finance... et Bolivie

Frédéric ANDRE
A l'heure où chez nous, en France, le gouvernement s'apprête à repousser l'âge de départ à la retraite à plus de 60 ans et à augmenter le nombre d'annuités pour bénéficier d'une retraite à taux plein, et cela sans toucher sérieusement aux revenus du capital, en Bolivie, le gouvernement socialiste anti-libéral de Evo Morales s'apprête à faire voter une nouvelle Loi sur les retraites, discutée avec la principale centrale ouvrière du pays (la COB), qui abaisse l'âge de départ à la retraite de 65 à 58 ans, avec les mêmes avantages. Cet âge sera même rabaissée à 56 ans pour les ouvriers du secteur minier, avec possibilité de baisser encore cet âge selon certains travailleurs, dans ce cas un an travaillé à l'intérieur de la mine comptera pour deux années. Tout cela s'inscrit dans le cadre de la reconstruction du système Bolivien de retraite par répartition mis à sac par des décénnies de libéralisme économique... Début février 2008, le président Morales avait déja instauré une (…) Lire la suite »
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Un spécialiste allemand le confirme

Une fondation du Parti Populaire espagnol a tenté de renverser Evo Morales

Jean-Guy ALLARD
La Fondation IbéroAmérique Europe (FIE), une succursale du Parti Populaire espagnol (phalangiste) de Mariano Rajoy qui a été dirigée par Ana Botella, l'épouse de l'ex présidente du conseil Josè Marìa Aznar, a financé en 2007 à coup de millions un putsch raté contre le président bolivien Evo Morales. C'est ce que confirme le journaliste et chercheur allemand Ingo Niebel dans un article publié dans la page web de la revue allemande GEHEIM (www.geheim-magazin.de), spécialisée en renseignement et subversion. Niebel signale comment le ministère public bolivien enquête au sujet de la FIE parce qu'il possède des indices voulant que des mercenaires aient reçu quelque 250.000 euros (300.000 dollars) par son intermédiaire pour réaliser un coup d'état et un attentat contre le président. Au cours de son séjour à Madrid pour le Sommet Union Européenne-Amérique latine, le président de la Bolivie, Evo Morales, a accusé le Parti Populaire (PP) espagnol d'avoir participé en 2007 dans son pays (…) Lire la suite »

Bolivie : Les organismes internationaux soulignent le succès de la conférence de Cochabamba

PRIMITIVI
Le représentant de l'Office du Haut-commissaire pour les Droits de l'homme de l'ONU (OACDH), Denis Racicot, a souligné la participation de deux tiers des pays de la planète, le PNUD signale la nécessité de défendre la Terre. Les organismes de l'ONU saluent le rassemblement comme étant un pas historique dans la prise en compte de la crise climatique en faisant entendre la voix des populations, des organisations et de la société civile. Et indiquent que les droits de la Terre sont l'une des propositions les plus importantes de la conférence. Le représentant de l'Office du Haut-commissaire pour les Droits de l'homme de l'ONU (OACDH), Denis Racicot, a déclaré le 21 avril dernier que la Conférence Mondiale sur le Changement climatique et les Droits de la Terre constitue un choeur de voix exprimant leur inquiétude envers notre impact sur le climat. Racicot à souligné le fait que Tiquipaya a été le siège d'une rencontre à laquelle ont participé les représentants de plus de deux (…) Lire la suite »

Bolivie : Morales a tenu des propos homophobes...Vraiment ?

PRIMITIVI
A l'ouverture du sommet de Cochabamba Evo Morales aurait eu un discours homophobe selon les différents articles ayant fait le tour du monde. Mais qu'en est-t-il exactement ? Ces paroles ont-elles bien été homophobes, ou bien ont-elles été déformées et disséminées dans toutes les agences de presse ? Contrairement à nos quotidiens El Cambio journal de gauche bolivien a publié deux articles sur le sujet : l'article de l'AFP qui prête des propos sexistes au chef de l'état bolivien et un article d'un journaliste bolivien qui remet cela dans son contexte. Une explication de texte nécessaire, les attaques contre les idées progressistes et alternatives étant de plus en plus pressantes et diffamatoires. Aspect que l'on connaît bien en France depuis l'arrivée de Sarkozy où la presse s'auto-musèle et se met aux ordres. La presse internationale tient une position critique sur le sommet de Cochabamba Débordant d'enthousiasme, mais limitée à un discours de condamnation à outrance du (…) Lire la suite »