Carlos Romero, ministre du Gouvernement de Bolivie a informé que le vice-ministre de l'Intérieur et de la Police Rodolfo Illanes a été tué par les mineurs.
Depuis la fin de la Guerre du Pacifique (1879-1883), la Bolivie, qui a perdu son littoral au profit du Chili, n’a cessé de réclamer la récupération d’une sortie souveraine vers la mer. Dans ce conflit, le Pérou, lui aussi, a perdu des terres : la province d’Atacama, aujourd’hui à l’extrême nord du Chili.
Nous poursuivons la publication des 6 chroniques de Jean Ortiz qui rentre de Bolivie. Ses chroniques sont également publiées par l’Humanité : http://www.humanite.fr/blogs/un-socialisme-communautaire-567493
Après la première chronique publiée ici : (http://www.legrandsoir.info/retour-de-bolivie-chroniques-boliviennes-no-1.html), voici les 2 et 3.
LGS
Grand spécialiste de l’Amérique latine, ami et collaborateur du Grand Soir, Jean Ortiz nous envoie six chroniques de Bolivie.
Voici la première (également publiée dans l’Humanité) très documentée, comme toujours sous sa plume.
Le lecteur curieux comparera pour rire (ou pleurer) les écrits de Jean Ortiz sur l’Amérique latine à ceux de l’envoyé spécial permanent du Monde : Paulo A. Paranagua.
LGS.
Potosi (Bolivie).
« Si le Che nous a choisis pour continuer sa révolution, c’était bien pour quelque chose », m’a dit à La Paz, un bolivien très fier.
Les véhicules sont nombreux, trop. Ceux du service public, en particulier. On ne comprend pas pourquoi il n’y a pas plus de collisions. Les piétons doivent calculer pour passer d’un trottoir à un autre sans se faire renverser. Mais ça a l’air de ne déranger personne. Seulement nous, qui ne sommes pas d’ici. Quelqu’un a dit une fois que cette ville était “la Shangai latino-américaine”.