Jeudi 22 avril, dernier jour du Sommet Climatique de Cochabamba, nous continuons le relais d'articles se rapportant à ce sommet des peuples qui fait suite à l'échec du sommet des états qui s'est déroulé l'an passé à Copenhague.
Après la question de la nécessité d'un Tribunal de Justice Climatique nous relayons un article de Nicola Bullard qui traite de l'idée de dette climatique. Ou comment rétablir la réalité de la dette que les pays développés, comme de bons commerciaux tentent chaque jour de retourner à leur avantage, et ce quelles que soit les conséquences globales. Vous avez dit inconscience ?
Peut-être que sans en comprendre pleinement la signification ni les implications, les mouvements progressistes ont gravité autour de la consigne de la "dette climatique" comme une voie vers le monde complexe des négociations sur le climat. Il est facile de comprendre pourquoi : la dette est un concept simple et dans un monde juste les dettes doivent être payées.
Cependant (…)Lire la suite »
Dans la continuité des articles sur le sommet des peuples qui se déroule actuellement à Cochabamba en Bolivie nous relayons la lettre qu'Eduardo Galeano, bloqué à Montevideo, a adressé aux participants de ce dernier :
Malheureusement, je ne pourrai être avec vous. Des entraves involontaires m'empêche de voyager. Mais je veux vous accompagner d'une autre façon à cette réunion, cette réunion des miens, du peu que je peux faire et non le beaucoup que j'aimerais faire, puisque je ne peux pas faire autrement . Et pour être là sans y être je vous envoie au moins ces mots.
Je veux vous dire que j'espère que l'on fera tout ce qui est possible, et l'impossible également, pour que le Sommet de la Terre-Mère soit la première étape vers l'expression collective des peuples qui ne dirigent pas la politique mondiale, mais qui la subissent.
Que nous soyons capables de faire avancer ces deux initiatives du compagnon Evo, le Tribunal de la Justice Climatique et du Référendum Mondial contre un (…)Lire la suite »
Hier mardi 20, s'est ouvert le sommet des peuples sur le changement climatique à Cochabamba. En réponse à la débâcle du sommet de Copenhague Cop15 de l'an dernier, à l'unilatéralité des et aux répressions brutales des manifestations, Evo Morales avait proposé d'organiser un sommet sur le climat ou les populations auraient leur mot à dire.
Les délégations de 136 pays réunissant plus de 10 000 personnes ont répondu à l'appel et sont entrain de débattre afin de poser d'autres options plus contraignantes et moins futiles que ce qui a été finalement décidé à Copenhague.
Nous tenterons avec nos maigres moyens de relayer les différentes informations sur le déroulement de ce sommet. Voici en premier lieu une note sur l'inauguration provenant d'un site gouvernemental équatorien, l'initiative équatorienne Yasunà ITT ayant été la seule démarche concrète annoncée à Copenhague, nous commençons donc par là
Ce mardi 20 avril a été inaugurée officiellement, à Cochabamba (Bolivie), la (…)Lire la suite »
Un article du journaliste et politologue argentin pour le quotidien mexicain La Jornada à propos de la Bolivie. Une analyse rapide, mais sans concession, du mouvement initié par Evo Morales et le parti MAS.
José Carlos Mariátegui [1], notre Amauta [2] andin moderne, a édifié les trois piliers fondateurs des sciences sociales en Amérique Latine après avoir déclaré que sans la libération des indigènes il n'y aurait pas de démocratie et de socialisme en amérique, que les rachitiques bourgeoisies nationales et leurs forces politiques ne pourraient pas accomplir les conquêtes démocratiques (comme la question de l'indépendance nationale ou celle de la terre) et que par conséquent, celles-ci devraient être concrétisées par le socialisme et qu'enfin sur nos terres, ne pouvait être ni calquées ni copiées les expériences faites sur d'autres continents, où existe une densité historique et culturelle très différente.
Le cours révolutionnaire actuel en Bolivie confirme ces affirmations. (…)Lire la suite »
Servindi, 2 mars, 2010. - Le chancelier de la Bolivie, David Choquehuanca, a précisé que la Conférence Mondiale sur le Changement climatique, qui se déroulera du 20 au 22 avril à Cochabamba à l'initiative du président Evo Morales, s'intéressera aux causes structurelles des catastrophes naturelles.
Dans ce sens, le diplomate fait remarquer que durant ce sommet ceux qui n'avaient pas pu exprimer leurs problèmes à Copenhague auront ici droit à la parole.
Choquehuanca a rappelé que durant Cop15 des jeunes gens portant des sacs à dos étaient rentrés et avaient exigés que ce ne soit pas le climat qu'on change mais le système capitaliste, destructeur de l'environnement.
L'autre sujet qui sera traité, seront les droits de la Pachamama ou Terre-Mère.
Il a précisé que l'Organisation des Nations Unies s'est prononcée plusieurs fois sur les droits de l'homme, la liberté individuelle, les droits collectifs des peuples indigènes. "Mais il est temps de penser aux droits de la nature (…)Lire la suite »
Le concept du "Vivre Bien", dans un entretien avec le journal La Razón David Choquehuanca, Ministre des Affaires Étrangères de Bolivie et expert en cosmovision andine, explique les principaux détails de cette approche qui place la vie et la nature comme des axes centraux.
Le Vivre Bien, le modèle que le gouvernement d'Evo Morales cherche à mettre en application, on peut le résumer comme le fait de vivre en harmonie avec la nature, quelque chose qui reprendrait les principes ancestraux des cultures de la région. Celles-ci considéraient que l'être humain passe au second plan après l'environnement.
David Choquehuanca est l'un des studieux aymaras partisans de ce modèle et un expert en cosmovision andine, il s'est entretenu avec La Razón pendant une heure et demie et a expliqué les détails de ces principes, reconnus par l'article 8 de la Constitution Politique de l'État (CPE).
"Nous voulons recommencer à Vivre Bien, ce qui veut dire que maintenant nous commençons à estimer (…)Lire la suite »
Les États-Unis continuent de donner refuge à des fugitifs boliviens malgré leur politique "antiterroriste".
Un leader de l'opposition bolivienne, accusé d'avoir des liens avec une groupe terroriste qui prévoyait d'assassiner le président Evo Morales l'an dernier, s'est enfui aux États-Unis, comme en a informé le Service de Migration de la Bolivie. Le pays nord-américain, a donné refuge aux ex-présidents et aux ex-ministres boliviens jugés pour le massacre de paysans durant les mouvements sociaux de 2003.
Malgré le fait que les États-Unis soumettent à d'intenses contrôles les voyageurs de 14 pays dans leur lutte supposée contre le terrorisme, un ex-leader de l'opposition bolivienne et complice présumé d'une groupe terroriste, Branko Marinkovic, est sorti de Bolivie et s'est réfugié aux Etats-Unis le 26 juillet 2009.
Ainsi en a informé le Service Bolivien de Migration, qui a confirmé le refuge de Marinkovic aux États-Unis au Ministère public de la Bolivie.
La Justice (…)Lire la suite »
Humanité, Dignité, une révolution en marche et en images qui force le respect !
Je ne peux que conseiller de visualiser les 4 parties intégrales qui forment un tout et de les diffuser largement.
Un grand merci à Anne Delstanche pour avoir réalisé ce très beau film, pour nous le donner à voir !
La Bolivie est un pays très riche en ressources naturelles qui aurait pu atteindre un très bon niveau de développement. Pourtant c'est un des pays les plus pauvres d'Amérique latine et qui manque terriblement d'infrastructures. Un pays où la majorité indienne est encore victime du racisme primaire de l'oligarchie. Que c'est-il passé et quelles sont les nouvelles perspectives qui sont en train de s'ouvrir ?
Anne Delstanche
à voir ici en intégralitéLire la suite »
Les présidents Rafael Correa et Hugo Chávez félicitent le pays pour cette décision et annoncent leur soutien. Pour l'opposition, c'est se tromper de direction. Le vice-président bolivien a quant à lui déclaré que le chemin vers le socialisme nécessite cinq ingrédients.
Vendredi 22 janvier, pour la deuxième fois consécutive, Evo Morales, a été investit au pose de Président de Bolivie, et a annoncé qu'un État socialiste communautaire va se consolider sur les cendres de l'État colonial, dont il considère qu'il a été définitivement enterré avec sa victoires électorale du 6 décembre dernier.
"L'État colonial est mort, et l'État plurinational est né" a annoncé le chef de l'État, durant un discours-bilan prononcé devant l'Assemblée Législative Plurinationale après avoir remporté un nouveau mandat présidentiel pour les cinq prochaines années.
Il a annoncé que la voie de la nouvelle Bolivie qu'il prétend construire est le socialisme et a critiqué le fait que quelques institutions (…)Lire la suite »
Vendredi dernier, le 22 janvier 2010, un évènement transcendant est venu marquer l'histoire de l'Amérique latine. Evo Morales, cet amérindien, formé à l'école de la vie et leader exceptionnel en qui le peuple Bolivien s'est reconnu, d'abord en 2005, en le portant au pouvoir avec 54% des voix, et en 2009, avec encore une plus forte majorité, soit plus de 64% des voix, a été intronisé à la tête du nouvel État Plurinational Bolivien. Deux faits particulièrement importants marquent cet évènement et lui donnent un caractère transcendant : il est le premier amérindien à être élu Président de la Bolivie et son intronisation marque l'inauguration d'un nouvel État Plurinational.
Evo Morales est un personnage dont la figure porte l'héritage de peuples qui plongent leurs racines jusque dans la nuit des temps. Inspiré des trois grandes consignes qui ont guidé ces peuples amérindiens des Andes à travers leur marche dans l'histoire, à savoir « ne pas tuer », « ne pas mentir », « ne pas voler (…)Lire la suite »